Armel Duteil

Comptes rendus 2007-10

Commission Justice et Paix




Justice et Paix : rencontre à Saint Matthieu de Kountia (L 31)

La célébration de l'Eucharistie et l'homélie, sous forme participative, ont porté sur Justice et Paix, à partir de la Parole de Dieu. Après la messe, une présentation de Justice et Paix a été faite par le responsable de la commission. Il a expliqué l'importance de cette commission, demandée depuis le concile Vatican 2. C'est le thème du prochain synode que nous devons préparer avec soin dès maintenant. C'est aussi le 4° objectif de notre plan stratégique. Notre action se base sur la vie et les Parole de Jésus, homme juste et homme de Paix. Il s'est engagé jusqu'au bout, il a rendu leur dignité aux pauvres, aux étrangers, aux publicains, aux femmes et aux enfants. Il a rendu leur place dans la société aux lépreux, malades, handicapés et possédés du démon. Il a changé la société mais aussi le coeur des hommes, par exemple celui de Zachée qui exploitait ses frères. Il n'a pas eu peur de s'opposer aux grands comme le gouverneur Pilate, le roi Hérode, aux hommes méchants qui faisaient souffrir leurs frères et aussi aux pharisiens qui les méprisaient. Pourtant c'était dangereux et difficile. D'ailleurs cela l'a conduit à la mort. On ne peut pas aimer et suivre Jésus, si on ne s'engage pas pour la justice et la paix.

On a alors demandé aux participants les Paroles de Dieu qu'ils connaissaient. En voici quelques unes: La paix soit avec vous (à la Résurrection: Jn 20, 19) Que celui qui n'a jamais péché lui jette la 1° pierre (Jn 8, 3-11), Pardonner 70 fois x 7 fois (Mat 18, 22), Dieu dit à Moïse: j'ai vu la souffrance de mon peuple, j'ai entendu leurs cris, je connais leurs souffrances..va libérer mon peuple (Exode 3, 7-10). Ils ont rappelé les 10 commandements, qui vont plus loin que la déclaration des droits de l'homme. Dieu qui dit au prophète Isaie: je serai avec toi. On a rappelé le message des prophètes et les lectures du jour. Jésus dit à Pierre quand on vient l'arrêter:<enlève ton coupe coupe> et il demande au soldat: pourquoi me frappes-tu?(Jean 18, 23). Pilate dit: je ne vois rien de mal dans cet homme(Jean 18, 38). Jésus disait: <aimez vos ennemis...Si on te frappe sur la joue droite, tends aussi la joue gauche>(Mat 5, 39+44). Ce partage s'est terminé par la lecture des béatitudes (Mat 5, 1-9): Heureux ceux qui construisent la paix. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice...Heureux ceux qui souffrent à cause de la justice. Le responsable a expliqué ce texte d'une façon claire et simple avec des exemples adaptés.

Actions à mener: Les membres de la commission on expliqué le façon de travailler choisie: Travailler à la base. Intervenir pendant les réunions de communautés-CCB

  1. Réconciliation dans les familles en particulier entre mari et femme.

  2. Voir toutes les situations d'injustice autour de nous, pour préparer la suite du travail de cette année. -Contacter les responsables des quartiers, les personnes dynamiques et influentes, en particulier chez les musulmans.

Les membres de la commission se retrouvent ensuite pour préciser certaines choses; Pour leur formation: chacun membre étudiera sérieusement les documents reçu. A chaque réunion, on prendra d'abord un temps pour lire et réfléchir à un de ces documents, l'un après l'autre. On va cotiser pour photocopier ces documents pour chacun des membres. Puis on prendra un cas d'injustice ou de manque de paix, pour y réfléchir et décider de l'action à mener, selon le programme donné.

Informations: 2 sessions d'initiation aux droits de l'homme et de l'enfant pour les enseignants du privé et du public, à partir de jeux pédagogiques adaptés, qui leur seront remis.

Présentation de la fiche de travail: Comment mettre en place une commission et comment faire une réunion. Le travail ne dépasse pas nos forces, même si nous ne sommes pas des grands intellectuels: Jésus était un simple charpentier, dans un village perdu et méprisé, il ne parlait pas le grec. Il n'a pas eu peur de commencer sa mission qui a transformé le monde. Et Jésus est avec nous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde (Mat 28, 20). Ils n'étaient que 12 apôtres, quand ils sont partis évangélisés le monde entier. Nous sommes le sel de la terre et la levure dans la pâte (Mat 5, 9): Il suffit d'un peu de sel pour donner du goût à toàut le plat. Il suffit d'un peu de levure pour faire monter toute la pâte. La 1° chose, c'est d'être justes nous-mêmes. Ensuite commencer à agir chacun dans notre propre famille. Puis dans notre communauté, notre quartier, notre lieu de travail, auprès de nos amis, en profitant des occasions qui se présentent. Agir avec tous ceux qui sont intéressés. Ensuite, inviter les plus engagés à entrer dans notre commission. Bon courage!

Conférence sur la corruption : Réponses des carrefours

Les causes de la corruption: la pauvreté matérielle et spirituelle, l'ignorance, l'analphabétisme, le manque de conscience professionnelle et civique, la mal gouvernance, l'égoïsme et le manque d'amour des autres, la légèreté des moeurs.

Que faire? -Au niveau personnel: fournir une éducation de base(formation humaine) donner le sens du bien commun, former à la gestion claire des biens de la communauté. Satisfaire les besoins primaires nécessaires pour vivre d'une façon humaine: nourriture, santé, maisons, éducation. Lutter contre le chômage. Ne pas considérer les personnes d'après leur argent, mais d'après leur valeur morale (les respecter pour le bien qu'elles font).

  • dans la famille et à l'école: montrer aux enfants l'exemple de l'honnêteté, leur apprendre le service gratuit, éviter les préférences entre les enfants, refuser la polygamie source de jalousies, ne pas acheter les diplômes ou les enseignants, ne pas pousser nos enfants qui travaillent à détourner

  • au niveau de la société: Augmenter les salaires des travailleurs,, ne pas profiter de sa fonction pour détourner les fonds, lancer des activités génératrices de revenus (AGR) sans toujours attendre un travail salarié, apprendre à travailler ensemble et à partager ce qu'on gagne dans la justice, veiller à faire appliquer les lois et lutter contre l'impunité (les gens qui ne sont pas punis). Faire comprendre les conséquences mauvaises de la corruption dans nos rencontres personnelles, nos différents groupes et en organisant des conférences.

  • dans l'Eglise: Apprendre à vivre sous le regard de Dieu pour vivre comme Jésus. Enseigner la Parole de Dieu sur ces questions d'une manière concrète. Former à la doctrine sociale de l'Eglise. Organiser des sessions de formation pour les jeunes. Revoir la formation des catéchistes, être rigoureux quand on choisit les travailleurs de l'Eglise. Organiser l'alphabétisation et former aux différents métiers. Lutter contre l'ethnocentrisme et l'amour égoiste de sa famille. Mettre en place des commissions justice et paix dans chaque paroisse.

N.B. Chrétiens et musulmans, nous avons une base religieuse commune: les uns comme les autres, nous croyons en un Dieu juste qui n'aime pas la corruption. Nous savons que nous sommes créés par Dieu et que nous devons nous conduire comme Dieu le veut. Nous connaissons les commandements de Dieu (tu ne voleras pas). Nous avons les mêmes ancêtres dans la foi depuis Abraham et les mêmes 1° prophètes: nous connaissons leurs exemples et leurs enseignements. Il est donc nécessaire d'agir ensemble chrétiens et musulmans pour le bien du pays et de chacun.

C'est difficile de refuser la corruption. Et c'est normal de faire un cadeau à celui qui t'aide pour le remercier. Mais à chaque fois que j'accepte un pot de vin, je fais grandir la corruption dans le pays. Donc commençons par nous mêmes: ne demandons jamais un cadeau pour rendre service.

Rencontre des religieux/ses sur Justice et paix

N.B. Vous pouvez nous demander la conference et le compte rendu complet. Voici quelques réponses des carrefours.

Les situations d'injustice: grandes différences de richesses, travail mal payé ce qui pousse les gens à détourner de l'argent, des travailleurs exploités ce qui les pousse à voler pour se rattraper, les produits des paysans ne sont pas achetés à leur vrai prix. Favoritisme: on ne reconnaît pas la valeur des personnes, corruption, fraudes, injustices: ceux qui veulent lutter contre cela sont mal vus. Les apprentis doivent payer leur apprentissage. On renvoie des travailleurs sans raison valable, les filles mères sont exploitées et poussées à la prostitution. Les rues ne sont pas goudronnées. Insécurité dans les quartiers. Manque d'eau.La nourriture est de plus en plus chère au marché. Les prisonniers ne sont pas jugés ni soignés. Leur nourriture est détournée. Ce sont les pauvres que l'on met en prison.

Dans les familles:la polygamie. On fait souffrir les veuves et les orphelins après la mort de leur père, on n'éduque pas bien les enfants, on ne les suit pas. Fraude et corruption aux examens. Les enseignants taxent les élèves et les parents

A l'hopital:les riches sont soignés et les pauvres sont abandonnés. Les médicaments sont détournés ou vendus.

ans les écoles : les élèves sont trop nombreux par classe, les enseignants mal formés ou pas sérieux; On ne termine pas les programmes.Il y a beaucoup de violences et de bagarres.

ans l'Eglise : Il y a des inégalités. Nos travailleurs sont mal payés et n'ont pas la sécurité sociale. Il y a des injustices dans nos communautés. Etc...A chacun de voir ce qu'il peut faire, avec les autres.




Les bio-carburants

En Europe, il y a une demande de plus en plus forte pour les bio-carburants. En conséquence, les paysans africains se lancent dans ces cultures pour gagner un peu d'argent, au détriment des cultures vivrières. Pour que l'on puisse circuler moins cher en Europe, de plus en plus de gens auront faim dans les pays pauvres. C'est une écologie qui co�te cher, humainement.




A annoncer et à afficher

La corruption casse notre pays et fait le malheur de notre population
Notre pays s'est engagé à lutter contre la corruption
Comment participer à cette lutte ?

CONFERENCE – DEBAT

Restitution du Colloque Justice et Paix d'Abidjan
au Collège Ste Marie - Dixinn

Samedi 16 février

de 9h30 à 12h

Animateurs :
P. Armel Duteil – M. Raoul Soumah
Thème:

STOP A LA CORRUPTION - DEVELOPPE TA PATRIE

Ouvert à tous – Invitez vos amis



COMMISSION DIOCESAINE JUSTICE ET PAIX, Réunion du 14-12-07

Propositions

  • Formation à la doctrine sociale de l'Eglise. Nous proposons une série de conférences suivies de débats le samedi de 10 à 13 heures au collège Ste Marie de Dixinn, ouvertes à toutes les personnes intéressées. Propositions de dates: 16 Février, 1° Mars, etc...

  • Continuer les sessions de formation et de préparation au prochain synode pour l'Afrique, par doyennés. Propositions:12 janvier 2008: les 3 doyennés de Conakry, 9 février: Fouta, 23 février : Bagataï, 8 mars : Ourous-Koundara Les 2 premières formations se sont très bien passées. Elles ont montré le besoin et le grand désir des participants de se former dans ce domaine. Des documents leur ont été remis pour cela, de même qu'à chacune des paroisses (pour les curés et leur conseil paroissial). Il reste à les exploiter.

