NB: Vous répondez par oui ou non
Avez-vous fait la
prière du 8° jour en CCB à la maison pour le bébé
et ses parents?
Les parents participent-ils régulièrement
aux réunions de votre CCB?
Avez-vous parlé
de cette demande, tous ensemble, en réunion de
CCB?
N.B. Si les parents habitent en dehors de la
paroisse, ils doivent venir avec l'attestation signée du curé
de leur paroisse et du président de leur CCB de participation
aux réunions de leur CCB.
En cas d'accord de la CCB pour
ce baptême
Signatures du président, de la
présidente, du responsable jeunes garçons, de la
responsable jeunes filles.
La catéchèse n’est pas seulement un enseignement, c’est d’abord une initiation. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre des choses théoriques ni d’acquérir des connaissances, mais de vivre la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Pour former des chrétiens conscients et engagés. C’est pourquoi le dernier synode demande que l’on initie les catéchumènes à la doctrine sociale de l’Eglise et qu’ils mettent en action le thème de ce 2° synode pour l’Afrique : Réconciliation, justice et paix : vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde ».
Voici donc quelques propositions pour la catéchèse :
Au
début de chaque séance de catéchèse,
vous demandez :
a) Qu’avez-vous retenu de
la dernière rencontre ?
b) Qu’avez-vous fait
pour le mettre en pratique : chaque catéchumène
répond à tour de rôle.
Pendant la leçon, vous donnez des exemples pris dans la vie des catéchumènes ; vous cherchez des proverbes, des contes et des enseignements traditionnels des anciens, qui vont dans le sens de la leçon d’aujourd’hui et de l’Evangile (inculturation), vous donnez des exemples de la vie des saints mais aussi des chrétiens guinéens d’aujourd’hui qui vivent comme l’Evangile nous le demande
Vous n’enseignez pas comme un professeur en parlant tout seul. Vous interrogez les catéchumènes, vous leur demandez de donner leurs idées et de compléter ce que vous dites. C’est ensemble que nous cherchons à mieux comprendre la Parole de Dieu et à mieux la vivre)
Après
la lecture de la Parole de Dieu, vous posez les questions
suivantes :
a) Qu’avons-nous retenu de cette
lecture ?
b) Que nous montre cette Parole sur Jésus
(sur Dieu) ?
c) Quelle Bonne Nouvelle nous donne
cette Parole (la joie, l’espérance, le courage…) ?
Avant de lire la prière qui est dans le livre, vous demandez aux catéchumènes pour quelles choses ils veulent prier. Et vous faites une prière d’intentions, comme une prière universelle. Mais pas seulement pour demander des choses à Dieu. D’abord pour lui dire merci et le louer.
C’est aussi ensemble que vous cherchez comment mettre l’enseignement en pratique pendant la semaine. Voici quelques exemples pour vous aider à la faire (ci-dessous) :
Vous notez tout cela dans votre cahier de catéchiste (préparation : vous notez vos propres idées. Après la leçon : vous notez les idées, les réponses et les actions des catéchumènes)
POUR LE LIVRE VERT DU CATECHUMENAT DES ENFANTS, 2ème année : « Seigneur, je veux te suivre »
Avant la leçon 3 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour devenir saints ? Quels progrès avons-nous faits à la maison ? Et à l’école ?
Avant la leçon 4 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour aider les pauvres ? Pour pardonner ? Pour construire la paix autour de nous ? Pour apporter la joie aux autres ?
Avant la leçon 5 : Quelles mauvaises choses avons-nous essayé de laisser cette semaine ? Par exemple les bagarres, le mensonge, le vol, etc… ? Quand avons-nous prié Dieu personnellement dans notre cœur, cette semaine ?
Avant la leçon 6 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour avoir la paix en nous-mêmes, dans notre cœur ? Avec qui nous sommes-nous réconciliés (les camarades avec qui nous ne nous entendions pas) ? Quelles personnes qui ne se parlaient pas avons-nous réunies dans la paix ?
Avant la leçon 7 : Qu’avons-nous partagé cette semaine, avec ceux qui nous entourent ? Est-ce que nous ne nous sommes pas insultés ? Qu’avons-nous fait pour arrêter ceux qui se disputaient avec les autres ?
Avant la leçon 8 : C’est le temps de l’Avent. Qu’avons-nous fait pour préparer la venue de Jésus à Noël ? Qu’avons-nous fait pour vivre dans la foi, l’amour et la joie comme Marie ? Comment allons-nous continuer ?
NB : Ce ne sont que des exemples. Vous les adaptez d’après votre groupe et vous continuez vous-mêmes pour les autres leçons, en vous retrouvant ensemble entre catéchistes, en réunion, pour vous donner des idées
POUR LE LIVRE BLEU : CHRETIENS AUJOURD’HUI, n° 2: « Dieu nous met en communion avec Lui »
Avant la leçon 29 : Que faisons-nous dans notre CCB ? Qu’avons-nous fait pour que notre CCB ressemble à la 1° communauté chrétienne ? Et pour connaître Jésus et vivre toute notre vie avec lui, Quand avons-nous prié ensemble cette semaine ? Comment avons-nous vécu en frères ensemble cette semaine ?
Avant la leçon 30 : Dans quelles choses avons-nous fait confiance à Dieu cette semaine ? Qu’avons-nous fait pour obéir à la Parole de Dieu comme Abraham ? A qui avons-nous enseigné cette Parole de Dieu ?
Avant la leçon 31 : Qu’avons-nous fait pour commencer à vivre une vie nouvelle avec Jésus ? Et pour nous préparer au baptême ? Qui avons-nous aidé à vivre une vie nouvelle, comme Dieu nous le demande ?
Avant la leçon 32 : Comment avons-nous gardé les commandements de Dieu cette semaine ? Quelles bonnes choses avons-nous faites ? Quelles mauvaises choses avons-nous laissées ? Comment avons-nous aidé les autres à garder les commandements de Dieu ?
Avant la leçon 33 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour laisser les idoles : les charlatans et les cérémonies traditionnelles, l’amour de l’argent et les autres choses qui nous séparent de Dieu? Qui avons-nous conseillé pour cela ? Qui avons-nous pardonné ?
Avant la leçon 34 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour être des prophètes de Dieu auprès de nos frères et pour les libérer avec Jésus? Comment avons-nous écouté le Saint Esprit dans notre cœur ? Qui avons-nous éclairé ? Qu’avons-nous fait pour cela ?
NB Ce ne sont que des exemples. Vous les adaptez d’après votre groupe et vous continuez vous-mêmes pour les autres leçons, en vous retrouvant ensemble entre catéchistes, en réunion, pour vous donner des idées.
Au niveau religieux, c’est notre priorité. C’est la base de la vie chrétienne et de l’Eglise. Chaque Communauté, dont la responsabilité est confiée aux laïcs, est dirigée par un Bureau de 4 personnes (1 homme, 1 femme, 1 jeune homme et 1 jeune femme), pour que les différents groupes soient représentés.
Ce Bureau anime une équipe de responsables, chacun ayant son rôle, pour répartir et partager les tâches : le catéchiste, responsable des prières et de la préparation aux sacrements (baptêmes, premières communions, confirmations et mariages).
Les prières, ce sont la célébration du dimanche, les prières du matin et du soir, et les autres célébrations liturgiques. Ce sont aussi les différentes prières liturgiques tout au long de l’année, et également les prières qui marquent la vie de chaque jour : prière pour les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes, et aussi au moment des naissances, de l’initiation et des mariages traditionnels, des semailles et des récoltes, et des différents temps forts de la vie sociale.
Chaque trimestre, nous avons une session de formation et de suivi pour les catéchistes comme pour chacun des autres responsables de la Communauté (homme ou femme). Ce sont, en particulier, le ou la responsable à la charité qui organise le soutien de la Communauté aux pauvres et aux différentes personnes en difficulté (pastorale sociale) ; le responsable à la justice pour lutter contre les injustices de toutes sortes et promouvoir une éducation au bien commun, aux droits de l’homme et à l’éducation ; le responsable aux relations avec les autres religions ; les « sages » (4 personnes âgées : 2 hommes et 2 femmes) responsables de la paix et la réconciliation ; le ou la responsable du travail qui organise les actions de la Communauté pour le développement ; le responsable à la jeunesse, aux mouvements et différentes activités des jeunes ; le responsable à la liturgie (chorale, lectures, …). D’autres responsables sont nommés selon les besoins.
Nous voulons que nos Communautés soient engagées dans la vie du quartier ou du village et le développement du pays, comme le montre déjà la liste des responsables ci-dessus. Voici les trois lignes d’action que nous avons définies ensemble :
Lutter contre les injustices,
Aider les pauvres,
Réconcilier les gens et faire grandir la paix.
La Communauté se rassemble chaque semaine et ces différents points sont abordés à chaque réunion, pour décider des actions à mener et les évaluer au fur et à mesure. C’est là que les travaux communautaires sont programmés. Pour la communauté :
Construire l’église, aller travailler pour le catéchiste, travailler chez quelqu’un pour gagner de l’argent pour les besoins de la communauté,
Travailler gratuitement pour aider les gens : les personnes âgées, les malades, les femmes qui viennent d’accoucher, les personnes en deuil, les étrangers,
Travailler bénévolement, avec les autres habitants, pour l’avancée du quartier ou du village : construction de ponts, aménagement des pistes et des rizières, construction de jardins d’enfants, écoles ou postes de santé (participation), nettoyage des rues, des caniveaux et des bâtiments publics, etc….
Les nouvelles du quartier ou du village
La Parole de Dieu
Les injustices
L’aide aux pauvres
La catéchèse
L’évangélisation dans les quartiers ou les villages
Les réconciliations à faire
Les travaux communautaires
L’argent.
Chant – PAROLE DE DIEU – silence – partage ou explication – prière universelle. Questions pour partager la Parole de Dieu :
Qu’avons-nous retenu de cette lecture ?
Que nous montre cette Parole sur Jésus (sur Dieu) ?
Quelle Bonne Nouvelle nous donne cette Parole (la joie, l’espérance, le courage…) ?