  • Mise en place de commissions paroissiales. Chaque membre de la commission va chercher à lancer cette commission dans sa propre paroisse. Et chercher des personnes relais dans les autres paroisses. Nous demandons aux prêtres de leur faire bon accueil et de les soutenir dans la mise en place de cette commission,demandée par l'Eglise depuis le concile Vatican 2 . Nous avons demandé la même chose aux personnes ayant participé aux 2 premières formations, pour mettre en pratique la formation reçue,après avoir travaillé les documents reçus et en avoir discuté avec les prêtres et autres personnes intéressées ou en responsabilité(président(e)s des CCB,catéchistes, responsables des différents mouvements,associations,fraternités et autres groupes)
  • Comment faire?

    Après avoir contacté les curés, commencer la sensibilisation, faire une 1ère réunion avec les personnes intéressées, recenser les situations d'injustice au niveau de la paroisse, voir ce que l'on peut faire concrètement et commencer à agir. La commission diocésaine sera heureuse de recevoir un compte-rendu d'activités. Composition proposée de la commission: un représentant de chaque CCB et un délégué de chaque mouvement ou association actifs.


  • Participation aux forums et autres activités ayant un lien avec le but de la commission

  • Rédaction de documents(en utilisant la bibliothèque de l'archevêché)

  • Actions à mener. Au lieu de faire un planning théorique des actions à mener, que nous risquons de ne pas pouvoir suivre, nous déterminerons les actions au fur et à mesure des possibilités et des circonstances. 1ère action en faveur des prisonniers non jugés. De nombreuses personnes arrêtées passent des mois et même des années en prison sans être jugées. Ce n'est pas admissible. Ce fut le cas en janvier/février. Mais les volontaires catholiques, en prenant contact avec les régisseurs et les juges, ont réussi à les faire juger et ils ont même été libérés. Nous proposons d'élargir cette action à tous les prisonniers. Nous demandons à chaque paroisse où existe une prison de faire le recensement des personnes arrêtées non encore jugées et ensuite de contacter les régisseurs et les juges d'instruction pour essayer de leur obtenir une 1° audience. Et ensuite de suivre leur cas. La commission se tient à la disposition de ces paroisses, si nécessaire.

  • La corruption. Notre commission est invitée à un séminaire sur ce thème à Abidjan. Nous en ferons la restitution et chercherons ensemble que faire dans notre pays face à ce fléau. Pour préparer cette rencontre,nous avons émis quelques idées: Ce problème a une dimension sociale. Il est nécessaire d'impliquer toute la société civile, en commençant par les chrétiens. Le coût de la corruption en Guinée est évalué à 700 milliards. C'est l'éducation et la formation morale qui nous permettra de refuser la corruption. Ce sont souvent les parents qui poussent à la corruption et aussi la pauvreté. Il est nécessaire d'éduquer au respect du bien commun: chercher le bien de tout le pays et non pas seulement son intérêt personnel. L'impunité: chacun fait ce qui lui plait. On ne respecte pas la loi, car il n'y a pas de sanctions, ou bien elles sont injustes, inadaptées ou différentes d'après la position sociale de la personne. Dans les écoles: les salaires trop bas des enseignants les poussent à se laisser corrompre ou à rançonner les élèves. Par exemple, ils organisent une révision payante avant de donner un devoir. Les investisseurs doivent obligatoirement donner des pots de vin pour obtenir un marché, il n'y a pas de sens national. Au travail,les postes s'achètent,même si on n'a pas le niveau. Cela ne permet pas le développement du pays. Dans la santé,on n'a pas le respect de la personne malade. Si tu n'as pas d'argent,on te laisse mourir Dans la justice,c'est celui qui a de l'argent qui a raison. Même dans nos paroisses et ccb: on donne les places de responsabilités à ceux qui sont bien placés dans la société. Des catéchistes demandent de l'argent pour admettre aux sacrements, les détournements d'argent sont fréquents.
    C'est avant tout un problème d'éducation; à l'école, on n'éduque plus. Il n'y a même plus de politesse. Les parents banalisent ce qui est mauvais devant les enfants. C'est dans la famille que cette éducation doit commencer (voir la lettre de Benoit 16 pour le 1° janvier) . Maintenant, c'est ce qu'on voit aux télévisions et radios étrangères qui compte et qui est vrai. Seul ce qui vient de l'Occident serait bon. Il faut revenir aux valeurs de notre culture. Et il faut agir aussi au sommet, auprès de ceux qui ont la responsabilité de la société guinéenne. Nous allons rencontrer le comité national de lutte contre la corruption,pour voir ce qu'il est possible de faire ensemble.

  • Le 50° Anniversaire de l'indépendance. Il y a eu les morts du camp Boiro. Pour fêter cet anniversaire dans la joie et la réconciliation, il faudrait reconnaître ce qui a été fait. Que les familles sachent au moins où sont les corps de leurs parents tués. Le conseil chrétien ou l'archevêque n'auraient-ils pas une parole à dire à ce sujet? Mais chacun d'entre nous doit aussi faire ce qu'il peut, pour préparer les coeurs à cet anniversaire.

  • Pour faire connaître la pensée et les actions de l'Eglise et donner la Parole à un maximum de personnes, nous allons mettre en place un site internet justice et paix. Le travail de préparation est confié à Maxime Koivogui.

  • Rencontre de Rome pour le 40° anniversaire de la lettre de Paul 6 sur le progrès des peuples:développement de tout l'homme, développement de tous les hommes. Cette lettre a donné un enseignement adapté aux changements de la société pour lutter contre les trop grandes inégalités économiques et sociales entre les pays et entre les hommes dans le monde. Et pour montrer les exigences de la justice et de la paix: il s'agit de s'unir pour lutter ensemble contre la pauvreté.Car la 1° injustice,c'est la pauvreté.La 2° c'est la guerre avec toutes ses conséquences.Pour cela,il est important de respecter la terre que Dieu nous a donnée(environnement).
    Nous vivons en relation avec le monde entier. Il s'agit de créer un ordre juste, en commençant dans notre propre pays,là où nous vivons. L'Eglise qui est répandue dans le monde entier peut beaucoup aider à créer un monde nouveau, en ce temps de mondialisation. Depuis toujours, l'Eglise s'est occupée des problèmes sociaux (voir les nombreuses lettres des papes et des évêques d'Afrique). Ce que l'Eglise cherche,c'est que l'homme grandisse dans toutes ses dimensions (dans son esprit, son coeur et son âme=sa foi, pas seulement son corps et son argent). Et que tous les hommes grandissent ensemble dans le partage et la fraternité. Et cela commence par la famille.

Il faut que le développement économique soit au service de l'homme et profite à tous. Il faut respecter les droits et la dignité de l'homme. Il faut mettre en place une organisation du monde plus juste, qui arrête d'écraser les pauvres. La base de tout cela c'est la doctrine sociale de l'Eglise.
C'est important de la connaître. Et aussi d'apprendre à dialoguer avec les gens des autres ethnies et religions. Pour chercher des solutions pacifiques aux injustices et manques de paix.

La mondialisation doit être au service de l'homme pour le bien de tous. Elle doit respecter la personne humaine et les différentes cultures. Nous avons donc à mener une réflexion sur les conflits et les inégalités, la démocratie et le respect de la création(la nature,l'environnement). Il est important de relire ensemble cette lettre de Paul 6, pour l'appliquer aux réalités de la Guinée. Déjà notre pays a commencé à changer. Le Seigneur est avec nous. Mais il est important de passer tous ensemble à l'action pour la justice, la paix et le respect de la création.

Prochaine rencontre de la commission: vendredi 11 janvier à l'Archevêché à 17 h 30.


COMMISSION DIOCESAINE JUSTICE ET PAIX (L18)
Réunion du 19-11-07

1ère prise de contact

Présentation des membres

Qu’est-ce que justice et paix ?(tour de table)
  • C’est faire grandir la justice et la paix dans la société,par l’Eglise, au nom de Jésus,selon son Evangile.
  • C’est remplir notre rôle de chrétiens(laïcs) dans la société,comme Jésus l’a fait.
  • Faire grandir là où nous vivons les valeurs de justice et de paix, menacées par la corruption, la destruction sociale, les inégalités économiques, la polygamie, l’insécurité, l’absence de l’intérêt général, la pauvreté comme l’ont fait les chrétiens, par exemple en RDC(Congo). Un exemple : l’augmentation anormale du prix du carburant au moment de la grève qui a empêché de nombreux malades d’aller se faire hospitaliser.
  • Voir ce que l’Eglise peut faire face aux mutations de ce monde,surtout les inégalités. Travailler sur les mentalités et auprès des dirigeants pour éviter les guerres et disputes de toutes sortes. L’homme est à la fois cause et victime des injustices. Défendre tous les hommes dans toute leur vie. C’est un combat de sensibilisation-actions à mener avec beaucoup d’humilité
  • Au moment des évènements de janvier,’Eglise n’vait ni parole à dire ni actions à mener. Se préparer à de tels évènements, agir comme les volontaires l’ont fait.

Conclusion 

Il n’y a pas de paix sans justice. Mais nous cherchons la paix et la justice de Jésus, pas celle du monde. Notre action s’appuie sur Parole et la vie de Jésus

Que faire ?

  • Commencer par nous engager nous mêmes.
  • Faire un 1er inventaire des injustices dont nous sommes témoins
  • Ecouter ce que disent les gens,chrétiens ou musulmans, pour savoir comment ils voient les choses : ce que nous voulons c’est rejoindre tous les guinéens victimes d’injustices, chacun avec ses attentes, au plus profond d’eux-mêmes pour vivre en paix dans leur être intérieur.
  • Analyser les injustices pour en comprendre les causes et les moyens de fonctionnement pour pouvoir agir efficacement et en profondément ;
  • Chercher les actions possibles que peuvent mener les personnes, les CCB et autres groupes et mouvements
  • Evaluer les actions menées
  • Former
  • Voir comment faire évoluer les mentalités et quelles valeurs promouvoir ensemble.
  • Parler et produire des documents en accord avec les responsables de l’Eglise.
  • Elaborer une stratégie et un plan d’action.

1° Activité : session de formation au niveau des doyennés, en commençant par la ville(samedi 1° décembre à St Cyprien de Dixinn de 8 h à 14h) et la grande banlieue (15 décembre) : Une personne par CCB, et par paroisse un représentant de chaque mouvement,chorale,association,communauté religieuse et autre organisation.

Prochaine réunion : le vendredi 14 décembre à 17h à la cathédrale ; Au programme : Compte-rendu de la rencontre de Rome -Evaluation de la 1° formation -Réactions sur les documents reçus(2° synode pour l’Afrique :réconciliation,justice et paix) -1° inven taire des situations d’injustices et de manque de paix en Guinée. - divers.

Pourtous renseignements ou demandes, vous pouvez vous adresser aux membres de la commission :P.Armel Kataco. Tel :64 40 92 18 ou 64 42 58 36

Secrétaire : Raoul Soumah - Cathédrale - BPMG - TEL/60 26 22 31 ou 64 26 22 95 - Maxime Koivogui - St Robert Koloma - EUPD-BP 2058 _Tel : 60 29 90 90 - P. Bernard Camara - Labé B.P.47 - Tel 6O 57 28 74 - Sœur Martine Taly, Archevêché tel :60 52 03 12 - Charles Quenum - Marcel Mamounou Lama, OCPH/SG - Hamdalaye Tel: 64 21 20 645 - 60 55 37 74

Père Armel




3° REUNION DE LA COMMISSION JUSTICE ET PAIX
11 janvier 2008

Formation à la doctrine sociale de l’Eglise : Elle est nécessaire, mais nous allons d’abord terminer les rencontrvar/es de formation à Justice et Paix dans tous les doyennés En attendant travailler personnellement et avec d’autres les documents distribués. A chaque réunion, nous commencerons par un exposé par un membre de la commission sur un thème choisi, suivi de débat. Pour la prochaine fois : la corruption par Raoul Soumah.

  • La mise en place des commissions paroissiales de justice et paix a commencé. Une commission de 20 personnes a déjà commencé à travailler avec le père Léonard Mamy à St Kisito au km 36.

  • Nous allons participer au forum « Société civile et paix » en mars. Nous avons commencé  la collaboration avec l’Agence Nationale de Lutte contre la corruption.

  • Nous commençons à chercher des idées pour un document pour le Carême, dans le cadre de l’année de la communion. Et de justice et paix. Pas de communion sans justice.

  • Les actions à mener : Nous attendons les réactions des paroisses à notre lettre, pour que les prisonniers soient entendus en audience et jugés, pour ne pas traîner des années en prison sans jugement.
  • Nous allons constituer une liste des avocats chrétiens qui accepteraient de défendre les personnes nécessiteuses et autres cas sociaux.
  • Nous allons organiser une rencontre ders avocats et juristes sur le thème de justice et paix. Voir ce que Sant Egidio a prévu pour la session de formation des régisseurs.

  • Penser aussi à une rencontre pour les employés de banque avec Raoul Soumah et les agents de santé avec Sœur Martine. 

  • Le temps de Carême est un temps de réconciliation. Ce sera le moment de chercher le pardon et la réconciliation par rapport à tout ce qui s’est passé dans le pays, pour pouvoir célébrer le 50ème anniversaire de l’indépendance dans la joie

  • Nous regrettons que notre site internet n’ait pas encore été en place au moment des menaces de grève. Même si la grève a été évitée, les problèmes restent. La situation reste critique, car il y a une opposition entre les 2 camps. Le sens de la grève est complètement déformé : cela devient une occasion de casse et de violences, au lieu de satisfaire des demandes sociales justifiées des travailleurs. Il va falloir trouver d’autres moyens pour défendre les droits des travailleurs. Pour les négociations, il ne suffit pas de voir la constitution et le point de vue légal. Il faut partir des accords de mars 2007, même s’ils ne sont pas dans la loi fondamentale et de voir les souffrances du peuple et la réalité sociale. Notre travail, c’est d’informer nos autorités religieuses sur ce qui se passe véritablement sur le terrain et de leur faire part de nos idées.

  • Nous avons lu et travaillé le procès verbal de concertation mettant fin à la grève, puis le message de l’Eglise de Guinée. Nous avons apprécié son souci de la vérité et de la mesure ses exigences sur les conditions de l’application des accords de mars 2007 ? auxquels il faudra absolument tenir, et son attention aux souffrances du peuple.

  • Nous avons établi des contacts en vue d’une collaboration avec CRS qui a un volet « justice et paix » et Wanep




Compte rendu sur les activités de la commission justice et paix du diocèse de Conakry. Année pastorale 2007-2008

La mise en place des commissions justice et paix a été demandé par Paul 6, suite au concile du Vatican 2 et reprise dans le document ‘’Ecclésial in Africa’’ suite au 1er synode pour l’Afrique à Rome en 1993. La phase opérationnelle a été élaborée en particulier dans le plan stratégique de la CERAO (Conférence des Eglises de la Région Afrique de l’Ouest), repris et adapté dans le plan stratégique du diocèse de Conakry : 4e Objectif stratégique : le service :1) la dignité de l’homme noir 2) La justice 3) La paix 4) La développement. C’est pourquoi Monseigneur Vincent COULIBALY, Archevêque de Conakry a mis en place une commission diocésaine justice et paix en Octobre 2007, à laquelle il a donné organisation et orientations.

L’importance de cette commission est évidente vu la situation de la guinée. Elle s’est accentuée à cause des derniers événements : grèves nombreuses en 2006, grève générale en janvier-février 2007 s’étant terminée par l’état de siège avec son cortège d’arrestations arbitraires, de vols et pillages de viols et violences de toutes sortes et surtout la mort de 186 personnes lors d’une marche pacifique. Sans parler des morts dans les autres villes du pays.

Après plusieurs mois de tensions et de menaces de grèves, il y a eu le limogeage du 1er ministre et du gouvernement de consensus, et la mutinerie des soldats en mai 2008, suivi de nouvelles grèves. Tout cela dans un contexte de violence, de non respect des droits, d’impunité et aussi de corruption, de mauvaise gouvernance, d’ethnocentrisme, de perte du sens civique et de la notion du bien commun.

« NOS ACTIONS » : l’Eglise ne peut pas rester inactive devant tout cela. La commission s’est donc mise au travail aussitôt. (voir les comptes rendus des 6 réunions ci-joint, de même que les formations données et les intervention : Restitution du Congrès - Atelier de la CERAO à Abidjan en janvier 2008 sur la corruption et celle du 1er Congrès Panafricain du SCEAM à Kinshasa en mars 2008. Nous avons également préparé un livret pour la marche pèlerinage et animé 2 jours sur justice et paix au cours du pèlerinage diocésain de Boffa et des interventions dans les paroisses pendant le carême. Ces différentes activités ont été diffusées à la télévision, à la radio et dans les journaux.

Mais notre travail essentiel a été un travail de formation des chrétiens, à partir des lineamenta du 2e synode pour l’Afrique par doyenné, dans les différents diocèses du pays (pour le contenu voir en particulier le document L20 p1-4, et pour chaque doyenné les différents comptes-rendus). Nous avons alors responsabilisé les personnes ayant participé à ces formations, en leur remettant des documents de base et en leur demandant de lancer une commission justice et paix dans leur paroisse ou dans leur mouvement. Ce qui a été fait déjà dans certaines paroisses comme St Mathieu de Kountiya, ENTA, Fria, Labé ou Katako entre autres. Et aussi dans des associations comme les Fraternités des femmes catholiques. Nous allons continuer dēs le démarrage de l’année pastorale 2008-2009, car nous pensons que c’est d’abord à la base que l’action doit être menée à partir des réalités locales, tout en agissant au niveau régional et national.

Nécessité d'un permanent

Les membres de la commission ne peuvent pas assurer tout le travail.

En effet, ils ont non seulement leur vie de famille et leur travail professionnel, mais aussi de nombreuses autres responsabilités dans l’Eglise et dans la société. Leur rôle est beaucoup plus d’analyser la situation du pays, d’y rendre attentifs les autorités et tous les citoyens chrétiens ou non, et de proposer des orientations et des pistes d’action.

Nous avons donc absolument besoin d’un permanent, dégagé expressément pour justice et paix pouvant travailler à plein temps pour mettre en place les commissions justice et paix de paroisses ou de mouvements, assurer la sensibilisation puis la mobilisation des personnes, diriger la formation des volontaires et assurer le suivi du travail. Tout ceci sous la supervision de la commission diocésaine.

En même temps, nous allons mettre en place des sous commissions chez les juristes, avec le personnel de santé, à la prison, avec les parlementaires, etc.… Et aussi intervenir dans un certain nombre de domaines et auprès d’un certain nombre d’organisations (Ressources minières et autres : ITIE, lutte contre la corruption, comité national des élections : CENI, etc.… (Voir le compte rendu de la 5e Réunion L36 et de la 6e L41). C’est pour la réalisation des ces différents projets que nous sollicitons votre soutien.




5ème réunion Justice et Paix (L36, 25 avril 2008)

Nous avons préparé la formation à justice et paix des femmes des fraternités catholiques et la mise en place d’une commission le 17 mai. On utilisera également la feuille L 32 réunion des femmes et la question des veuves.

Nous avons fait le compte rendu de la rencontre panafricaine justice et paix de Kinshasa. Avec présentations de documents, en particulier « la mondialisation de la révolution culturelle occidentale », l’utilisation des richesses minières, la question des enfants travailleurs et des vols d’enfants, l’observation des élections. Ces documents seront travaillés par chacun et présentés à la prochaine rencontre, comme moyen de formation. Avant chaque réunion, chacun doit également travailler le compte rendu de la réunion précédente

Nous allons chercher d’obtenir un statut d’observateur pour les élections (démocratie politique) : Maxime. Il nous faudra ensuite assurer une formation de volontaires qui seront proposés par les paroisses. Nous allons également écrire à la SACO (service d’appui et de coordination) pour être enregistré auprès de la CENI (Commission électorale). Ces lettres seront signées par l’évêque ; pour la 1° correspondance.

Faire une conférence de presse et des émissions à la télévision nationale, la radio n ationale et les radios privées et les différents journaux pour présenter la commission et ses objectifs ;

Pour les mines et la distribution des ressources, contacter ITIE (initiative sur la transparence des revenus miniers) et publier les résultats (Charles): Voir comment l’argent reçu dans les CRD ( communautés rurales de développement) est utilisé dans la transparence et pour le bien de toute la population. Mais cela suppose d’abord la mise en place de commissions paroissiales actives.

Ne sont pas encore fait les rencontres avec le comité de lutte contre la corruption (Falcom) par une femme des fraternités à choisir le 7/5 et les contacts avec les juristes pour un groupe de réflexion (Raoul), avec les agents de la santé (Sœur Martine appuyée par Sr Laurentia et une femme des fraternités dans la santé). Madeleine Koundouno va organiser une rencontre avec les parlementaires chrétiens. Chaque responsable rédige rapidement un document présentant les buts de la commission avec les stratégies, les actions proposées et les moyens disponibles, qui sera signé par l’évêque, après lecture et corrections par chacun des membres de la commission.

Chacun de ces points sera le noyau d’une sous-commission qui sera animée par le responsable du document, qui cherchera 6 ou 7 personnes intéressées, engagées et suffisamment disponibles pour assurer ce travail, qu’il proposera à la prochaine réunion de la commission pour approbation. Nous demandons aux curés et aux conseils paroissiaux de nous proposer des volontaires

Pour notre participation à la société civile, Maxime va nous fournir les documents nécessaires.

Mise en place des commissions paroissiales : Raoul doit recontacter Enta, Maxime St Robert et Charles St Michel.. La commission justice et paix doit collaborer avec la pastorale sociale mais rester spécifique. Pour la pastorale sociale, l’équipe diocésaine de l’OCPH (Organisation Catholique pour la Promotion Humaine-Caritas) va passer dans chaque paroisse. Une lettre a été faite aux curés et conseils paroissiaux dans ce sens et sera communiquée au pèlerinage de Boffa, où l’on distribuera également le dépliant de la commission. Nous allons également collaborer avec le MICCG (mouvement des intellectuels et cadres chrétiens) pour qu’ils proposent leurs idées par rapport aux différentes sous-commissions à mettre en place. Nous proposons au MICCG une journée de réflexion sur Justice et Paix. Egalement avec la commission de la Jeunesse (prévue depuis longtemps). Et aussi la conférence faite par l’abbé Bernard Camara à Labé.Il faut à tout prix que les jeunes chrétiens soient présents les structures officielles et gouvernementales et les organisations laïques (emploi des jeunes, lutte contre la pauvreté, etc…) au lieu d’attendre que ce soit l’Eglise qui leur donne du travail, ce qui n’est pas possible. Le père Armel a fait le compte-rendu de la formation don née dans le diocése de Nzérékoré. Un formation semblable est prévue pour le diocèse de Kankan du 23 au 25 Mai et à Koundara du 12 au 15 juin. Les élèves de l’école de Coyah continuent leur réflexion sur la violence. Ils ont envoyé des dessins et textes au sujet de l’assassinat du frère Joseph qui ont été publiés dans la revue du diocèse. De même, les chrétiens de Koundara ont fait une marche pacifique contre la violence avec pancartes et banderolles ; Ils ont été très bien reçu par le préfet.