Qu’allons-nous faire pour mettre cette Parole en pratique
Le jeudi à 18 heures, à partir de l'Evangile du dimanche suivant (préparation spirituelle)
Programme de Prière : Chant – Parole de dieu – silence – partage ou explication – prière universelle
Questions pour partager la Parole de Dieu :
Qu’avons-nous retenu de cette lecture ?
Que nous montre cette Parole sur Jésus (sur Dieu) ?
Quelle Bonne Nouvelle nous donne cette Parole (la joie, l’espérance, le courage…) ?
Qu’allons-nous faire pour mettre cette Parole en pratique ?
Formation à la prière à partir du livret: "Prions ensemble" disponible à la librairie de l'Archevêché
Comment avons-nous vécu en chrétien cette semaine? Qu'avons-nous fait pour cela?
Comment avons-nous participé aux activités de la jeunesse de la paroisse?
Autres activités de la semaine à venir.
N.B. La chorale et les lecteurs font aussi un partage d'Evangile au début de leur réunion (répétition)
Les choristes choisissent ensuite les chants du dimanche suivant, à partir de cet Evangile. Le dimanche avant la messe, ils enseignent les refrains des chants à la foule et quelqu'un se met devant pour faire chanter la foule pendant la célébration. Le rôle des choristes c'est de faire chanter et prier les fidèles, pas de se faire écouter et admirer. Souvent un choriste chante les couplets et la chorale entière chante le refrain. Ce n'est pas normal. Normalement, la chorale chante les couplets et c'est la foule toute entière qui chante les refrains. C'est pour cela qu'il faut prendre des chants connus ou faciles à apprendre, et enseigner les refrains à la foule avant la messe. La messe n'est pas un concert
NB: Vous répondez par oui ou non
Avez-vous fait la prière du 8° jour en CCB à la maison pour le bébé et ses parents?
Les parents participent-ils régulièrement aux réunion de votre CCB?
Avez-vous parlé de cette demande, tous ensemble, en réunion de CCB?
N.B. Si les parents habitent en dehors de la paroisse, ils doivent venir avec l'attestation de participation aux réunions de leur CCB. signée du curé de leur paroisse et du président de leur CCB
En cas d'accord de la CCB pour ce baptême
Signatures du président, de la présidente, du responsable jeunes garçon, de la responsable jeunes fille
Qu'avions-nous décidé de faire à la dernière réunion ? Qu'avons-nous fait ?
Les nouvelles du quartier ou du village. Quelles personnes allons-nous aider cette semaine ?
La parole de Dieu : Nous lisons un texte d'Evangile et nous nous posons les 4 questions :
Qu'avons-nous retenu de cette lecture?
Que nous montre ce passage sur Dieu ou sur Jésus
Quelle est la bonne Nouvelle de cette lecture ?
Qu'allons-nous faire pour le mettre en pratique ?
Vous vous donnez des conseils à partir d'un thème choisi à l'avance. Par exemple: l'entente entre mari et femme. L'éducation des enfants. Les relations entre les 2 familles (avec les beaux). L'utilisation de l'argent. Le travail. Les sorties, les relations dans le quartier, l'entente avec les autres femmes, les relations avec les musulmanes….
Formation ; Vous demandez à quelqu'un de venir vous enseigner, pour vous aider dans votre vie de mères et de femmes. Par exemple: la régulation des naissances, le Sida, les vaccinations, l'hygiène de la grossesse, comment faire un projet, la couture, comment s'occuper de la maison; etc….
Prière universelle : Les volontaires disent une prière dans leur langue.
Faites le compte-rendu de la réunion aux autres femmes du quartier, au conseil paroissial et à la réunion de CCB
D’abord, je remercie les femmes qui ont assisté à cette réunion. Je souhaiterais avoir la liste de présence : nom et groupe de chacune.
Je remercie les femme pour ce qu »’elles font pour la paroisse, l’entretien de l’église et la prise en charge des prêtres.
Je voudrais savoir ce qui a été réellement fait par rapport aux décisions de la dernière réunion. (réponses écrites et précises).
l’amour du prochain
le partage avec les autres, surtout les pauvres
réconcilier les ménages en difficulté
l’éducation des jeunes filles.
Je soutiens ces orientations, mais il faut qu’elles aboutissent à des actions concrètes.
Je rappelle que la responsabilité qui a été confiée à la Fraternité des Femmes n’est pas seulement l’entretien de l’église ou la nourriture des prêtres, mais c’est d’abord le soutien, la formation et l’engagement de toutes les femmes (pas seulement les chrétiennes) dans toute leur vie (pas seulement la prière à l’église).
Pour cela, je voudrais savoir avec quelles associations de femmes de TAOUYAH avez-vous pris contact ? A quelles activités participez-vous ? Quelles actions avez-vous menées ensemble ?
Pour votre Fraternité elle-même : quelles formations avez-vous données aux femmes ? Qu’avez-vous fait pour les aider dans leur vie de femme. Par exemple :
la vie en famille : entente avec les maris, éducation des enfants, relations avec les autres parents ;
les problèmes des femmes : santé, régulation des naissances, hygiène de la grossesse, etc.
le soin des enfants : nourriture, sevrage, vaccination, habillement, école, etc…
les relations avec les autres femmes dans le quartier : entente, entr’aide ;
le soutien de la famille : argent et travail ;
le respect et les droits de la femme : comment prendre sa place dans l’Eglise, le quartier, la société et la vie du pays ?
Tous vos autres problèmes de femmes à traiter et solutionner au fur et à mesure.
Vous ne pouvez pas tout faire à la fois, mais il vous faut au moins savoir ce que vous voulez faire : pas seulement les cotisations et les tenues pour les fêtes et les pélerinages.
Je vous remercie pour la mise en place des « mamans vaillantes » pour veiller à un habillement digne des jeunes filles le dimanche à l’église. Mais il faudrait aussi veiller à l’habillement et au comportement des garçons (ce sont toujours les filles qu’on accuse. Vous les femmes et les mères, il faut réagir contre cela et veiller à éduquer aussi vos garçons.
Il faut surveiller l’habillement des jeunes pas seulement à l’église le dimanche, mais aussi le reste de la semaine, à l’école, dans la rue, au marché et partout. Et à leur comportement dans les soirées dansantes et les boîtes-vidéo. Pas seulement en les surveillant et en leur donnant des conseils, mais d’abord en leur faisant prendre conscience de leur dignité. Et pour assurer une véritable éducation sexuelle, une éducation à l’amour et une préparation au mariage des jeunes.
J’attends vos propositions pour cela.
Il ne suffit pas de lutter seulement contre le « déplacement infernal pendant la célébration, ou les bruits des talons hauts ». Il faut assurer une vraie éducation des jeunes dans toute leur vie.
Je rappelle que le Carême n’est pas seulement le jeûne. Pendant 40 jours, Jésus a jeûné au désert, mais il a aussi prié et surtout il a lutté contre Satan. Il s’est préparé à annoncer l’Evangile et à sauver les hommes. C’est tout cela que nous devons faire pendant le Carême. Le Carême, ce n’est donc pas seulement « savoir comment jeûner et pourquoi on jeûne ». Je vous demande de vous rappeler ce que nous avons dit le mardi gras, à notre rencontre pour commencer le Carême :
Lle Carême, c’est le temps où nous cherchons à vivre davantage avec le Christ. C’est le temps de la conversion et de la charité. La conversion, c’est nous tourner vers Dieu. C’est changer non seulement notre comportement (nous détourner des actions mauvaises), mais aussi nos idées (notre mentalité : laisser les idées païennes) et notre cœur jusqu’au plus profond, pour pouvoir vivre en vérité l’amour de Dieu et de nos frères et sœurs.
. le Carême, c’est le temps de la Charité, pas seulement faire l’aumône, mais donner leur place et moyens de vivre aux pauvres, construire un pays où chacun peut vivre respecté, libre et heureux. Concrètement, dans notre quartier, là où nous vivons.
Je suis d’accord pour la cotisation de 10.000 francs, mais qu’avez-vous fait pour la préparation spirituelle du pélérinage ? Comment avez-vous mis en pratique ce que l’on dit à ce sujet chaque dimanche aux annonces ?
C’est très important, mais il ne faudrait pas attendre pour le projet de garderie prévu « dans un bref délai et à la manière la plus simple ». Avez-vous commencé ?
Pour le projet de saponification, il n’est pas question d’envoyer un devis à l’OCPH. Il faut d’abord que vous commenciez à travailler par vous-mêmes, avec vos propres moyens.
Je laisse les gens libres. Mais je fais remarquer que Jésus n’a pas dit à ses apôtres le Jeudi-Saint : tirez la langue et avalez ! Il a dit : « Prenez et mangez ». Je préfère donc que les gens reçoivent la Communion dans la main, avec respect, comme on l’a dit.
D’accord pour le baptême de votre Fraternité Sainte Antoinette, à condition qu’il y ait une préparation spirituelle (à partir de la vie de Saint Antoine) et pas de dépenses excessives.
Père Armel
Pour une autonomie financière et faire face à ses ambitions d’appuis aux populations riveraines déshéritées, l’équipe paroisse veut initier des activités génératrices de revenus (AGR).
Nous sommes interpellés en tant que personnes ressources et fidèles de la paroisse chacun en ce qui le concerne de contribuer à conférer à cette initiative le succès attendu.
Nous allons de façon sommaire évoquer quelques idées de projets afin de susciter des réflexions et amendements de chacun lors de différentes rencontres de concertation.
Une AGR est une activité qui produit un bien ou un service qui répond à un besoin réel donc à un marché.
Pour produire ce bien ou ce service (qui doit être de qualité), il faut des ressources (humaines, matérielles et financières). La Paroisse a-t-elle ces moyens en totalité (exemple: local et son aménagement conforme à l’activité,) Peut-on mobiliser des ressources humaines de qualité de façon régulière et durable sur la base du bénévolat?
Ceci dit de passage voici quelques idées avec quelques commentaires.
Idées de Projets |
Marchés visés |
Conditions requises |
Risques éventuels |
1.Alphabétisation des adultes en français. Deux groupes pédagogiques de 10 apprenant(e)s. 2 h/jourx 3jrs/ semaine pour chaque groupe. |
Les commerçant(e)s du marché. Les vendeurs/deuses de produits de récolte. Au terme de l’alphabé- tisation (9 mois) les plus assidus doivent lire et écrire et calculer voir tenir des cahiers de gestion de leurs activités commerciales |
Il faut un spécialiste en alphabétisation et des alphabétiseurs. Il faut informer/ sensibiliser les candi- dat(e)s potentielles. Il faut prévoir des financements au terme de la formation
|
Les musulman(e)s accepte- ront-ils/elles d’entrer dans l’enceinte de l’église ? Si non il faut trouver un local hors de l’église et réserver l’église pour les apprenant(e)s chrétiens |
2. Financements d’AGR présentes C’est le crédit à la porte |
Les vendeurs/euses de pastèques, d’oranges, d’huile rouge… Vendeuses de friperies |
Il faut les organiser en groupes solidaires de cautions. Il faut une animatrice ou un agent de suivi. Il faut organiser la tontine préalable des bénéficiaires |
Le risque d’impayés est préjudiciable pour le développement et la durabilité du projet d’où la nécessité d’un choix judicieux de bénéficiaires et de l’activité |
3. Ouverture d’une école 1aire de sourd muet |
Dans tout Conakry, dans toute la Guinée il n’y a que l’école de Boulbinet. Comparé à Bamako où chaque commune a son école de sourd muet |
Rénover/aménager un local dans Ratoma. Recruter des enseignants qualifiés mais sans motivation Demander des appuis/subventions de l’église ou sur l’internet Compléter la formation classique par l’apprentissage aux métiers |
Aucun risque. Plutôt il n’y a pas de concurrence et il sera plus facile d’avoir des aides. |
(à communiquer aux catéchistes)
La catéchèse n’est pas seulement un enseignement, c’est d’abord une initiation. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre des choses théoriques ni d’acquérir des connaissances, mais de vivre la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Pour former des chrétiens conscients et engagés. C’est pourquoi le dernier synode demande que l’on initie les catéchumènes à la doctrine sociale de l’Eglise et qu’il mettent en action le thème de ce 2ème Synode pour l’Afrique : Réconciliation, justice et paix : vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde »
Au début de chaque séance de catéchèse, vous demandez :
Qu’avez-vous retenu de la dernière rencontre ?
Qu’avez-vous fait pour le mettre en pratique : chaque catéchumène répond à tour de rôle.
Pendant la leçon, vous donnez des exemples pris dans la vie des catéchumènes ; vous cherchez des proverbes, des contes et des enseignements traditionnels des anciens, qui vont dans le sens de la leçon d’aujourd’hui et de l’Evangile (inculturation), vous donnez des exemples de la vie des saints mais aussi des chrétiens guinéens d’aujourd’hui qui vivent comme l’Evangile nous le demande
Vous n’enseignez pas comme un professeur en parlant tout seul. Vous interrogez les catéchumènes, vous leur demandez de donner leurs idées et de compléter ce que vous dites. C’est ensemble que nous cherchons à mieux comprendre la Parole de Dieu et à mieux la vivre)
Après la lecture de la Parole de Dieu, vous posez les questions suivantes : 1) Qu’avons-nous retenu de cette lecture ? 2) Que nous montre cette Parole sur Jésus (sur Dieu) ? 3) Quelle Bonne Nouvelle nous donne cette Parole ( la joie, l’espérance, le courage…) ?
Avant de lire la prière qui est dans le livre, vous demandez aux catéchumènes pour quelles choses ils veulent prier. Et vous faites une prière d’intentions, comme une prière universelle. Mais pas seulement pour demander des choses à Dieu. D’abord pour lui dire merci et le louer.
C’est aussi ensemble que vous cherchez comment mettre l’enseignement en pratique pendant la semaine
Vous notez tout cela dans votre cahier de catéchiste (préparation ; vous notez vos propres idées. Après la leçon : vous notez les idées, les réponses et les actions des catéchumènes)
Pour LE LIVRE VERT du catéchuménat des enfants 2° année : Seigneur, je veux te suivre
Avant la leçon 3 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour devenir saints ? Quels progrès avons-nous faits à la maison ? Et à l’école ?
Avant la leçon 4 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour aider les pauvres ? Pour pardonner ? Pour construire la paix autour de nous ? Pour apporter la joie aux autres ?
Avant la leçon 5 : Quelles mauvaises choses avons-nous essayé de laisser cette semaine ? Par exemple les bagarres, le mensonge, le vol, etc… ? Quand avons-nous prié Dieu personnellement dans notre cœur, cette semaine ?
Avant la leçon 6 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour avoir la paix en nous-mêmes, dans notre cœur ? Avec qui nous sommes-nous réconciliés (les camarades avec qui nous ne nous entendions pas) ? Quelles personnes qui ne se parlaient pas avons-nous réunies dans la paix ?
Avant la leçon 7 : Qu’avons-nous partagé cette semaine, avec ceux qui nous entourent ? Est-ce que nous ne nous sommes pas insultés ? Qu’avons-nous fait pour arrêter ceux qui se disputaient avec les autres ?
Avant la leçon 8 : C’est le temps de l’Avent. Qu’avons-nous fait pour préparer la venue de Jésus à Noel ? Qu’avons-nous fait pour vivre dans la foi, l’amour et la joie comme Marie ? Comment allons-nous continuer ?
NB Ce ne sont que des exemples. Vous les adaptez d’après votre groupe et vous continuez vous-mêmes pour les autres leçons, en vous retrouvant ensemble entre catéchistes, en réunion, pour vous donner des idées
Pour le livre bleu : Chrétiens aujourd'hui N°2 : Dieu nous met en communication avec lui
Avant la leçon 29 : Que faisons-nous dans notre CCB ? Qu’avons-nous fait pour que notre CCB ressemble à la 1° communauté chrétienne ? Et pour connaître jésus et vivre toute notre vie avec lui, Quand avons-nous prié ensemble cette semaine ? Comment avons-nous vécu en frères ensemble cette semaine ?
Avant la leçon 30 : Dans quelles choses avons-nous fait confiance à Dieu cette semaine ? Qu’avons-nous fait pour obéir à la Parole de Dieu comme Abraham ? A qui avons-nous enseigné cette Parole de Dieu ?
Avant la leçon 31 : Qu’avons-nous fait pour commencer à vivre une vie nouvelle avec Jésus ? Et pour nous préparer au baptême ? Qui avons-nous aidé à vivre une vie nouvelle, comme Dieu nous le demande ?
Avant la leçon 32 : Comment avons-nous gardé les commandements de Dieu cette semaine ? Quelles bonnes choses avons-nous faites ? Quelles mauvaises choses avons-nous laissées ? Comment avons-nous aidé les autres à garder les commandements de Dieu ?
Avant la leçon 33 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour laisser les idoles : les charlatans et les cérémonies traditionnelles, l’amour de l’argent et les autres choses qui nous séparent de Dieu? Qui avons-nous conseillé pour cela ? Qui avons-nous pardonné ?
Avant la leçon 34 : Qu’avons-nous fait cette semaine pour être des prophètes de Dieu auprès de nos frères et pour les libérer avec Jésus? Comment avons-nous écouté le Saint Esprit dans notre cœur ? Qui avons-nous éclairé ? Qu’avons-nous fait pour cela ?
NB Ce ne sont que des exemples. Vous les adaptez d’après votre groupe et vous continuez vous-mêmes pour les autres leçons, en vous retrouvant ensemble entre catéchistes, en réunion, pour vous donnez des idées.
Paroisse Saint
Augustin de Taouyah
Conakry, le 12 Juillet 2010.
Dans le souci d’harmoniser les activités de la jeunesse paroissiale, le bureau Paroissial de la Jeunesse de Saint Augustin de Taouyah a été mis en place le mois d’Octobre 2007 pour un mandat de trois ans renouvelable. Ce bureau est composé comme suit :
Président : CAMARA Albert
Vice Présidente : SANDOUNO Germaine
Secrétaire : BONIMY Pascal, KAMANO Fabert
Organisation : KOIVOGUI Pierrette, HAWING Marie Helene
Art et Culture : SOROPOGUI Simone Kadiatou, BOTO Marius
Sport : LOUA Joseph, BANGOURA Emmanuel
Communication : BANGOURA Pierre Fabien, LOUA Mathieu
A ceux-ci s’ajoutent les deux premiers responsables jeunes des CCB, des groupes et des mouvements d’action catholique.
Contrairement aux deux premières années pastorales de son mandat, le bureau paroissial de la jeunesse avec l’arrivée du père Armel DUTEIL Curé de la Paroisse, a connu, comme toutes les autres structures, un léger changement dans son fonctionnement dont entre autres :
Le partage de la responsabilité c'est-à-dire, le président de la jeunesse dans l’ancienne structure est désormais également celui des jeunes hommes et la vice présidente est responsable des jeunes filles au même titre.
L’intégration de toutes les structures de la jeunesse dans le conseil paroissial.
Ainsi donc conformément au thème de l’année pastorale 2009-2010 « vivre la messe en famille », le bureau a élaboré son programme annuel d’activité dans lequel est greffé celui de tous les Mouvements et Groupes relevant de sa structure notamment : les CV-AV, Scouts, Servants de messe, Enfance missionnaire et les groupes de prières.
Avec le soutien du curé et du conseil paroissial et économique il a été réalisé ce qui suit :
A. Activité réalisée par le Bureau de la Jeunesse :
Le lancement officiel des activités de la jeunesse de Saint Augustin, le dimanche 15 Nov. 2009.
La première assemblée mensuelle des jeunes avec pour thème : « L’engagement du jeune dans l’Eglise » le Dimanche 06 Déc.09.
L’activité « Noël joie pour les enfants », en sa 6ème édition qui a pour coutume de réunir beaucoup d’enfants et jeunes de toutes religions confondues des quartiers et paroisses de l’Archidiocèse et des enfants démunis de Conakry à la plage de Rogbané pour vivre la joie de la naissance du Christ. Cette année fut marquée par la participation de la société CELLCOM - GUINEE et de MISS Guinée qui ont offert beaucoup de cadeaux aux plus petits et aux plus pauvres notamment ceux de la cité de solidarité, les 23,24 et 25 Déc. 2010.