Travail avec les médias : Nous devons à tout prix nous organiser dans ce domaine. Pour un site, Maxime a la possibilité de recevoir le matériel et de l’installer dans ses locaux. Nous allons recueillir les adresses mails des différents médias, pour leur communiquer nos différents textes, en commençant par l’allocution d’ouverture et l’homélie finale de l’archevêque au pèlerinage de Boffa. Ces textes seront également déposés dans les boites du secrétariat pour que les personnes intéressées puissent en obtenir une photocopie dans chaque paroisse. Cet effort devra être prolongé par la suite.

Suivi de la conférence contre la corruption : La réflexion sera menée au sein de la sous-commission. Nous envisageons une journée contre la corruption, avec message de l’évêque et marche dans la ville.

Pré Préparation du 2° synode pour l’Afrique : le samedi 7 Juin de 9h à 16 h au collège Ste Marie de Dixinn ouverte à tous, minimum 4 personnes par paroisse (1 homme, 1 femme, 1 jeune homme, 1 jeune fille)




6ème réunion Justice et Paix, Conakry (L41, 10-6-2008)

La situation du pays

La mutinerie des militaires nous pose de nombreuses questions : Même si on leur doit de l’argent, est-ce normal de demander une somme si importante( 5.000.000 Fr) payée comptant et immédiatement, étant donné les problèmes économiques du pays et la pauvreté grandissante de toute la population. Car il faudra prendre cet argent quelque part, au détriment des actions de développement. Ne faudrait-il pas penser aux autres, surtout ceux qui n’ont pas de salaire et qui sont beaucoup plus pauvres? Quand on a déjà un salaire, est-ce normal de demander un sac de riz à 18.000 fr, alors que les autres, même les chômeurs ou ceux du secteur informel doivent le payer à 250.000 Fr. Et si ce sont des généraux qui ont détourné cet argent, est-ce au pays de rembourser ?

Est-ce normal d’utiliser les armes pour avoir ce qu’on désire et tuer des innocents ? Les armes sont faites pour protéger la population, pas pour la tuer. Et faut-il en profiter pour voler, violer et piller? Est-ce juste de demander en plus l’impunité pour tous ces actes. Et de faire sortir de prison sans jugement les responsables des tueries de l’année dernière ? Il n’y a plus de lois ni de justice dans le pays.

La conséquence, ce sont les grèves qui s’enchaînent : les enseignants, juste au moment des examens. Le personnel de la santé. Ils ont déjà demandé des mesures d’accompagnement. Mais quelles mesures d’accompagnement a-t-on prévu pour les petits métiers ou les paysans ? Et ils n’ont pas de salaires à augmenter, eux ! Quand on demande ses droits, il faut réfléchir et penser aussi aux droits des autres, surtout les plus pauvres.Maintenant, c’est la division dans tout le pays et le corporatisme : chacun pense à lui-même ou à son groupe et ne pense plus aux autres. Il n’y a plus le souci du bien commun. On ne fait plus confiance aux syndicats et autres organisations. Les partis politiques et toute la vie du pays est marquée par l’ethnocentrisme.

Il est nécessaire que la structure de veille (les chefs religieux), le conseil chrétien (œcuménique) ou la conférence épiscopale prennent la parole et propose des solutions. Il faut revenir aux valeurs morales et construire le pays sur le roc, pas sur le sable. Sinon le pays va se perdre. Les gens attendent cela.

Évaluation des actions menées

La formation des femmes catholiques a eu lieu à Bonfi le 17 mai. On a réfléchi en particulier à l’action des femmes de la rivière Mano pour la paix dans la sous-région. Une responsable justice et paix a été choisie par paroisse, pour former une commission au sein des fraternités. Il va falloir qu’elles se rassemblent maintenant et commencent à travailler

La commission de la jeunesse ne marche pas. On propose une récollection pour les membres du bureau pour réfléchir en profondeur et que chacun rentre dans son cœur pour réduire les tensions. Donner aux jeunes la possibilité de proposer leurs solutions. La misse en place d’une commission justice et paix pourrait faciliter les choses. Aborder ce thème aux cours des sessions bibliques des vacances.

Charles Quenum et Sœur Martine vont contacter la vie montante(Jean Garapaye et Henri Kourouma) et Raoul Soumah la légion de Marie(Félix Loua) qui ont des équipes qui se réunissent régulièrement, pour qu’elles aient une commission justice et paix, à l’exemple des fraternités des femmes.

Pour le statut d’observateur aux prochaines élections, ce n’est pas trop tard. Les personnes que nous venons de citer pourront y participer. Nous allons chercher un financement et finir de mettre au point le programme de formation. La formation sera assurée par diocèse.

Pour les mines et la distribution des ressources (ITIE), Raoul va chercher un contact et le suivi sera assuré par Charles. Utiliser la lettre de présentation de la commission L 40. De même, pour lutte contre la corruption : revoir Falcom et responsabiliser une femme (par Madeleine Koundouno).. Prévoir une manifestation le jour de la lutte contre la corruption (le 9 Novembre), avec une conférence suivie par les medias au Palais du Peuple et un mot de l’Archevêque. Organiser avec les jeunes un caravane de sensibilisation dans les quartiers.

Revoir la mise en place des sous-commissions chez les juristes( Raoul: contacter le bâtonnier Destephen), dans la santé (Sœurs Martien et Laetitia) et avec les parlementaires chrétiens (Madeleine Koudouno). Que chaque paroisse recherche et nous signale les personnes intéressées et commencer par des contacts personnels.

Notre participation à la société civile. Cela suppose que les laïcs chrétiens, en particulier les jeunes, s’engagent dans la société, personnellement et à travers les mouvements. Il serait souhaitable d’ailleurs que les mouvements et autres groupes chrétiens puissent entrer en tant que tels dans cette société civile, comme l’a suggéré d’ailleurs M, La Tortue, envoyé de l’ONU, lors de son passage en Guinée. Car pour le moment, elle semble se limiter aux syndicats et ONG.. Il faut nous renseigner davantage sur les conditions d’entrée et comment elle fonctionne. Charles va contacter Mr Diakhite, du conseil national des organisations de la société civile.

Mise en place des commissions paroissiales

En octobre, faire le lancement de l’année : que chaque paroisse envoie 4 représentants (un homme, une femme, un jeune homme, une jeune fille), choisis nommément à l’avance. Ces personnes seront chargées de lancer la commission dans leur paroisse. Préparer ensemble un programme d’action pour l’année, à partir des propositions d’actions des formations de cette année. Nous allons essayer de prendre en charge un permanent qui pourra les appuyer, passer dans chaque paroisse et les suivre, comme l’ocph l’a fait pour la pastorale sociale. Pour les medias, nous allons convoquer une conférence de presse à l’occasion de la déclaration de la conférence épiscopale. Chacun va contacter les journalistes qu’il connaît et les différents journaux et radios (à voir aussi avec Sosthène)

Formation à Kounadara

Les manques de paix et injustices :causes et conséquences

Dans la famille
  • La polygamie qui vient soit du besoin de main main-d'œuvre (tradition) ou du désir sexuel et de montrer puissance, richesse (polygamie moderne). On ne s’entend pas au niveau financier et moral. Conséquences graves pour l’éducation des enfants : ils ne travaillent pas à l ’école et deviennent voleurs ou drogués. Manque de responsabilité de la part du père.
  • Manque de travail qui entraîne la pauvreté, d’où problèmes de logement, nourriture, habillement. Mais aussi mauvaise gestion de l’argent de la famille.
  • Paresse de certains jeunes qui refusent le travail manuel et veulent tous être fonctionnaires, partir à l’étranger ou gagner de l’argent facile (vol, débrouille, drogue..)
  • On n’envoie pas les jeunes filles à l’école : on préfère les envoyer vendre au marché ou les garder pour les travaux ménager.
  • Manque de liberté pour la femme et mariages précoces pour avoir l’argent de la dot ou que la jeune fille reste dans la famille (tradition)
  • L’homme et la femme ne parlent pas ensemble(par exemple pour l’argent ou les sorties), ils ne travaillent pas ensemble(champ commun),
  • disputes : par exemple au moment de l’héritage, mauvais traitements des veuves et des orphelins
Dans la paroisse, CCB, mouvements
  • Manque d’engagement et de volonté de se former de certains responsables.
  • Manque de rencontres.
  • Dans les rencontres on ne parle que de cotisations, tenues, préparation des fêtes mais très peu des manques de paix ou des injustices, ou bien on ne fait que danser et chanter (jeunes) on ne parle pas de la vie des gens ou du quartier.
  • On s’aide seulement à l’intérieur du groupe on ne pense pas au plus pauvres de l’extérieur. Ethnocentrisme dans les groupes de jeunes ou de femmes.
  • On ne réconcilie pas les familles divisées.
  • Manque d’organisation et de travail en commun, refus des cotisations
Dans les quartiers
  • conflits entre éleveurs et agriculteurs. Les éleveurs plus riches donnent des pots de vins pour avoir raison. Les autorités les acceptent et même les encouragent. Les agriculteurs sont découragés et n’osent pas commencer les semences, ce qui entraîne pauvreté et famine.
  • divisions parce que chacun cherche son intérêt personnel: Par exemple un forage fait par une ONG récupéré par la mosquée : les autres gens du quartier n’ont plus d’eau. Egoïsme
  • Violences, vols à main armée, alcoolisme
  • Manque de vérité : un même terrain vendu à plusieurs personnes
Dans le travail
  • on favorise ses parents même s’ils ne savent pas travailler ou sont paresseux
  • travail mal fait, incompétence, manque de sérieux, retards, absences.
  • mauvais partage de l’argent gagné, on ne prend pas soin du matériel, on ne paye pas bien ses travailleurs ou ce qu’on achète, des commerçants et autres artisans demandent trop cher, dettes non payées
Au niveau du pays
  • détournements et impunité.
  • manque de responsabilité à tous les niveaux
  • grèves avec casse, vols et violences qui ramènent le pays en arrière.
  • vie de plus en plus chère
  • santé : manque de centres de santé et de médicaments
  • manque de vérité, fausses rumeurs, mensonges, délations
  • on compte plus sur les relations et le piston que sur le travail et la compétence.
  • Régionalisme
  • insécurité routière : mauvais état des routes et des véhicules, coupeurs de routes, surcharge.
  • manque de respect des lois et de dialogue social

Les actions à mener

Famille
  • prendre les repas ensemble pour se donner les nouvelles, tirer les leçons et programmer les activités de la famille.
  • Prier ensemble pour remercier Dieu
  • Eduquer les enfants dès le bas âge, les écouter et leur faire confiance,
  • Entre mari et femme, s’aider dans le travail, parler ensemble de toutes choses : les coutumes à garder, l’éducation des enfants, les sorties, l’argent, les activités et les autres décisions : cela suppose confiance et amour. Faire réfléchir les jeunes à méfaits de la polygamie.
CCB et paroisses

sensibiliser tout le monde à l’éducation des enfants. Dynamiser les responsables. Ne pas choisir seulement les grands. Ne pas avoir peur de les changer. Participer aux réunions et donner ses idées. Participer aux activités de justice et paix et autres, payer les cotisations pour aider les pauvres.

Dans les quartier

parler à tout le monde(relations sociales) avec une approche douce. Régler le problème des animaux qui mangent les plantations (voir le service d’agriculture, les amener à la fourrière, voir les chefs de quartiers et les policiers pour faire appliquer les lois). Sensibiliser les habitants sur les problèmes du quartier et voir ce qu’on peut faire ensemble pour mieux vivre.

Au travail

bien faire son travail, lutter contre le favoritisme et l’ethnocentrisme. Arriver à l’heure, pas d’absentéisme. Respecter les lois. Lutter contre le fatalisme. Donner des responsabilités aux femmes

Dans le pays

ne pas toujours affermir son ethnie. Pousser à l’honnêteté, lutter contre l’égoïsme. Oser dénoncer ce qui ne va pas, contrôler et demander des comptes-rendus. Surtout nous regrouper pour agir ensemble. ¨Participer aux revendications et marches de protestation. Pousser les jeunes à travailler au village et à ne pas quitter les pays ; créer des projets pour cela et leur donner une formation. Commencer petit ensemble, par nous –mêmes avec des membres courageux.




11ème réunion diocésaine de Justice et Paix (L57 - 24 mai 2009)

A présenter au curé et au conseil paroissial pour information et à travailler dans la commission paroissiale

Au cours de l’homélie (fête de l’ascension) le prédicateur a repris ces paroles des anges : ne restez pas à regarder le ciel. Annoncez la Bonne Nouvelle à toute la création ( pas seulement aux hommes : protégez aussi les animaux, les plantes et toute la nature : Il nous faut protéger la terre que Dieu nous a donnée : arrêter les feux de brousse, replanter les arbres que nous coupons, ne pas laisser les sociétés minières détruire nos sols à la recherche des minerais, les polluer et repartir sans rien remette en état.

Le Royaume de Dieu que nous devons restaurer sur la terre, ce n’est pas le Royaume d’Israel, c’est un Royaume de justice et de paix, d’amour , de pardon et de vérité (1° lecture). Et c’est possible, car Jésus nous a donné la force de l’Esprit Saint.

Selon l’Evangile, il s’agit d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus, pas seulement en paroles mais en actes, avec des signes qui parlent et libèrent les hommes. Pas seulement guérir les malades, mais chasser les esprits mauvais. Quels sont ces esprits mauvais ? ce ne sont pas les revenants ou les fantômes qui viennent nous déranger la nuit. Ce ne sont pas les génies ou les esprits des ancêtres. C’est l’esprit de méchanceté, l’esprit de jalousie, l’esprit de corruption, de mensonge, de paresse et de vol, le banditisme, la drogue et tout ce qui nous empêche de vivre comme des enfants de Dieu

« Le Seigneur travaillait avec eux » :Il s’agit de continuer le travail de Jésus : il a accueilli tout le monde. Il était l’ami des pauvres et des petits. Il a défendu les étrangers, les handicapés, les femmes, les enfants, les pécheurs, les paiens…. Il a redonné leur place dans la société aux lépreux et à tous les exclus, il a relevé ceux qui étaient écrasés. C’est ce travail que nous devons continuer aujourd’hui.

Comment agir ? Paul nous l’explique dans la 2° lecture : suivre fidèlement l’appel de Dieu, avec humilité, douceur et patience, dans l’amour en nous supportant les uns les autres, « avec l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix 

Rencontre de la commission

En 1°, nous avons étudié un livret sur la vie de famille et les droits de chacun, composé par Marc Fara Koundouno de Kountia.

Quelques exemples des activités des paroisses :

  • Bonfi : la commission est en place, avec le bureau. Il s’agit maintenant de motiver les membres :contacts pêrsonnels, visites, coups de téléphones, sensibilisation pendant les réunions de CCB ou de mouvements. Et commencer les actions le plus rapidement possible

  • Yimbaya : 1° action en faveur des enfants qui vendent au marché. Souvent on les frappe parce qu’ils ont perdu de l’argent. Nous les défendons et même parfois nous leur donnons l’argent perdu. N.B. C’est important de les aider, mais il faut agir sur les causes profondes et trouver des vraies solutions. Car ces enfants ne peuvent pas aller à l’école et ils sont exploités à cause de la pauvreté de la famille. Comment aider ces familles à trouver les moyens de vivre ? Comment envoyer ces enfants à l’école quand les écoles publiques sont pleines ? Car les écoles privées coûtent trop cher.
    2° action : Les femmes à qui leur mari ne donne pas l’argent de la dépense, parce qu’ils donnent tout à leur maîtresse. Ces femmes ont peur de réagir, pour ne pas être frappées ou punies. Comment les défendre ? Par nous-mêmes et en cherchant des amies qui peuvent les conseiller. N.B. Il est très important de faire connaître notre commission. Alors les gens qui ont des problèmes viendront d’eux mêmes poser leurs problèmes.

  • Kountiya : Il est très important de travailler en équipe. Sinon quand le respônsable part, plus rien ne se fait.
    1° action : Les gens qui ne sont pas fidèles et ne veulent pas s’engager dans le mariage religieux.
    N.B. C’est important qu’ils célèbrent leur mariage religieux, mais il faut aussi voir avec eux comment mieux s’aimer entre mari et femme et comment mieux éduquer leurs enfants. Pas seulement faire leur mariage.
    2° action : le soutien des veuves qui sont isolées et manquent de moyens.

  • Dubreka : Pour que les gens comprennent mieux ce qu’est la commission et s’engagent davantage, nous avons décidé chaque dimanche avant la messe de lire un document de Justice et Paix. N.B.Cest une bonne initiative. Il faut mener ensemble la formation et les actions : on ne peut pas attendre d’être complètement formé pour agir. Et c’est en agissant qu’on se forme : « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». En plus des délégués de chaque CCB, mouvement et groupe, il est important d’avoir dans la commission des pêrsonnes volontaires qui souvent sont plus motivées.

  • Entag : La commission est en place. Ils ont commencé à régler un problème d’héritage. Le curé était présent à la rencontre de même que le vice président du conseil paroissial (jusqu’à la fin). Nous les remercions bien Autres paroisses : relancer la commission à Hafia. Trouver un nouveau responsable à Taouya. Régler les problèmes entre les jeunes et le curé à Koloma, etc..

Les 3 formateurs ont fait ensuite le compte rendu de leurs passages dans les différentes paroisses.

Réflexions

Il est important de maintenir la séparation entre les 2 commissions justice et paix et pastorale sociale. Si on réunit les 2 commissions, les gens vont faire seulement des projets pour avoir de l’argent et laisser justice et paix parce que c’est beaucoup plus difficile. Pourtant , construire la justice et la paix c’est très important, il ne faut pas l’abandonner. Le pays en a besoin, et c’est nécessaire de défendre les droits des gens. Il faut donc une commission spéciale pour cela.

Comment faire avancer justice et paix ?

  1. Sensibiliser et convaincre les gens. Commencer à les former

  2. recenser les problèmes d’ injustice et de manque de paix au niveau de toute la paroisse

  3. choisir des actions précises et les moyens d’agir et commencer le travail. Commencer par mettre les groupes dont nous faisons partie à l’action, puis élargir. Nous avons à nouveau expliqué la feuille L 52 : comment lancer une commission paroissiale de justice et paix et remis des documents à photocopier et distribuer

Les moyens :

Chaque commission paroissiale doit trouver ses moyens pour travailler : aide du Conseil Paroissial, quête spéciale, cotisations, activités pour gagner de l’argent. Utiliser des moyens simples.

Mettre un bureau petit mais qui travaille et se partage les tâches : un(e) président(e), un(e) vice président(e), un(e) trésorier et un(e) secrétaire. Ne pas agir tout seul. Le président de la commission est membre du conseil paroissial. Dès que la commission est mise en place se présenter au curé et au conseil paroissial, mais aussi aux imans et aux chefs du quartier, pour se faire connaître et entretenir des liens d’amitié avec eux. Ainsi quand il y aura dès problèmes, nous pourrons aller les voir facilement. Et aussi pour agir ensemble avec toute la population. Car nous devons agir avec tous pas seulement entre chrétiens

Faire comprendre par tous les moyens l’importance d’agir dans nos familles, nos quartiers, nos lieux de travail et de loisir. En commençant par des petites actions. Pas seulement de venir à l’Eglise. Les chrétiens acceptent de s’engager dans l’Eglise mais pas dans la société. Combien y a–t-il de chrétiens chefs d’un des 75 partis politiques de Guinée ? Ou même membres de ces partis ? Combien de chrétiens sont responsables syndicaux ? Est-ce que les évènements de janvier-février 2.007 n’auraient pas dû nous réveiller ? Et l’évolution du pays depuis le 23 décembre 2.008 ? Qu’attendons-nous encore ? N‘avons-nous pas lu l’Evangile et vu l’exemple de Jésus ? Et ce que nous demande le concile Vatican 2 et le prochain synode pour l’Afrique ? Et le 4° objectif du plan stratégique de tous les diocèses d’Afrique de l’Ouest ?

Même si des gens sont partis au tribunal, on peut encore les conseiller pour qu’ils retirent leur plainte et arranger le problème à l’amiable. On a aussi donné l’exemple d’un propriétaire qui voulait chasser une veuve. On a été voir son iman qui l’a conseillé pour qu’il respecte les droits de la veuve et il a accepté. Et les contacts avec les commissariats pour confier les enfants arrêtés par la police à des ONG des enfants de la rue plutôt que de les mettre en prison. Pour les questions plus difficiles, on peut consulter la commission diocésaine :par exemple pour soutenir un orphelinat qui a des problèmes. Mais aussi chercher des personnes ressources autour de nous. Par exemple des avocats pour voir avec eux comment aider des gens en prison. Suivre les enfants dans nos quartiers pour ne se laissent pas prendre par la drogue. Voir comment aider les étudiants qui ont fini leurs études mais ne trouvent pas de travail, etc…

Après chaque réunion, faire un compte-rendu au curé et au conseil paroissial et envoyer un compte rendu écrit à la commission diocésaine. Le gros problème c’est le suivi et l’engagement. A nous de voir comment motiver les gens. Expliquer l’importance de justice et paix à nos prêtres, au conseil paroissial et aux responsables de CCB et de mouvements. Demander aux catéchistes d’en parler dans la catéchése. Chercher à travailler avec les autres groupes, comme St Vincent de Paul, Sant Egidio… Ne pas nous décourager. Il faudra beaucoup de temps pour que les gens comprennent. Parler en langue locale dans les réunions (soussou). Demander à quelqu’un du groupe de traduire si nécessaire.

Nous avons longuement parlé des activités de vacances dans les paroisses : choisir des enfants nécessiteux (voir le papier qui a été distribué). Que les candidats éducateurs se présentent rapidement

Les fomrateurs ont réfléchi à la marche de la commission diocésaine. Le 21 juin on fera l’évaluation du travail de toute l’année. On a noté le manque de suivi de nos rencontres avec les autorités (ministres…) et aussi des séminaires et des formations que nous avons données sur le travail avec les élus et les engagés dans la politique, le problème des migrants, la société civile, la corruption, etc…Les sous-commissions n’ont pas démarré (juristes, personnel de santé, enseignants…). Nous avons fait le programme des prochaines tournées dans les paroisses et préparé les documents à distribuer. Nous demandons les adresses mails pour envoyer ces documents aux personnes intéressées.

Prochaine réunion de la commission diocésaine : dimanche 21 juin à 9 h à St Pierre et Paul de Bonfi




14ème réunion diocésaine de Justice et Paix - 21 juin 2009 (L62)

Etaient présents à la réunion les délégués de Bonfi, Enta, Nongo, Kountiya, Sonfonia, Koloma, Km 36, Hafia, simbaya et Yimbaya. -La 1° partie de la rencontre a été consacrée à la rédaction du document sur la situation du pays qui a été envoyé depuis dans les paroisses et les boites mail.

A l’homélie (Evangile de la tempête apaisée) le prédicateur a rappelé que notre pays est en pleine tempête. Mais que Jésus peut apaiser la Guinée comme il a apaisé la mer. Et dominer toutes les forces mauvaises. A condition que nous lui fassions vraiment confiance, sans douter. Et que nous continuions son travail de justice et de paix pour construire une Guinée nouvelle. Où tous auront leur place, et d’abord les pauvres et les petits de toutes sortes.