Deuxième Assemblée mensuelle des jeunes avec pour thème : « L’engagement dans la société » le Dimanche 17/01/2010.
Mardi gras 16/02/2010: Celle - ci en sa troisième édition rappelle aux fidèles paroissiens de Taouyah à travers un partage et une conférence animée par le curé de la paroisse avec une projection sur Martin Luther King, quel est le sens du carême chrétien et comment le vivre concrètement.
Organisation de la collecte d’habits, de chaussures, de draps et autres, en faveur des personnes en situation difficile tout le long du carême 2010.
Tournoi inter CCB de Foot-ball doté du trophée feu Flavien BANGOURA, qui a permis de réunir beaucoup de jeunes en vue de renforcer leur engagement dans l’Eglise et dans la société qui s’est soldé par la victoire de l’équipe Anglophone.
Organisation de l’habituel chemin de croix du vendredi de la passion depuis chez le Doyen Hervé BANGOURA jusqu’à la paroisse.
Organisation matérielle et spirituelle du pèlerinage annuel de Boffa 2010.
Comme activité extraordinaire, nous avons noté une grande innovation, celle de l’assemblée générale mensuelle de tous les enfants de la paroisse, dont la première avait pour thème : « L’engagement de l’enfant en famille » et le second « L’engagement de l’enfant en milieu scolaire ». Ces thèmes traités à la dimension des tout petits, leurs a permis de révéler des messages d’enfants de Dieu.
B. Activités réalisée par les Scouts :
Organisation d’une visite dans les familles scoutes pour la motivation et prendre connaissance des réalités que vivent les Scouts dans leurs familles respective.
Nettoyage de l’église le Samedi 26 Déc. 2009.
Organisation de la veillée de prière dans la famille de feu Roger Sâa BÖBÖ KOUNDIANO à l’occasion de la journée des mémoires des scouts défunts.
Du 27 au 28 février, weekend de formation à l’occasion de la fête d’anniversaire de naissance de Lord Baden Powell (Créateur du Scoutisme).
Deuxième édition d’engagement (Promesse) durant l’laquelle onze Scouts dont Six filles se sont engagés devant Dieu et les hommes à servir loyalement avec amour et joie leurs frères, le 18 Avril 2010.
En plus de ces activités dont la réalisation a été possible signalons que d’autres n'ont pas été réalisées pour des raisons multiples 1) à savoir : le manque de matériel par exemple pour le nettoyage du Poste de Santé de Ratoma, 2) le manque de mobilisation des jeunes et des responsables en majorité candidats aux différents examens scolaires pour l’organisation des révisions 3) la réalisation de la sortie de Pâques sur l’Ile de Kassa qui avait pour thème : « Injustice dans la société ».
A coté de ces différentes activités, notons également les activités en cours de réalisation dont :
La participation prochaine du groupe scout de Taouyah à la 1ere édition du jamborée national du 22 au 30 Août 2010 à Mamou.
C. Activités réalisées par les Servants de messe :
Répartition des servants de messe pour l’organisation du rosaire dans les CCB, le mois d’octobre.
Organisation d’un match amical de football entre les servants de St Michel de Coléah et ceux de St Augustin en vue de renforcer les liens d’amitié et de créer la fraternité entre les jeunes et enfants des autres paroisses, le 20 Novembre 2010.
Organisation d’une soirée dansante le 25 Déc. dont l’objectif était de maintenir les jeunes et enfants ensemble pour fêter la joie de la naissance du Christ.
Participation à l’habituelle retrouvaille chez le parrain des Servants, le 1er Janvier 2010 sur son invitation, avec la participation du Conseil Paroissial, du bureau de la jeunesse, de la chorale et bien d’autres structures de la paroisse.
Visite dans les familles de tous les servants de messe par le bureau en vue de prendre contact avec les parents et s’informer du comportement en famille et dans le quartier afin de s’assurer de la mise en application des conseils prodigués à chaque réunion. Ces visites ont eu lieu en janvier et Février 2010.
Tous les jeudis partage et méditation sur la parole de Dieu à l’église ou un lieu choisi: la direction de la prière est faite à tour de rôle.
Organisation d’une conférence animée par Mr Félix loua, sur le thème : « le partage ».
Comme innovation, l’intégration des jeunes filles dans le service des messes.
D. Activités réalisée par les CV-AV :
Pas reçu de rapport.
E. Activités réalisée par la commission paroissiale de l’enfance missionnaire :
Préparation des enfants pour la participation à la messe des enfants le 8 janvier 2010 dans le jardin de l’archevêché.
Participation à l’encadrement des enfants pour la liturgie de la parole tous les dimanches et l’assemblée générale de tous les enfants.
Préparation à la colonie des vacances prévue pour le mois de septembre prochain à Kindia.
La situation de la caisse du bureau paroissial de la jeunesse pour l’année pastorale 2008 - 2009 se présente comme suit :
A. Recette :
Solde en fin de l’année pastorale 2008 - 2009 :.1 590 850
Recette de l’activité de l’activité Noel 25 Déc. : 4 199 500
Recettes sur le Tournoi inter CCB : 800 000
Cotisation mensuelle des membres du bureau : 95 000
Total recettes de l’année : 6 589 500 GNF (a)
B. Dépenses:
Dépenses d’octobre à Décembre : 105 000
Activité noël joie pour les enfants : 3 566 550
Dépensés avant le tournoi : 615 000
Préparation de la fête du Mardi Gras : 60 000
Tournoi inter CCB de Foot-ball : 1 109 000
Total dépenses = 5 455 550 GNF (b)
C. Solde au 30 Juin 2010:
(a) -
(b) = 1 133 950 GNF
(Un million cent trente trois mille neuf
cent cinquante francs guinéen).
NB : Vous trouverez joint en annexe le détail des recettes et des dépenses en fonction des activités.
La Présidente :
SANDOUNO Germaine
Président : CAMARA Albert
Chant – Parole de dieu – silence – partage ou explication – prière universelle. Questions pour partager la Parole de Dieu :
Qu’avons-nous retenu de cette lecture ?
Que nous montre cette Parole sur Jésus (sur Dieu) ?
Quelle Bonne Nouvelle nous donne cette Parole (la joie, l’espérance, le courage…) ?
Qu’allons-nous faire pour mettre cette Parole en pratique
Chant danse : On prendra des chants éducatifs qui forment et qui enseignent, pas seulement pour s’amuser.
B.A. : on demande à chaque scout les B.A. (Bonnes Actions) qu’il a faites pendant la semaine. Normalement, un scout doit faire une B.A. chaque jour.
Formation scoute : A chaque réunion, on explique un des 10 articles de la loi, ou un des 3 principes, le salut, la promesse…Chacun dit ce qu’il en pense. Et comment il pense le mettre en pratique Chant ou danse
Formation humaine : En avançant : santé et secourisme, alphabétisation et soutien scolaire, jardinage, artisanat, élevage, etc.. Pour cette formation, on pourra faire appel à des spécialistes : infirmiers, agronomes, agents d’élevage, enseignants, etc.. Quand la formation est reçue, les scouts passent à l’action, personnellement ou tous ensemble. Par exemple en cultivant quelques légumes et en plantant des arbres fruitiers dans sa cour (en faisant des engrais avec les ordures et en utilisant les eaux usées pour arroser), en faisant un petit élevage de poulets ou autres animaux, en creusant des cabinets ou en faisant une douche, etc.. On pourra aussi organiser un groupement de production avec d’autres jeunes du quartier (AGR : Actions Génératrices de Revenus). Chant ou danse
Formation chrétienne : On lit ensemble l’Evangile du dimanche suivant, et chacun dit ce qu’il en pense à partir des 4 questions qui ont été proposées dans le programme de prière. On pourra faire aussi une formation sur un thème religieux choisi par tous. Un scout chrétien qui n’a pas reçu la confirmation doit obligatoirement commencer la catéchèse. Chant ou danse
Actions scoutes à faire pendant la semaine : Par exemple, nettoyer les caniveaux, enlever des ordures, désherber les rues ou les terrains, nettoyer les postes de santé ou les écoles….Pour cela, aller d’abord voir le chef de quartier pour qu’il invite les autres jeunes à travailler avec vous ; chercher vous-même des volontaires. S’il y a une action de propreté ou autre organisée dans le quartier, les scouts doivent obligatoirement y participer (pas seulement les actions à la paroisse ou pour l’Eglise : Le scout aime son pays et il est bon citoyen)
Jeux, théâtres…Là aussi on cherche des jeux éducatifs, des théâtres religieux…
N.B. : S’il y a 2 réunions par semaine, on peut couper ce programme en 2, ou le répartir sur 2 semaines.
Cette année, chaque 1er dimanche du mois, est consacré à une réunion générale de tous les jeunes de la paroisse sur le thème d’action proposé par Monseigneur, à mettre en pratique avec tous.
Les scouts s’engagent dans l’Eglise et participent aux réunions de CCB. Le scoutisme, ce n’est pas seulement danser ou faire le service d’ordre.
Notre responsabilité c’est aussi d’éduquer les autres jeunes, en partageant avec eux l’éducation que nous avons reçue. Etre attentifs aux plus pauvres et aux jeunes qui souffrent : par exemple les enfants qui travaillent au marché, les enfants de la cité « Solidarité », etc…
Vous invitez les autres chrétiens de la CCB à venir avec vous : Le malade, c’est notre malade à tous. Nous sommes une famille, la famille des enfants de Dieu, nous devons donc nous prendre en charge les unes les autres. Vous demandez à la famille de préparer une table avec un tissu et une bougie
Vous saluez la famille à l’arrivée, de même que le malade. Vous demandez les nouvelles et vous les encouragez.
Chant
Demande de pardon : Vous demandez à Dieu d’avoir pitié de notre malade et de lui pardonner ses péchés : Je confesse à Dieu, ou Seigneur, prends pitié
Rappel de l’Evangile du dimanche (lu ou raconté, même en le résumant) avec quelques conseils adaptés.
Prière universelle : chacun donne des intentions de prière
Nous nous préparons à la communion en récitant la prière de Jésus : « Notre Père… ». Agneau de Dieu (récité ou chanté). Heureux les invités au repas du Seigneur : Seigneur, je ne suis pas digne…
Petit silence - Prière (à partir de l’Evangile du jour ou bien quelque chose comme : Dieu notre Père, nous te demandons de prendre soin de notre malade. Que cette communion lui donne ta force et ton amour, dans son corps et dans son cœur. Qu’il (elle) garde la foi au milieu de sa maladie.
Année pastorale 2009-2010
1ère remarque.- Il m’a été très difficile d’animer cette paroisse en n’étant présent qu’un seul dimanche par mois. Cela à cause de mes autres responsabilités de « Justice et Paix » et de « Pastorale sociale » qui me demandent de passer dans les différentes paroisses pour mettre en place les différentes Commissions. Il y a là encore beaucoup à faire.
Il ne m’a donc pas été possible de faire tout ce que je souhaitais, surtout avec un vicaire paroissial qui ne vient que le samedi soir ou le dimanche matin et qui ne cherche pas à entrer dans la pastorale que nous avons élaborée ensemble avec le Conseil paroissial et les différents responsables laïcs. Heureusement que le stagiaire s’est largement engagé dans la vie de la paroisse, mais il serait souhaitable que pour l’année prochaine il y ait un vicaire à plein temps à TAOUYAH et non pas simplement un stagiaire qui n’a pas encore toute la formation et qui n’est donc pas encore prêtre et ne peut pas assurer toutes les responsabilités.
A côté de cela, je tiens à remercier de tout cœur les laïcs pour leur engagement, et également pour leur disponibilité. Le plus facile, c’est de faire des rencontres le dimanche. Comme j’étais absent, j’ai dû leur demander de venir en semaine, malgré toutes les difficultés de transport en taxi pour venir à différentes réunions et rencontres, et ils l’ont fait le mieux possible. Il a donc été possible de mener un certain nombre de choses, et de mettre en place une pastorale basée sur la responsabilité des laïcs, l’engagement dans la société, la mise en place de CCB qui se réunissent régulièrement, qui prennent en compte toute la vie chrétienne, pas seulement la prière et la liturgie, et qui cherchent à s’engager dans les quartiers avec tous les autres habitants.
Voir la lettre de présentation lors de la rencontre du Conseil paroissial avec l’Archevêque.
Malgré ma demande, je n’ai pas encore reçu le compte rendu des différents groupes et activités, mais j’espère que cela viendra (je leur ai demandé de vous envoyer leur compte-rendu directement, car je serai absent pendant l’hivernage).Voici donc, pour le moment, mes propres réactions et réflexions, en tant que curé.
Les CCB (communauté chrétienne de base) : Comme je viens de le dire, la priorité était la mise en place de CCB qui n’existaient en fait que sur le papier et ne se réunissaient que pour le Chapelet au mois d’Octobre. Nous avons proposé aux CCB un programme, qui a été adopté en Conseil paroissial élargi, recouvrant toute la vie chrétienne et l’animation du quartier avec tous ses habitants. Ceux qui viennent aux réunions apprécient ce programme d’activités, mais malheureusement ils sont trop peu nombreux : une vingtaine de personnes, pour quatre CCB (soit 80 personnes) alors qu’il y a plus de 1.000 personnes sans doute les jours de fête dans la paroisse. Cela ne fait donc pas 10 %, beaucoup de chrétiens limitant leur vie chrétienne et leur engagement à la messe du dimanche, certains se plaignant même « qu’elle est trop longue » et cherchant à venir le samedi soir, pour une messe plus courte, pour avoir « leur messe », comme si la messe n’était pas la messe pour tous, et communautaire. Il va donc falloir, au cours de l’année prochaine, continuer à motiver les gens, leur expliquer l’importance des CCB.
Déjà, cette année, nous avons cherché à donner leur place aux responsables des CCB, en particulier, au moment des prières pour les catéchumènes, du choix et de l’admission de ces catéchumènes pour les sacrements, et aussi pour les mariages, pour les baptêmes des bébés, et dans les différentes célébrations de ces étapes et de ces sacrements.
Les CCB ont encore de la peine à se déplacer pour aller faire des prières dans les maisons pour les nouveaux-nés ou pour les malades, et aussi à travailler à l’amélioration de la vie des quartiers, avec tous les autres habitants. Ils ont également beaucoup de peine à s’engager pour la « Pastorale sociale ». Malgré toutes les demandes, il n’y a encore aucun petit projet de développement qui fonctionne sur la paroisse. Ils ont encore plus de peine à s’engager pour « Justice et Paix » qui exige une volonté plus grande et qui demande davantage de sacrifices.
Si je vais dans une CCB de quartier pour y célébrer l’eucharistie, il y a beaucoup de monde. Mais si je viens pour une réunion de CCB, presque personne ne vient. La vie chrétienne me semble trop centrée sur les sacrements, et pas assez sur l’engagement. Je sais bien que l’Eucharistie est le sommet de la vie chrétienne. Mais comment un sommet peut-il tenir, s’il n’a pas de base (la vie chrétienne -et humaine- de chaque jour) ni de fondations (la catéchèse et la formation, partagée ensuite pas l’Evangélisation).
Les CCB étaient souvent dominées par une seule personne. J’ai donc demandé à ce qu’elles soient maintenant une dirigées par une équipe d’animation composée de quatre personnes : un responsable homme (président), une responsable femme (présidente, et non pas vice-présidente, comme les gens le voulaient, afin que la femme soit responsable à égalité avec l’homme), et aussi les deux responsables jeunes, un garçon et une fille, car ce sont souvent les jeunes qui animent les CCB et qui sont les plus engagés dans les activités de la paroisse. Il est donc important de leur donner toute leur place.
Par rapport à la participation dans les CCB, un autre problème se pose ; c’est qu’un certain nombre gens qui habitaient autrefois à TAOUYAH sont partis dans un autre quartier- et font donc partie normalement d’une autre paroisse. Mais ils continuent à venir à la messe à TAOUYAH, ce qu’on ne peut pas empêcher. Mais ils considèrent qu’ils continuent à faire partie des CCB de Taouyah, alors qu’ils n’y mettent jamais les pieds. Et même de la part des responsable de ces CCB, certains disent « il fait partie de la CCB puisqu’il paye ses cotisations », comme si la vie chrétienne se limitait à payer des cotisations ! C’est pour cela que pour les baptêmes des bébés, nous allons demander maintenant, pour les gens qui habitent dans les autres paroisses et qui veulent faire baptiser leurs bébés à Taouyah parce qu’ils viennent y prier chaque dimanche, à ce que le curé et le responsable de la CCB du quartier où ils habitent nous envoient une attestation comme quoi ils participent effectivement aux réunions ; sinon, nous n’accepterons pas de baptiser les bébés
Elle s’est faite en français, en guerzé et en kissi pour les enfants, les jeunes et les adultes. Pour que les enfants n’aient pas de longues distances à parcourir, sur des routes très fréquentées, mais surtout pour donner des responsabilités aux CCB, nous avons décidé que tous les enfants du primaire feraient leur catéchèse dans leur CCB et non pas au centre de la Paroisse, dans l’église ; ce qui a été fait, et sera à maintenir, car c’est sûrement une bonne chose, assurant une proximité et donc plus de relations entre la CCB, le catéchiste et aussi les catéchumènes, leurs parents et leurs parrains. Nous avons demandé à ce que chaque catéchumène ait un parrain ou une marraine dès le début de la catéchèse (et non pas la veille du baptême) pour suivre son ou sa filleule pendant tout le temps de formation catéchuménale. Il reste maintenant à les responsabiliser et à leur faire comprendre leur rôle exact.
La catéchèse n’a véritablement commencé qu’en novembre. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas célébrer les baptêmes des enfants, jeunes et adultes à Pâques, mais seulement ceux des bébés, comme les années passées. Et également pour les étapes du baptême. Car les nouveaux baptisés et les catéchumènes arrêtaient alors de venir à la catéchèse. Nous avons donc célébré ces étapes et baptêmes en même temps que les 1° communions, le dimanche du Saint Sacrement, pour assurer une meilleure formation.
Mais à ce niveau il y a encore énormément à faire ; ainsi, si on est arrivé à assurer une retraite de trois jours pleins pour les catéchumènes se préparant au baptême et à la première communion (et non pas une simple rencontre à 17 heures après les cours), nous n’avons pas pu cette année faire accepter que les candidats à la 1ème et à la 2ème étape devaient également se préparer. Lors de la célébration de la 1ème et de la 2ème étape, le Bureau du Conseil paroissial n’est pas venu ni aucun parent, un seul parrain est venu (pour 40 catéchumènes), une seule responsable jeune de CCB, et seulement deux catéchistes. Cela montre bien que les gens ne sont pas encore engagés dans le soutien des catéchumènes et la formation chrétienne. Ce fut pour moi une grosse déception, et il va falloir revoir les choses sérieusement pour l’année prochaine.
De même, les parents n’acceptent pas de se préparer au baptême des bébés. Ils disent : « nous n’avons pas besoin de cela, nous sommes déjà chrétiens » ! Nous avons donc dû réduire les 4 rencontres prévues de réflexion sur l’éducation des enfants, la vie de couple, le mariage…à une seule. Mais cette unique rencontre, nous la maintiendrons. Ne pouvant pas l’assurer moi-même, je l’ai confiée au responsable des catéchistes, après l’avoir formé et donné les documents nécessaires. Nous insisterons aussi sur l’éducation chrétienne des enfants et la participation des parents aux activités de la CCB.