Après la messe, nous avons fait le tour des paroisses. Dans quelques paroisses, il n’y a pas encore de commissions mais seulement un bureau ! Là où la commission existe, les gens viennent difficilement, si bien que la commission n’agit pas. Beaucoup de gens n’ont pas encore compris ce qu’est une commission justice et paix, y compris les prêtres. Au point que certains bloquent même le lancement ou le travail de la commission. D’autres veulent l’intégrer de force à la commission de pastorale sociale, si bien que le travail de libération, d’éducation aux droits humains et de défense des personnes, comme Jésus l’a fait tout au long de sa vie, n’existe pratiquement pas. On se limite à des actions caritatives, très importantes mais insuffisantes : visites, distribution d’argent de médicaments ou de nourriture..

Malgré tout il y a des actions qui se font. Signalons, à titre d’exemple, le soutien d’un orphelinat à Matam avec les scouts, la réconciliation de 2 familles chrétiennes et la réinsertion d’un enfant dans sa famille (il avait fui le foyer quand sa mère s’était remariée à Nongo), etc…Une autre chose importante. A Enta, ils ont pris contact avec les autorités de quartier, pour présenter la commission et ses buts, et commencer à travailler ensemble. En particulier avec la gendarmerie et les commissariats en faveur des enfants arrêtés.

Nous avons noté en conclusion la nécessité de travailler avec le conseil paroissial, d’informer les prêtres et de leur expliquer l’importance de l’action pour la justice et pour la paix, de commencer à travailler avec les volontaires, même s’ils ne sont pas nombreux (les scouts, une CCB, des amis…), mais en cherchant à attirer d’autres personnes peu à peu. Sans les forcer , mais par la force de nos actions et la qualité de notre engagement. Comme disait Jésus (mat 5) : « Que les hommes voient vos bonnes actions et qu’ils rendent grâces à Dieu. »

Evaluation de l’année.

Nous avons d’abord remarqué à l’unanimité que les formations sont très importantes, elles ont été très bien faites,. Le problème c’est le manque de motivation des gens. Nous avons cherché des solutions : -intensifier la formation des membres de nos commissions. Nous avons reçu suffisamment de documents pour cela. Mais il faut les lire et les travailler -demander à nos prêtres de parler de la Justice et de la Paix et de leur très grande importance dans la situation actuelle du pays. –faire comprendre aux volontaires que c’est un engagement chrétien pour sauver nos frères. Ils ne seront pas payés, il n’y a pas d’intérêt matériel immédiat. Mais d’abord nous avons dans notre coeur la joie de répondre à l’appel du Seigneur et de faire son travail. Nous avons la joie de libérer nos frères. En réunion, nous apprenons à réfléchir, à nous organiser et à agir efficacement. Et cette formation peut beaucoup nous servir dans notre famille, dans notre travail et dans toute notre vie. En plus nous avons des nouveaux amis, nous créons des relations entre nous. Et nous acquérons de l’expérience.

La question est : comment motiver les gens? Il ne faut pas compter sur les annonces à la fin de la messe quand les gens sont fatigués. Ce qui compte, ce sont les contacts personnels et l’amitié. A nous de parler avec ceux qui nous entourent pour leur montrer l’importance de cette action et les pousser à s’engager.

Pour l’année prochaine. Dès maintenant, il faudrait prendre des contacts avec les gens des radios et des journaux pour pouvoir faire des émissions et des articles sur justice et paix et les signaler à la commission.

C’est important que les animateurs passent dans les paroisses pour organiser les commissions, comme cela s’est fait cette année.. Nous arrêtons pendant les vacances, mais nous reprendrons dès la rentrée. De même, les formations ont été très bien faites et sont très importantes. Il faudra les reprendre l’année prochaine.

Pendant les vacances, la principale activité ce sera les centres aérés pour les enfants des quartiers de 7 à 15 ans. Nous allons envoyer un papier de rappel pour que les paroisses intéressées se mobilisent. Les éducateurs volontaires doivent se signaler tout de suite. Les formations auront lieu les week-ends des 10, 17 et 24 juillet à Sonfonia (foyer de l’espérance)

Pour mobiliser les gens, après la réunion mensuelle de la commission, il serait bon de lire aux annonces les actions menées, par les CCB et les différents groupes, pour que les chrétiens sachent ce qui a été fait et trouve le courage de se joindre aux actions. On annoncera aussi l’action choisie pour le mois suivant. Sans oublier d’envoyer le compte-rendu à chaque fois à la commission diocésaine.

Bon travail à tous




8ème réunion justice et paix - commission diocésaine - Septembre 2008 (L44)

Comme décidé à la 7° réunion du 11-7, nous avons tenu notre rencontre dans une paroisse, à Notre Dame des Monts à Hamdalaye. Dans son homélie, le père Armel, à partir des textes du 26° dimanche A, a expliqué la nécessité pour tout chrétien de s’engager pour la justice et la paix, à la suite et à l’exemple de Jésus lui-même, l’ami des petits et des pauvres. Le défenseur des femmes et des enfants, des étrangers, des pécheurs et des prostituées. Lui qui s’est abaissé jusqu’à la mort des esclaves. Lui qui n’a pas cherché à défendre ses propres droits pour son intérêt personnel(Phil 2). Au contraire, il a défendu les droits des écrasés, des méprisés, des persécutés et de tous ceux qui souffraient et dont les droits n’étaient pas respectés. Jésus est venu apporter le Royaume de Dieu sur terre, un Royaume d’amour et de vérité, un Royaume de pardon et de liberté, un Royaume de justice et de paix.

Après la messe, nous avons retrouvé le conseil paroissial, les responsables de CCB, groupes et mouvements et les chrétiens volontaires. Le secrétaire de la commission a présenté la commission. Ensuite, on a répondu aux différentes questions des participants. Nous avons donné des exemples concrets d’actions possibles, à partir de ce qui se fait dans les autres paroisses. Notons parmi les questions posées : comment travailler avec les musulmans ? Quel type d’actions mener face aux disputes au marché, les problèmes de terrain, les enfants abandonnés, le manque d’entente dans les familles, les vols et détournements d’argent, etc…

Nous avons ensuite distribué un document de travail : comment lancer une commission paroissiale de justice et paix et comment faire une réunion de justice et paix (L 28). Nous avons proposé :

  1. de mettre en place une commission provisoire avec si possible un représentant de chaque CCB, groupe ou mouvement actif.

  2. recenser les injustices et les manques de paix que vivent les gens au niveau de la paroisse.

  3. travailler les documents reçus depuis l’année dernière (voir chez le curé) et à partir de là , assurer une formation aux personnes intéressées

  4. parmi tous les problèmes recensés, choisir celui qui semble le plus important et le plus préssé et commencer à agir.

Nous allons profiter de la prière du chapelet en CCB, pour informer et sensibiliser les chrétiens à l’importance de justice et paix. Et leur faire comprendre que la commission agit pour tous, pas seulement pour les chrétiens.

La conclusion a été apportée par la responsable des relations avec les pouvoirs publics, qui a insisté sur les droits de la femme et l’importance de leur participation. Après un bon repas offert par la paroisse, la commission diocésaine a travaillé jusqu ’au soir.

Les activités de vacances : Pour la formation d’observateurs indépendants aux élections, CRS va nous aider à contacter IFES. Pour la question de l’utilisation des ressources minières, Raoul va continuer sers contacts avec les personnes concernées et le journal l’Aurore. Madeleine a commencé à rédiger les Termes de Références de la sous-commission : laïcs en situation de responsabilité (contacts avec les pouvoirs publics). Charles a présenté la commission justice et paix à la session biblique des jeunes à Coyah. Les messages étant arrivés en retard, Madeleine n’a pas pu participer à la rencontre d’Accra sur les trafics humains : trafic des enfants travailleurs vendus et réduits en esclavage, trafic des émigrants par des passeurs sans scrupules ; trafic des femmes dans la prostitution, trafic d’organes humains, etc…Nous attendons les compte-rendus de cette session pour pouvoir nous mettre à l’action dans ce domaine. A Lab é, a eu lieu une grande conférence avec participation des autorités civiles et musulmaes, sur le thème : jeunes et justice et paix. Les problèmes de justice et paix ont également été abordés au cours de la rencontre des fraternités des femmes catholiques.

Monseigneur Vincent a abordé les problèmes de l’école au cours de son Homélie du 15 Aout. La commission a assuré la distribution de ce message très important aux journaux et radios libres, aux syndicats, partis politiques, ambassades, ONG et représentants de la société civile. On peut recevoir ce message, comme tous les suivants, par mail. Nous allons faire une liste. Envoyez votre adresse mail, celles de vos amis et celle des personnes importantes à contacter à armelduteil@yahoo.fr). On peut aussi se procurer ces messages au secrétariat de l’OCPH ou celui de l’Archeveché près du marché Niger, au frais de la photocopie.

Le père Armel a participé à une formation sur la non violence active, dans la ligne de Gandhi et Martin Luther King : recherches d’actions non violentes. C’est un moyen d’action très important pour nous et nous aurons certainement besoin de nous former dans ce domaine.

Les Nations Unies ont mis en place un programme de 10 ans : décennie internationale de formation à une culture de la non violence et de la paix, au profit des enfants du monde (2.001 à 2.010). Il nous reste encore 2 années pour agir dans ce sens. La coordination internationale a préparé une déclaration avec l’Unesco. Nous allons chercher à faire réfléchir et agir dans ce sens, en particulier avec les parents dans les familles, les enseignants dans les écoles et les éducateurs dans les quartiers. Pour que non seulement l’éducation des enfants se fasse sans violence, mais qu’il soient formés eux-mêmes à la non-violence. 4 associations guinéennes sont déjà entrées dans cette coordination. Les membres de la commission ont reçus des documents à étudier, et à la prochaine réunion nous déciderons de ce que nous allons faire.

Pour la nouvelle année pastorale

La commission diocésaine se réunira une fois par mois à partir de 9 h, dans une paroisse, en tournant. Chaque membre devra avoir travaillé le compte-rendu de la réunion précédente et les documents distribués et fait le travail demandé à chacun. Pour les formations, il n’est pas possible d’organiser des séminaires chaque semaine ! A chacun de se former personnellement. Des documents sont disponibles au bureau de l’OCPH pour cela.

On a rappelé la liste des différentes sous commissions :

  1. démocratie,, société civile et observation des élections

  2. utilisation des ressources minières (ITIE)

  3. justice et lutte contre la corruption

  4. doctrine sociale de l’Eglise

  5. laïcs en situation de responsabilité

  6. communication. Chaque responsable de sous commission devra rédiger le plus vite possible les termes de référence de sa sous-commission

Mise en place des commissions paroissiales : Nous allons commencer par les paroisses que travaillent déjà : Ste Rita, Nongo, Lambanyi, St Etienne, Saint Cyprien et St Joseph Ouvrier où les premières bases ont été posées. Nous attendons les invitations des autres paroisses.

Nous allons faire connaître le message aux jeunes de notre évêque et le faire travailler, qui aborde en particulier la question du 2° synode pour l’Afrique : réconciliation, justice et paix. Réponde aux questions, passer à l’action et préparer les rencontre de Noel pour le Bagatai et de Pâques pour Conakry.

Les responsables justice et paix de Conakry et Nzérékoré vont participer à un colloque au Bénin sur la question des migrations. Le père Armel animera un panel sur le thème : la communication pour éduquer au bien intégral de la personne. Bilan des expériences vécues. Nous avons pris un temps pour réfléchir à cette question importante et chacun a apporté ses idées.