J’ai formé également 4 personnes pour assurer la préparation au mariage (5 rencontres en groupe, plus 2 rencontres en couple avec le prêtre, au début et à la fin de la préparation). Cela s’est très bien passé et je remercie beaucoup ces formateurs. Le problème c’est que sur 8 mariages célébrés cette année, 6 jeunes filles catholiques se sont mariées avec un musulman. D’un côté, cela permet une réflexion approfondie avec des musulmans et des rencontres intéressantes avec leurs familles, base d’un dialogue entre chrétiens et musulmans. Mais d’un autre côté, cela pose beaucoup de questions, pas seulement pour la persévérance de ces femmes dans la religion catholique et l’éducation chrétienne de leurs enfants, mais d’abord pour leur vie de couple elle-même, la prière et la fréquentation en couple des sacrements étant un grand soutien pour la foi et l’engagement chrétien. Il faudrait au moins assurer un suivi de ces couples mixtes, au niveau paroissial mais aussi diocésain.
Par ailleurs, il reste très difficile de trouver des catéchistes disponibles et, pour les catéchistes, reste le problème de leur formation, la Commission diocésaine de catéchèse n’assurant pas une formation adaptée et, de plus, nous recevons les invitations pour ces formations souvent lorsque la date est déjà passée. Là aussi, il y aurait beaucoup de choses à revoir. Ces catéchistes étant par ailleurs occupés, étudiants ou travailleurs, il y a donc eu beaucoup de problèmes pour les regrouper et approfondir la façon dont nous voudrions assurer la catéchèse. Cependant, je pense qu’un certain nombre de choses et d’idées sont déjà passées.
Ce qui a marqué en particulier les chrétiens, c’est la façon dont nous avons admis cette année les catéchumènes pour les sacrements. Non pas une interrogation, de type scolaire, se limitant aux connaissances, mais un choix des catéchumènes et une évaluation dans la CCB où les parents, les parrains et les marraines, les catéchistes et les responsables de CCB ont donné chacun leur avis et où nous avons interrogé le catéchumène pas seulement sur des leçons à réciter par cœur, mais à partir de sa vie et son engagement dans la famille, l’école, le travail et le quartier, en interrogeant les différentes personnes concernées. Nous ne les avons pas admis à partir de leurs notes de présence, mais en leur demandant de composer une prière et de raconter un passage d’Evangile, et aussi de nous dire quels engagements ils ont dans l’Eglise et la société, ce qu’ils font pour aider les autres et évangéliser leurs frères, et également pour la justice, la paix et la réconciliation là où ils vivent. Tous ont demandé que nous continuions cette façon de faire.
Le Conseil paroissial s’est réuni régulièrement le premier samedi de chaque mois. Mais je n’ai pas voulu le limiter à des rencontres du Bureau. Donc à chaque fois il s’agissait d’une réunion du Conseil paroissial élargi, avec la présence du Bureau, des responsables de chaque CCB, des responsables de chacun des Mouvements, de chacune des Commissions, et des autres groupes de la paroisse, de manière à pouvoir mener une réflexion en commun, avec tous. Et que les décisions prises ensemble puissent ensuite être communiquées à tous le plus rapidement possible. Généralement, les rencontres se sont tenues dans une bonne ambiance, dans le calme, sans agressivité, avec une véritable participation de chacun et de très bonnes idées. C’est donc à mon avis, un bon Conseil paroissial.
Mais, lorsque j’étais absent, le Conseil paroissial s’est réuni et a pris un certain nombre de décisions sans que je sois au courant, ni averti à l’avance. Lorsque j’ai émis quelques réserves sur certaines des décisions, on m’a répondu que le Conseil paroissial était l’organe suprême de la paroisse. Ce qui est vrai, à condition que le curé y participe et soit présent, ce qui n’était pas le cas. J’ai donc dû rappeler le document sur le Conseil paroissial du diocèse, et les numéros du Code du Droit Canon qui y sont cités, pour préciser à nouveau les choses et que chacun sache exactement ses responsabilités. En redisant qu’il s’agit d’un conseil ; non d’un organe de décision. Mais encore une fois je les ai beaucoup remerciés pour leurs conseils et nous allons certainement continuer dans la même ligne l’année prochaine. Une des difficultés, c’est que le programme était bien communiqué à tous à l’avance au moment des annonces pour que les intervenants puissent se préparer, mais cela a toujours été difficile. Il y a donc un problème de préparation, de prévision et d’organisation des activités.
Un deuxième problème est que les gens ont pris l’habitude de faire un certain nombre de choses par eux-mêmes, et ils n’ont pas pris le soin de me prévenir, si bien que par exemple, pour la Veillée de Noël il y avait deux programmes différents : un que j’avais composé et pourtant communiqué à tous les intéressés, mais qu’ils ont négligé, pour suivre leur programme traditionnel, que je ne connaissais pas et qu’ils ne m’avaient pas communiqué. Cela est arrivé plusieurs fois. Je pense que l’année prochaine, connaissant un peu mieux la paroisse et les différentes activités ces problèmes seront résolus facilement. Mais je pense renouveler le Bureau du Conseil paroissial, les membres étant à leur poste depuis de nombreuses années, en consultant les différents groupes (pour ces groupes, les responsables ont déjà été renouvelés cette année)
Il nous a fallu renouveler complètement ce Conseil, toutes les anciennes personnes ayant donné leur démission. Malgré tout, j’ai fait un certain nombre de démarches pour que certaines puissent revenir dans le Conseil et qu’il y ait une continuité, en particulier pour la caissière, Mme DURANTEAU qui était et qui est toujours appréciée de tous. Il a fallu un certain temps de recherches pour trouver de nouveau volontaires qui acceptent de prendre cette responsabilité. Les premiers mois, ils ont bien travaillé, mais depuis deux mois c’est très difficile de les réunir, et de plus, là aussi, ils auraient tendance à vouloir décider les choses tout seuls. Nous avons donc tenu une rencontre commune : Bureau du Conseil paroissial et Conseil économique, mais les responsables du Conseil économique m’ont affirmé qu’il s’agissait de leur argent, que donc qu’ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient. Il y a là également une incompréhension au sujet de laquelle il faudra certainement intervenir l’année prochaine ; cela était trop tard pour cette année. Mais, il faudra certainement réorganiser ou préciser les choses pour trouver une meilleure façon de travailler. Les questions d’argent sont toujours difficiles.
Les jeunes sont bien organisés et très actifs. Ils ont un certain nombre d’activités qui sont devenues habituelles et qui sont bien menées, même si elles ont besoin parfois d’être réorientées et approfondies. Par exemple, les jeunes disent qu’ils veulent aider les enfants pauvres ou nécessiteux et les enfants travailleurs au marché ou dans le quartier. Mais en fait ils se limitent à un repas le jour de Noël, lors d’une rencontre au bord de la plage avec des cadeaux trouvés grâce aux dons de certains donateurs. C’est effectivement une bonne chose, mais absolument insuffisante pour le suivi et le soutien de ces enfants en difficulté. J’ai essayé de les faire réfléchir à ce niveau, mais la réflexion n’a pas été plus loin.
Je note aussi comme activité générale des jeunes, la rencontre traditionnelle du mardi-gras pour l’entrée en Carême, où j’ai tenu à leur demande, une conférence sur le sens du Carême, avec une bonne participation et des interventions valables des jeunes ; cela s’est terminé ensuite par un repas et une prière en commun.
La marche de BOFFA a également été préparée, comme cela se faisait d’habitude. Mais par rapport à BOFFA il y a un problème non seulement au niveau des jeunes, mais au niveau de toute la paroisse. En fait, les gens se centrent essentiellement sur la préparation matérielle, la recherche de cotisations…Les réunions tournent autour des marches, des repas, de l’eau à boire, des voitures à trouver, etc… et beaucoup de temps est employé à rechercher des donateurs pour financer en partie ce pèlerinage. Mais il n’y a pratiquement pas eu de préparation spirituelle. Chaque dimanche, j’avais bien proposé une question préparatoire au pèlerinage, à partir des lectures du jour (ces questions je les ai proposées également aux autres paroisses) mais je n’ai reçu aucune réponse ; je pense donc qu’elles n’ont pas été prises en compte. De même, le Livret, sur le thème de l’année « Vivre la Messe » a été acheté. Je pense qu’il a été lu par certains, mais il n’a pas été travaillé ensemble, en CCB, ni dans les Mouvements. Il n’y a donc pas eu de préparation spirituelle du pèlerinage ; il n’y a pas eu non plus de suivi après le pèlerinage. Les groupes ne se sont pas retrouvés pour se demander comment continuer à vivre ce que nous avons vécu à Boffa, ni comment mettre en pratique les enseignements reçus, ni comment passer à l’action à partir des réflexions communes. Bien au contraire, j’ai senti une démobilisation presque totale après Boffa, ce qui me semble très grave. Il faudrait certainement réfléchir en profondeur à ce problème, car je pense qu’il est commun à toute les paroisses et pas seulement la paroisse de Taouyah. Il n’y a pas de suivi spirituel de Boffa. Au contraire les responsables des mouvements sont venus me voir, en me disant : « De toutes façons, tout le mois de mai on arrête toutes les activités, parce qu’on prépare les examens ». Et en plus il y a eu l’excuse cette année qu’on entrait dans la campagne électorale. Bien sûr j’ai réagi et je n’ai pas accepté cette décision, en disant que même si on prépare les examens c’est important de continuer à prier. Et même si on prépare les élections, on peut au moins se réunir le dimanche et continuer à réfléchir à notre vie chrétienne. En fait, il n’y a pas eu grand chose de fait. Pour en revenir aux jeunes, ils ont quand même tenu une réunion d’évaluation que j’avais demandée, de même d’ailleurs que les femmes. Mais là encore en se limitant aux questions matérielles.
Par ailleurs, cette année, aux activités habituelles nous avons ajouté la mise en œuvre du forum des jeunes de l’année dernière, avec une rencontre générale chaque mois, à laquelle participaient les jeunes de tous les Mouvements et de tous les groupes de la paroisse. Les jeunes sont venus nombreux à ces rencontres, mais ils ont eu de la peine à mettre en pratique les décisions d’actions qui avaient été prises, et là aussi ils ont manqué de persévérance. Si le 1er thème : l’engagement en Eglise a été mis en pratique, le 2ème thème : « l’engagement dans la Société » a été très bien présenté mais n’a pas abouti à des actions réelles dans les quartiers, la Société, les écoles, etc… Le 3ème thème, sur « L’Evangélisation » a simplement été présenté, mais là aussi il n’y a pas eu d’actions concrètes. Il s’agit d’une première année, mais l’année prochaine, j’ai bien l’intention de veiller davantage à plus d’engagements et à plus d’actions, avec moins de paroles, moins de discours et surtout moins de fêtes et de « protocole ». Mais je souligne que ces rencontres ont permis une très bonne collaboration, ont amélioré l’entente entre les différents groupes et Mouvements de la paroisse, ce qui est une très bonne chose que j’apprécie. Reste cependant des problèmes.
Le Bureau paroissial de la jeunesse existe bien, mais il repose trop sur son responsable garçon ; et quand celui-ci est absent, toutes les activités s’arrêtent. Or, il est très pris par ses activités professionnelles depuis quelque temps. La responsable fille s’est mariée et il n’a pas été possible de trouver une autre fille comme responsable du bureau, ce que bien sûr je regrette énormément ; il faudra également régler ce problème.
Au milieu de l’année, nous avons également lancé une réunion mensuelle de tous les enfants, organisée de la même manière que la rencontre générale des jeunes. La base étant les Servants de messe enfants, les CV.AV et les Louveteaux chez les scouts. A chaque rencontre, un thème de réflexion était proposé. Nous avons donc réfléchi avec les enfants à leur vie dans leur famille, à l’école, dans le quartier, en cherchant avec eux les actions qu’il était possible de mener et qu’ils ont proposées eux-mêmes. Nous pensons que c’est une très bonne chose et donc que nous allons certainement continuer cette activité l’année prochaine.
En effet, au niveau de la jeunesse, comme des femmes d’ailleurs, ils auraient tendance à organiser des activités liturgiques seulement, ou des fêtes avec des repas, des activités générales à la paroisse, activités culturelles, etc… mais pas d’engagement véritable dans le quartier, ni avec les autres. Alors qu’il semble absolument essentiel de donner aux jeunes, comme aux enfants, une orientation missionnaire et un soutien pour un engagement réel.
Nous les avons bien sûr motivés pour qu’ils participent à la session biblique des jeunes et à la session biblique des enfants organisées par les CV-AV. Mais comme cela a été dit au cours d’une rencontre de la Commission diocésaine de la jeunesse, il y a une concurrence très grande entre les différentes activités et les différents Mouvements ; il faudrait donc établir des priorités ; pour moi, la priorité étant les activités paroissiales s’adressant à tous, de même qu’au niveau diocésain, la session biblique ouverte à tous les jeunes devrait passer avant les camps ou sessions des mouvements ou groupes particuliers. Il faudra donc établir un calendrier pour éviter que les activités se chevauchent et se suppriment les unes les autres.
Pour les enfants, je leur avais également de jouer tous ensemble à un jeu sur les Droits de l’enfant un dimanche par mois. Et j’avais confié cette responsabilité aux CV.AV puisque leur thème d’année était justement : « Les droits de l’enfant ». Cela ne s’est fait malheureusement qu’une seule fois ; les CV.AV ayant bloqué toutes les activités parce que je n’avais pas autorisé pour l’anniversaire du décès de Cisco, un grand repas qui coûtait plus de deux millions, pensant qu’on pouvait très bien faire une veillée de prières, un match de football, une rencontre sans pour autant inviter des enfants de toute la ville (200 personnes), alors qu’on ne dépense presque rien pour les malades, pour les pauvres ou les personnes nécessiteuses. Il faudra donc revoir ce problème du responsable des CV.AV l’année prochaine.
Ils marchent bien, mais il y aurait beaucoup de choses à revoir sur leur fonctionnement et sur leurs orientations. Il y a bien un plan d’action annuel pour la paroisse et pour chacun des Mouvements, mais il ne s’agit que de grandes rencontres formelles de cérémonies, de repas ou de sorties. Dans ces conditions, je ne vois pas comment on pourrait assurer l’année prochaine la mise en pratique du 2ème Synode pour l’Afrique. Il n’y a pas de programme d’activités à la base, les réunions ordinaires à la paroisse sont souvent des causeries sans objectif réel, sans vrai sujet de réflexion, et ils sont faits sous forme d’enseignement scolaire. Par exemple, sur l’histoire du Mouvement, ou d’autres connaissances théoriques, mais n’aboutissant jamais à des actions concrètes et précises.
Ainsi, j’ai demandé aux scouts de travailler dans le quartier pour son assainissement, mais rien n’a été fait à ce niveau ; à la place, ils sont venus nettoyer l’église et le presbytère, à la demande d’ailleurs du Conseil paroissial –ce qui est une bonne chose mais qui ne devrait pas supprimer le reste-.
La méthode de l’Action catholique n’est absolument pas connue, et on appelle « Action catholique » n’importe quel groupe et n’importe quel mouvement. Ainsi, pour les CV.AV, il y avait bien un thème d’année sur « Les Droits des enfants », mais pratiquement rien n’a été fait à la base pour aider les enfants eux-mêmes à devenir des acteurs des Droits des enfants, pour respecter les droits des enfants les plus oubliés et les plus nécessiteux. Les documents que j’ai donnés pour cela n’ont pas été utilisés, et souvent donc on s’est contenté des activités diocésaines et là aussi c’était surtout des activités formelles, culturelles, avec défilés de mode ou autre chose. Ce n’est pas cela qui va solutionner les problèmes des enfants pauvres de nos quartiers, ni faire de nos enfants des apôtres dans leurs milieux de vie.
Il y a certainement un problème de formation des responsables, mais aussi de réflexion, pour savoir quels sont les objectifs et les méthodes d’actions de tous ces Mouvements. Cette réflexion ne peut pas être faite au niveau de la paroisse, mais elle doit être faite le plus sérieusement et le plus rapidement possible au niveau du diocèse ; sinon comme le disait notre archevêque « nous allons perdre notre jeunesse ». Alors que les jeunes sont encore très motivés, avec de très bonnes intentions, mais ils ne sont pas orientés dans la bonne direction.
Pour le moment, le Mouvement de la JEC et le Mouvement de la JOC n’existent pas dans la paroisse. D’ailleurs, je pense qu’ils n’existent pas véritablement dans le diocèse.
Les Servants de messe. Normalement, ce n’est pas un Mouvement, mais un Service d’Eglise ; mais ils ont tendance à se situer comme un Mouvement et leur responsable a même dit aux Servants qu’ils n’avaient pas le droit d’entrer dans un autre Mouvement, ils devaient être uniquement Servants de messe ! Il va donc falloir réagir également à ce niveau. Ils sont très nombreux sur le papier : plus de 70, mais on n’en voit que quelques-uns le dimanche, une vingtaine, et très peu lorsque je vais célébrer les Messes dans leurs CCB. Il y a des rencontres régulières du Bureau des Servants, mais je ne sais pas du tout ce qu’ils font, et d’après le règlement intérieur il s’agit surtout d’argent, de cotisations et d’amendes… ce qui me semble vraiment très limité ; il y aurait besoin d’une vraie formation spirituelle. Ils avaient également décidé de se retrouver, chaque mercredi, pour prier à partir de la Parole de Dieu, mais il y avait très peu d’enfants qui venaient.
D’ailleurs les enfants et les catéchumènes participent très peu aux réunions des CCB, ce qui pour moi est très grave, et là aussi il va falloir réagir ; nous l’avons d’ailleurs fait au moment des célébrations du baptême et de la première communion.
Les catéchumènes ne sont pas engagés non plus dans les Mouvements ; c’est pourquoi au cours de la retraite nous avons demandé à chaque catéchumène d’entrer dans un groupe, un Mouvement ou une Commission –celle de son choix- en leur laissant la liberté mais en exigeant un engagement de chacun. Et leurs noms, avec les engagements choisis, ont été lus au cours de la célébration du baptême et de la première communion devant toute l’assemblée.
La Commission des Vocations ne comprend que deux personnes. Elle n’a pratiquement mené aucune action de formation, ni de recollection, ni d’information au sujet des vocations, cette année. Elle s’occupe surtout du soutien financier du grand séminariste de la paroisse et donc comme de très nombreuses activités dans la paroisse ils se centrent, et même se limitent aux cotisations et aux questions d’argent. On m’a présenté cependant un jeune qui a été baptisé au mois de Juin, qui va rentrer en terminale, et qui voudrait rentrer au séminaire. Nous allons donc le suivre l’année prochaine. ; il y a une confusion avec la Commission des Vocations et la Légion de Marie : il faudrait la mettre en place.
Les Commissions de « Justice et Paix et de « Pastorale sociale » n’ont pas été capables, malgré tous nos appels et nos formations, de rédiger un plan d’action concret. Ils ont bien demandé aux paroissiens de lancer des actions, par exemple sur la salubrité dans le quartier ou l’enlèvement des animaux errants, mais cela est resté au niveau des discours et des paroles, ce qui est vraiment une honte pour moi en tant que responsable diocésain de ces deux commissions. Mais il faut dire que les paroissiens eux-mêmes s’intéressent très peu à ces engagements. Il va falloir à nouveau l’année prochaine prolonger la formation, la réflexion et la motivation ; mais il nous faudra sans doute encore beaucoup de temps pour changer ces habitudes, de nombreux chrétiens étant réticents envers ces engagements. Malgré tout, nous avons réussi à mener une réflexion sérieuse au sujet de la Campagne électorale, des élections et du suivi de ces élections, en acceptant les résultats. Et nous avons réussi à réaliser l’aide et le soutien à plusieurs malades à travers la Commission de Pastorale sociale. Mais, comme je disais, il n’y a pour le moment aucun projet de développement.
Je pense qu’il serait important d’initier les grands séminaristes, en particulier ceux qui sont en stage pastoral de s’initier au travail de ces 2 commissions, demandées par l’Eglise et nécessaires pour la mise en pratique du 2° synode pour l’Afrique
La Commission de Formation permanente est inexistante ; je ne l’ai jamais rencontrée. De même, la Commission de la Famille n’existe pas
La Commission de Liturgie et la Commission d’Organisation par contre fonctionnent normalement, ce qui est positif.