Nous travaillons à la composition du calendrier 2.009 du diocèse, et aussi d’un pagne de Noel, sur le thème de la justice et la paix, avec des citations du document pour le 2° synode pour l’Afrique.

Notre blog internet est maintenant ouvert : http://justice.paix.guinee.free.fr/ . Le faire connaître autour de nous et demander aux gens d’écrire leurs commentaires, pour permettre une participation de tous et un approfondissement de la réflexion.

Nous avons un logo. En voici l’explication : La croix s’est enracinée dans la Terre de Guinée pour y semer la justice de Jésus. Et celle-ci a donné naissance à la colombe de la paix qui s’envole pour le bonheur de tous les guinéens. Au temps de Noé, après le déluge, la colombe est revenue avec un rameau d’olivier, pour commencer une humanité nouvelle (Gen 8, 11). Et la colombe du Saint Esprit est descendue sur Jésus à son baptême(Mt 3, 16)

Nous avons lu un certain nombre de compte-rendus, en particulier celui des formations organisées par la commission paroissiale à Kountiya (juillet et août). Nous les félicitons. Maintenant il s’agit de passer à l’action. Lu aussi une déclaration des enfants des disparus du camp Boiro. De même qu’une demande de soutien de l’aprocidef : Association pour la promotion de la culture islamique des droits des enfants et des femmes, pour une meilleure implication de tous les croyants dans la préparations des élections législatives. Cela rejoint nos propres efforts.

A la session des prêtres pour le lancement de l’année pastorale, Monseigneur nous a demandé de présenter le travail de la commission, de même que la session de formation des religieux du 2 Février

Rencontre à St Kisito (km 36) le dimanche 12 octobre : questions posées

  1. Doit-on travailler au niveau personnel, à 4 ou 5 ou en grand groupe : réponse : à tous les niveaux. Le travail dans la CCB et la paroisse demande un engagement personnel de tous.

  2. Comment agir auprès des responsables ? Au niveau des chefs de quartier, la commission paroissial fait d’abord un travail de réfléxion av ec toutes les personnes volontaires musulmans comme chrétiens. Ensuite, une délégation mixte va rencontrer le chef de quartier. Pour les autorités supérieures, consulter la commission diocésaine.

  3. Comment travailler avec les musulmans : si on se rencontre pour discuter de religion, nous ne nous entendrons pas. Si c’est pour agir pour la justice, la paix et le bien de tous, on peut se comprendre.

Bon courage à tous. Nous attendons de vos nouvelles




Commission dicoésaine de Pastorale sociale, octobre novembre 2009 (L65)

Les rencontres diocésaines ont lieu le 3° dimanche de chaque mois. Les dernières ont eu lieu à Nongo le 11-10 et le 15-11 à Coleah. La prochaine rencontre est prévue le 20 décembre à la paroisse Sainte Odile de Simbaya.

A chaque fois, nous avons rappelé comment lancer et animer une commission (voir la feuille L 52). La commission élabore un plan d'action, mais ce ne sont pas seulement les membres de la commission qui doivent agir, ce sont tous les chrétiens de la paroisse, en lien avec les autres habitants du quartier. C'est pourquoi dans la commission, il y a un délégué de chaque CCB, groupe et mouvement de la paroisse. En effet, ce sont tous les chrétiens qui doivent aider les pauvres et participer au développement du pays. Pour le recrutement, on ne peut pas se contenter des annonces, il faut voir les gens personnellement pour les motiver. Par exemple, à Taouyah, une commission a été mise en place, mais les gens ne venaient pas. Les responsables ont décidé de faire le tour des CCB et mouvments, un par un, le jour de leurs rféunions, pour leur expliquer à nouveau les butes et l'importance de la commission. Nous avons cherché comment impliquer spécialement les jeunes. Pour la formation, nous avons distribué suffisamment de documents. Il suffit de les lire et de les travailler. Et de les multiplier pour chacun des membres.Chaque mois, après la rencontre diocésaine, faire un compte-rendu des activités, au moment des annonces.

Plans d'action

A Lambanyi, pour les 3 mois à venir ils ont décidé d'agir pour les veuves, les orphelins, les déshérités (un groupe-cible chaque mois). Nous avons déjà envoyé par mail et dans les paroisses sur papier le plan d'action de Taouya (CCB Jean Bosco). Nous attendons les autres plans d'actions de cette année avec impatience.

Actions menées

A Ste Rita-sangoya: Au moment des fêtes de Pâques et de l'Assomption, le conseil paroissial a remis à la commission de l'argent (90.000 Fr qui a été distribué à 3 veuves), du riz, du savon et des fruits qui ont été distribué à des nécessiteux recensés dans les CCB. A Kountiya, visite dans les prisons de Coyah et Dubreka, Projet de jardin potager pour les femmes. A Taouya, cours de rattrapage scolaire (lecture, calcul) dans une école du quartier, avec l'accord de son directeur, ouvert à tous les enfants. Dans de nombreuses paroisses, visites aux malades: à ce sujet nous avons dit qu'il est important de travailler avec la Légion de Marie et les CCB. Et aussi d'accompagner le prêtre ou le laïc choisi quand il va donner la communion. Beaucoup de commissions ont participé aux centres aérés (voir La lettre Justice et paix: L 64) Nous nous sommes rendus compte que de nombreux enfants ne sont pas éduqués et sont abandonnés. Beaucoup sont pauvres et ont faim. Même ceux qui vont à l'école sont mal enseignés. Nous avons ouvert une école privée à Kountiya après le centre aéré, à la demande des parents.

Nous avons écouté le frère Martin des foyers St Joseph qui nous a expliqué le travail auprès des enfants de la rue (8 foyers), garçons et filles, les malades du SIDA, femmes rejetées et personnes âgées sans soutien. Bien sûr les majorité des personnes aidées sont des musulmans d'aimer tous les hommes sans distinction

Nous avons noté l'importance de travailler ensemble, commissions de justice et paix et de pastorale sociale. Et aussi avec toutes les personnes de bonne volonté quelle que soit leur ethnie, leur religion ou leurs opinions. Et d'être en contact en particulier avec les autorités locales, les personnes ressources du quartier et les imams

Les moyens

Ils sont nécessaires pour travailler. Pour cela, il y a les cotisations, le soutien de la paroisse , la vente d'objets de piété ou d'autres choses (journaux, lectures du dimanche,gâteaux…), les quêtes spéciales, les AGR: par exemple à Sainte Rita ils fabriquent du savon liquide qui leur a rapporté 775.000 Fr. Ils viennent de commencer une 2° fabrication et grâce aux bénéfices pensent lancer un projet de teinture. Il est important de faire preuve de dynamisme et créativité. Mais il y a beaucoup de choses que l'on peut faire, même sans argent: par exemple visiter et encourager les malades ou les prisonniers, faire des cours d'alphabétisation ou de soutien scolaire. Et si nous lançons des projets pour la caisse de la commission, il faut aussi lancer des projets pour aider les pauvres à gagner de quoi vivre.




Agir sur les causes

A Conakry, en Guinée, des jeunes des quartiers populaires se sont révoltés, car rien n’est fait dans leurs quartiers. Il n’y a ni eau, ni électricité. La plupart des jeunes ne trouvent pas de travail, même ceux qui ont terminé l’Université. Toute la famille vit dans une grande situation de pauvreté. Et pendant ce temps-là, ils voient dans d’autres quartiers de grandes et belles villas en construction. Leurs propres quartiers sont traversés sans cesse par des voitures de luxe. Alors ces jeunes ont commencé à jeter des cailloux sur ces voitures. Ils ont fait des barricades et brûlé des stations services. On envoie les policiers et les militaires pour les chasser. Les gens qui apprennent cela disent : « Les jeunes sont violents. Ce sont des casseurs. Ce qu’ils font n’est pas bon. Ce n’est pas une solution ».

C’est vrai que ces jeunes sont violents. Mais il faudrait réfléchir un peu plus et voir les causes de cette violence, pour pouvoir y trouver des solutions appropriées. Et d’abord, ne faudrait-il pas analyser la situation en profondeur pour voir les causes de cette violence et d’où elle vient exactement ?

C’est vrai que ces jeunes ont cassé des pare-brises et incendié des stations-service. Mais pourquoi ? Parce que ce sont des symboles d’ilots de richesse et de luxe dans un monde de pauvreté. Et ces jeunes savent que souvent cette richesse est mal acquise. Elle est acquise sur leur propre exploitation. Et même très souvent à coups de détournements et de corruption.

Ils ont cassé des pare-brise. Mais la souffrance de ces jeunes et de leurs familles, la pauvreté continuelle, la faim ininterrompue, n’est-ce pas une violence plus grave ? Même si ces profiteurs et exploiteurs sont polis et n’insultent personne, n’est-ce pas eux qui sont les vrais violents ? N’est-ce pas contre cette violence institutionnalisée qu’il faudrait d’abord lutter ? Pour changer les structures de la société qui exploite les plus faibles et les plus pauvres. Tant qu’on n’aura pas agi sur les causes, c’est-à-dire ces grands écarts sociaux causés en plus par le comportement égoïste de ceux qui sont bien placés, les gens deviendront de plus en plus violents.

On a envoyé l’armée rétablir le calme. On dit : « la paix est revenue ». Est-ce vraiment cela la paix ? Que vaut une paix sans justice ? Que penser d’une paix construite sur la peur et la répression ? Est-ce que là aussi il n’y a pas violence ? Et en plus, c’est la violence du plus fort ! Peut-on construire la paix en écrasant le plus petit et le plus pauvre, qui sont déjà écrasés par des conditions de vie inhumaines ? Est-ce normal de faire taire par la force la voix de ceux qui ne demandent qu’à vivre ? Surtout quand ils se trouvent méprisés par des gens égoïstes, orgueilleux ou simplement insouciants. Et que ces jeunes ont l’impression que seules la peur et la violence pourront réveiller ces gens et leur faire prendre conscience des problèmes des plus pauvres.

Mais il reste une 2ème question : Même si cette violence s’explique facilement, est-elle la meilleure solution pour résoudre les problèmes ? Car la violence entraîne la répression et une violence encore plus forte. Le Christ disait : « Celui qui agit par l’épée, mourra par l’épée » (le coupe-coupe). Il faut à tout prix faire quelque chose contre les situations d’injustice. Mais quelle est la meilleure méthode pour agir en profondeur sur les causes de ces injustices et transformer la société ?

Et c’est là que nous rencontrons la non violence. Ce n’est pas de la passivité ou de la peur, ni une acceptation de l’état de fait, mais une non violence active. Nous connaissons les exemples célèbres de GANDHI qui a ainsi obtenu l’indépendance de l’Inde. Celui de Martin Luther KING qui a obtenu le respect des droits civiques des Noirs aux Etats-Unis. Celui des Philippines où une action non violente a fait tomber la dictature de Marcos. Et nous savons que Gandhi a commencé son action en Afrique du Sud. Les exemples d’actions non violentes efficaces ne manquent pas en Afrique non plus.

Ces actions non violentes peuvent amener une paix véritable et nous mettent dans une situation favorable pour trouver des solutions à nos problèmes, en agissant sur les causes profondes. Ce sont aussi ces actions qui permettent une réconciliation véritable. En effet, dans la non violence active, on ne cherche pas à avoir raison, encore moins à vaincre l’adversaire. Au contraire, on l’accepte tel qu’il est et on cherche à comprendre ses motivations. On croit qu’il est capable de réfléchir, de se mettre en cause et de changer son comportement. Et nous-mêmes, en même temps, nous nous mettons en cause et nous cherchons à nous convertir et à avancer ensemble. Ainsi on arrive à une vraie réconciliation.

N.B. Il faudra se former plus largement –et mieux -à la non violence active.