La Fraternité des Femmes a beaucoup de peine à se réunir (normalement 1 fois par mois) et leurs activités tournent surtout autour de la paroisse, pour la préparation de fêtes, de pèlerinage, et les cotisations, etc… A ce niveau, les femmes sont très généreuses et motivées, mais malgré tous mes efforts je n’ai pas réussi à les orienter vers la prise en charge de leurs propres problèmes de femmes, d’épouses, de mères de famille, en lien avec les autres femmes des quartiers, et encore moins vers l’animation des différentes organisations de quartiers existantes et la participation à leurs activités. Les femmes, comme les autres chrétiens, sont trop enfermés dans la vie paroissiale. La principale activité qu’elles ont prévue, c’est de veiller à la bonne tenue vestimentaire des filles pendant les messes ; mais comme je leur ai dit : « pour moi ce qui est important, ce n’est pas que les filles soient bien habillées à la messe, mais qu’elles le soient également dans la rue, à l’école, dans les soirées dansantes et partout. Et que l’on réfléchisse aussi avec les garçons à leur comportement ».
La Chorale. Nos relations ont été tendues au début. Maintenant ils prennent des chants beaucoup plus simples et ils ont le souci de faire chanter la foule, ce dont je les ai remerciés. A ce niveau, la célébration des baptêmes était très bonne. Mais il reste toujours le fait qu’ils ne présentent jamais le programme de chants à l’avance, ce qui amène parfois des troubles au cours de la célébration. Je leur ai demandé de lire au moins l’Evangile du dimanche suivant, au début de leur répétition, d’abord pour approfondir la Parole de Dieu, et aussi pour choisir les chants du dimanche à partir de cet Evangile. Mais cela n’a jamais été fait. Il y a une grande mobilisation pour les fêtes de mariage, d’autant plus que les jeunes filles mariées étaient membres de la chorale, avec d’énormes dépenses (ce sur quoi je ne suis pas d’accord, car ça empêche les gens pauvres de se marier), avec beaucoup de protocole, des grandes réceptions dans les hôtels ou à la mairie, des quêtes spéciales… Il me semble qu’il faudrait réfléchir avec les choristes à ce qu’est le mariage chrétien, comment vivre l’amour à la suite du Christ, comment vivre sa sexualité comme chrétiens, comment se préparer au mariage. Pas seulement au niveau de la chorale, mais de tous les jeunes d’ailleurs.
Le groupe de prières charismatiques. Il est très dynamique et attire des personnes des autres paroisses. Je n’ai pas de problème grave avec eux, et ils s’engagent dans la paroisse. Mais il faudrait prévoir avec eux des temps de formation, ce que je n’ai pas eu le temps d’assurer malheureusement. Ils ont eu plusieurs grandes rencontres à la paroisse, mais également au Palais du Peuple et ils ont fait venir un prêtre charismatique du Burkina Faso.
Le groupe Sant Egidio. C’est un petit groupe. Ils se réunissent chaque semaine ; ils rassemblent les enfants (école de la Paix) ; ils rencontrent les mendiants du marché. Mais ils ne disent pas beaucoup ce qu’ils font et il est très difficile de les intégrer dans les activités paroissiales. Alors que ce qu’ils font rejoint, par exemple, les activités de « Justice et Paix » et pourrait aider énormément les autres Commissions à travailler et à s’engager. Ils sont engagés dans le quartier, mais c’est un engagement de groupe qui n’entraîne pas les autres chrétiens, ce que je regrette beaucoup ; car ils sont très généreux.
La Paroisse ne s’est pas beaucoup mobilisée pendant le Temps de l’AVENT. Par contre, elle l’a fait pendant le Temps du CAREME : quêtes pour les malades, conférences spirituelles animées par des laïcs de la paroisse chaque vendredi après le Chemin de Croix avant la messe, prières à partir de la Parole de Dieu dans les différentes familles (d’ailleurs certaines CCB ont continué à tourner dans les familles pendant tout le reste de l’année pour aller prier chez elles, à partir de l’Evangile, comme je leur ai enseigné). Ce Temps de Carême a été lancé par une conférence, ouverte à tous. Nous avions demandé une attention spéciale aux malades et un soutien des handicapés au Temps de l‘Avent, mais je n’ai pas vu ce qui a été fait à ce niveau ; et les réconciliations que l’on avait demandées dans les familles, les CCB et les quartiers pendant le Carême n’ont pratiquement pas été faites.
Les Fêtes de NOEL et de PAQUES ont été très bien célébrées, avec processions des offrandes et aménagement de l’église. Le PELERINAGE de BOFFA –comme je l’ai dit plus haut- est l’occasion d’une grande mobilisation, mais il reste tout le problème de la préparation spirituelle et du suivi après le Pèlerinage. On consacre trop de temps et d’énergie à chercher de l’argent et à la préparation matérielle. Le thème « Vivre la Messe en famille» n’a pas vraiment été travaillé.
Plus largement, l’aspect financier des activités a tendance à passer avant la pastorale. Ainsi certains voudraient que l’on dise la messe du vendredi à la paroisse pour avoir une quête supplémentaire, au lieu d’aller célébrer dans les CCB de quartier. On entend souvent dire : « C’est un bon paroissien, il paie le Denier du culte », comme si la vie chrétienne se limitait au Denier du culte !
J’avais demandé aux responsables des CCB de m’organiser des rencontres avec les autorités locales et les responsables musulmans. Cela n’a été fait que dans une seule CCB (rencontre avec l’imam). Je le regrette beaucoup et j’y reviendrai l’année prochaine. Car c’est pour moi un signe que les chrétiens ne se sentent pas suffisamment concernés par ce qui se vit dans le quartier et dans les autres religion. Il faut dire que la commission paroissiale pour les relations avec les musulmans n’existe pas dans la paroisse…ni au niveau diocésain d’ailleurs. De même, le groupe de réflexion et d’action des cadres catholiques ne fonctionne pas, et il y a là un manque très dommageable pour la réflexion sur la vie du pays et l’engagement politique des chrétiens.
Je tiens à dire que je suis heureux d’avoir travaillé cette année à la paroisse de Taouyah, dont le bilan me semble très positif : Il s’y faisait déjà beaucoup de bonnes choses que j’ai cherché à comprendre et à continuer. Nous avons aussi commencé un certain nombre de choses nouvelles que nous allons chercher à solidifier et approfondir dans les années qui viennent. Je remercie les laïcs qui ont su m’accueillir et me soutenir, qui ont cherché à me comprendre et qui ont accepté mes nombreuses absences et les conditions difficiles de travail que je leur imposais, à cause de mes autres responsabilités. Si dans cette évaluation, j’ai été critique et exigeant, c’est simplement pour que les choses avancent. Et parce que je pense que c’est à cela que le Seigneur nous appelle. Mais il faudra nous asseoir à nouveau ensemble, pour mieux comprendre ce que le Seigneur nous demande et chercher comment le mettre en pratique, avec l’aide de l’Esprit Saint
P. Armel
Le dimanche 07 février 2010, une réunion s’est tenue avec tous les enfants de la Paroisse sous la Présidence du curé. A l’ordre du jour, il y avait quatre points :
Point
de vue des enfants sur cette rencontre
Concernant
le premier point, les enfants ont exprimé leur joie
quant à la tenue de cette première rencontre
de ce genre avec tous les enfants de la paroisse toute
catégorie confondue. Cette rencontre permettra
aux enfants de se connaitre entre eux, de lier des
liens d’amitié entre enfants des
différents mouvements et ceux sans mouvement
car ils n’ont pas l’occasion de se rassembler
tous en même temps. Cela les aidera à
fortifier leur foi tout en servant le Christ. À
partir de là, nous avons demandé
qu’est ce qu’un bon chrétien ? Comment
vit-il ? Les enfants ont donné des réponses très
intéressantes. Ainsi des thèmes d’action ont
été proposés pour chaque mois : Notre
vie à l’école, notre vie dans le quartier,
nos relations avec les autres enfants, etc.
Pour le mois de
Février, le thème choisi est : notre vie de
famille. Les enfants ont cherché ensemble comment mieux vivre
en famille avec leurs parents, leurs frères et sœurs et
les autres membre de la famille. Le mois prochain, nous nous retrouverons pour
ce que chacun dise ce qu’il a fait dans sa famille et
nous expliquerons le thème du mois
Activité à faire entre enfants
Les enfants
ont proposé plusieurs activités lors de leur
rencontre mensuelle, ce sont :
Enseignement de la parole de Dieu
Initiation aux prières chrétiennes
Apprentissage des chants religieux
Jeux divers
Choix
des responsables de commission par enfants par groupe ou mouvement
d’action catholique
Une
commission a été constituée avec deux responsables enfants
dans chaque mouvement et deux (2) pour les sans-mouvements ,chose qui leur
permettra au fur et à mesure de s’intégrer dans les
mouvements de la paroisse.
Responsables CV-AV : Patrice Bonimy et Colette Chaudron
Responsables des sans-mouvements:Martine Haba et Gérard Bangoura
Responsable Scout : Valéry Guilavogui + un louveteau
Responsable Servant : Yves Chaudron
Il est demandé à ces différents responsables de rassembler les enfants chaque dimanche pour la liturgie de la parole des enfants. Les premiers responsables de la Jeunesse, des mouvements sont quant à eux conseillers de ces nouveaux responsables qu’ils guideront dans leurs différentes taches.
Divers.
Il
a été demandé aux enfants d’être de
bons chrétiens dans les milieux qu’ils fréquentent, de
respecter et aimer leur prochain, de s’inscrire au catéchisme
pour ceux qui n’y partent pas et de continuer
pour ceux qui ont déjà commencé, de s’inscrire dans
les différents mouvements de la paroisse. Les enfants ont demandé une
seconde rencontre mensuelle uniquement réservée à un
jeu, il s’agit du jeu sur le droit des enfants où tous les enfants joueront
ensemble. Il est demandé à tous les parents d’encourager leurs enfants
pour qu’ils puissent continuer à venir servir l’Eglise de
notre Seigneur Jésus-Christ