Commission Diocésaine Justice et Paix Mai 2010 (L72)

Parole de Dieu : Messe de l'Ascension

Le père Armel a relevé les paroles des anges aux disciples: "pourquoi restez-vous à regarder le ciel ?". Jésus reviendra, mais en attendant; il nous faut construire son Royaume, un Royaume d'amour et de vérité, de justice et de paix. Jésus est monté au ciel, mais il est avec nous jusqu'à la fin du monde. Il nous donne la force de l'Esprit Saint pour apporter l'Evangile et libérer nos frères, dans toutes les nations…et apporter la paix dans toute la nation, pour tous. A nous de continuer ce que Jésus a fait, dans la joie comme les disciples, et pour apporter la joie de Dieu aux autres. Jésus a prié, il a annoncé l'Evangile, il a guéri les malades et aidé les gens. Mais il a aussi libéré et défendu les gens: les femmes, les enfants, les étrangers, les pauvres et les petits, les étrangers, les pécheurs et les paiens. Nous devons relire tout l'Evangile dans ce sens. Et Jésus nous demande de nous engager en particulier dans la vie du pays, comme Monseigneur Vincent nous l'a demandé à Boffa: Nous prions pour le pays. Pour que la campagne électorale annoncée se passe dans la paix. Pour que les élections qui vont suivre se déroulent sans tromperie. Pour que les vrais perdants acceptent les résultats des élections. C’est à vous, laïcs chrétiens d’agir pour cela : en entrant dans les partis politiques et en participant à l’élaboration et à l’étude des programmes. Le choix de votre candidat doit être fait non pas à partir de son ethnie ou de sa religion, mais à partir de son programme et de sa personnalité, en voyant ce qu’il a fait dans le passé."

Tour des paroisses; A Coyah

Dans la commission, il y a des délégués des CCB et des mouvements. Ils se forment en travaillant les documents reçus. Ils ont travaillé ensemble avec la pastorale sociale et la Légion de Marie à la prison, ce qui est très bien. Ils ont apporté un repas aux 85 prisonniers, ce qui leur a permis de parler avec eux et de connaître leurs problèmes. Grâce à cela, ils ont pu faire libérer 2 prisonniers, qui étaient retenus depuis plusieurs années, parce qu'ils ne pouvaient pas payer les 300.000 FG de leur amende. Ils ont réconcilié 3 fidèles qui mettaient la division dans la paroisse. Ils ont recensé des pauvres et des handicapés chrétiens: "c'est bon, mais il faut maintenant recenser les musulmans, car nous devons aider tout le monde. Et il ne suffira pas de les aider matériellement, il faudra chercher à connaître leurs problèmes, les organiser et les défendre. Ensuite, pour aider quelqu'un, il faut voir d'abord ce qu'il peut faire par lui-même et le soutenir pour cela"

Les autres paroisses ont aussi parlé de leur travail et de leurs difficultés:Nongo, Bonfi, Sangoya, lambanyi,etc.. A partir de là, on a rappelé les conditions pour mieux travailler: continuer à sensibiliser les gens et leur expliquer le travail de la commission. Chercher à avoir un délégué de chaque CCB, chaque mouvement et chaque groupe dans la commission, mais ne pas attendre pour commencer le travail que toutes les conditions soient remplies, multiplier les documents et les travailler (faire des rencontres de formations), faire les compte-rendus des réunions diocésaines, annoncer l'action du mois à tous les chrétiens au moment des annonces, introduire des musulmans dans la commissions; travailler avec la pastorale sociale, la Légion de Marie, Sant Egidio et tous les volontaires, chercher à bien connaître les problèmes des gens pour mieux les défendre, ne pas se décourager et s'appuyer sur la prière, renouveler les membres quand les premiers ne viennent plus, impliquer le curé et le conseil paroissial, présenter les membres de la commission à toute la paroisse et aller voir les chefs de quartier les autres autorités (policiers, gendarmes..) et les imams.

Quand nous allons voir un musulman, nous n'allons pas le voir pour parler de religion, mais en tant que frère, citoyen et ami. Pour voir ensemble les problèmes du quartier et voir ce qu'on peut faire ensemble. Pour réconcilier les gens, il faut d'abord les mettre en confiance et chercher des intermédiaires qui peuvent être écoutés. Nous avons donné des exemples de ce que nous avons fait dans ce sens.

Mais dans tout cela, le plus important c'est l'exemple que nous donnons, personnellement et dans nos CCB. Car les actions sont plus fortes que les paroles.

Nous avons vu comment faire un plan d'action (voir la feuille L 52); D'abord, faire une enquête: Quelles sont les injustices autour de nous? Quelles sont les personnes qui ont besoin d'être défendues?. On fait ensuite la synthèse des réponses. Puis ont fait le tableau des actions à mener, en commençant par les pmlus plus importantes et les plus urgentes, mais sur lesquelles nous pouvons vraiment faire quelque chose.

Dans le tableau, on note le mois, le groupe cible, les actions, les moyens, les méthodes, les personnes ressources avec qui agir,et enfin les personnes qui pourront continuer l'action à la fin du mois

Nous avons ensuite à l'engagement du chrétien dans la société, et en particulier quoi faire pendant la campagne électorale et quel suivi apporter aux élections. Pour cela, nous avons distribué l'homélie de Monseigneur Vincent à Boffa et la prière pour le pays.


Commission Justice et Paix et Pastorale sociale 14-06-2010

Les 2 commissions se sont réunies ensemble à St Augustin de Taouyah, pour évaluer le travail de l’année pastorale. Les représentants des différentes paroisses ont fait leur compte rendu d’activités, en expliquant les problèmes rencontrés et les solutions trouvées. (voir les différents compte-rendu de cette année)

Justice et paix :

  • Sensibilisation et formation pour la préparation aux élections : vérification des inscriptions, réflexions sur les programmes, participation aux élections, acceptation des résultats, etc…

  • Travail dans les prisons

  • Lutte contre les animaux errants

  • Réconciliation dans les familles, les CCB et les quartiers…

Pastorale sociale :

  • Recensement des veuves et orphelins, des handicapés et autres personnes en difficultés,

  • Distributions de vêtements, d’argent, de nourriture et de médicaments

  • Soutien financier et psychologique aux malades

  • Actions pour les mendiants et handicapés et leurs enfants à la cité de la solidarité. Réconciliation

  • Retour d’étrangers dans leur pays

  • Interventions dans les prisons

  • Petits projets : fabrique de savaon à Simbaya (St Etienne) et à Songoya (Ste Rita) ; projet de boulangerie ; soutien aux femmes vendeuses au marché, jardin potager, garderie d’enfants

  • Soutien scolaire

  • Salubrité dans les quartiers (cette action est très importante et devra être reprise : il vaut mieux prévenir que guérir : aider à la santé sans attendre que les gens soient malades.

Cela a permis d’aboutir aux conclusions suivantes :

Le fonctionnement des commissions

  • Ce qui compte, ce n’est pas le nombre, c’est l’engagement et la disponibilité de chacun. Et cet engagement doit se construire sur notre foi, la Parole de Dieu et l’amour de nos frères et de nos sœurs.

  • Cette année a marqué un progrès, par rapport à l’année dernière. On a intensifié la sensibilisation, pour mieux faire comprendre le but des commissions. Les commissions se sont ouvertes à de nouvelles personnes, en particulier des autres religions. Les responsables ont pris contact avec les autorités de quartier et les chefs religieux musulmans (imams). Les commissions ont établi des plans d’action, en proposant une action par mois. Mais il faut reconnaître qu’il reste encore beaucoup à faire.

  • Beaucoup de gens sont encore réticents. Il va donc falloir intensifier le travail de sensibilisation dans les paroisses. Pour cette sensibilisation, on peut organiser des conférences ou des réunions. Mais souvent les gens ne viennent pas. Il vaut mieux profiter des moments où les gens sont déjà rassemblés. Par exemple à la messe, au moment des annonces, et aux réunions ordinaires du Conseil paroissial, des CCB et des mouvements Pour cette sensibilisation, tous demandent que l’année prochaine, les formateurs continuent les tournées dans les différentes paroisses, le dimanche. Et que l’on passe dans toutes les paroisses, y compris celles qui n’ont encore rien commencé, et pas seulement dans celles qui ont répondu aux appels. Mais pour cela, il va falloir trouver des fonds, pour la prise en charge des déplacements. Et aussi que les commissions qui travaillent bien aident les paroisses voisines à lancer et organiser leurs commissions. Pour cela, on propose de chercher dans ces paroisses une ou 2 personnes ressources qui pourraient parler aux autres pour lancer la commission.

  • Il faudra continuer à s’ouvrir aux personnes des autres religions et ethnies, en leur donnant une place plus grande dans les actions que nous menons. Cela devra aller jusqu’à leur proposer de faire partie de la commission.

  • Il faudra aller plus loin que les simples contacts avec les autorités locales et imams. Et mettre en pratique ce que Monseigneur Vincent a demandé plusieurs fois : Une union sacrée des religions en Guinée. Les actions communes que nous avons menées pour la préparation des élections devraient nous y aider, à condition de continuer d’agir dans ce sens

  • Les plans d’actions doivent être améliorés ; Dans certaines paroisses, ce sont de simples idées. Il faudra donc rédiger les plans d’actions comme nous l’avons expliqué : en précisant bien les différentes étapes, les méthodes à utiliser, les moyens que nous avons et les moyens à chercher, les personnes ressources qui peuvent nous aider, etc ...

  • Il nous faut absolument réaliser vraiment les actions décidées. Et pour cela choisir des actions concrètes, mais aussi que nous pouvons véritablement mener, avec les moyens qui sont les nôtres. Il y a encore trop de discours et de théories dans nos commissions et nos paroisses, sans actions concrètes. Nous avons examiné des actions prévues qui étaient bonnes, mais qui n’ont pas été réalisées, parce qu’on n’avait pas prévu les moyens nécessaires.

  • Nous avons constaté qu’un mois pour agir avec un groupe cible, c’était trop court. L’année prochaine, nous prendrons une action et un groupe à aider par trimestre, et non plus chaque mois. Au début de l’année pastorale, il nous faudra refaire une enquête, en faisant participer le maximum de personnes et tous les groupes mouvements et CCB, pour connaître les problèmes actuels et les vrais besoins, pour préparer un nouveau plan d’action.

  • Pour Justice et Paix, nous continuerons la réflexion et les actions au niveau de la société : le suivi des élections, la mise en place de la démocratie, l’éducation aux droits de l’homme, etc…

  • Au début de l’année pastorale (octobre), il nous faudra renouveler le bureau et chercher à nouveau un délégué pour chaque CCB, mouvement ou autre groupe paroissial. En gardant bien sûr ceux qui travaillent bien.

  • Dans beaucoup de paroisses, il y a des problèmes de relations avec les curés et les conseils paroissiaux. Nous devons être patients et comprendre les idées des autres. Mais nous devons aussi tout faire pour leur faire comprendre l’importance de ces commissions. Elles sont demandées par l’Eglise et donc obligatoires dans toutes les paroisses. La 1° chose c’est de leur expliquer le but de nos 2 commissions, de les tenir au courant à l’avance de ce que nous voulons faire et de leur faire les compte-rendus de nos réunions et de nos actions. Pour faire participer toute la paroisse à nos actions, il faudra aussi obtenir la permission d’expliquer les actions que nous voulons mener à tous les paroissiens, par exemple au moment des annonces.
    Nous aiderons aussi nos prêtres à se rencontrer régulièrement avec les pasteurs et les imams, comme Monseigneur Vincent l’a également demandé, pour se connaître et travailler ensemble pour la justice, la paix, la charité et le développement du pays.

  • Il est nécessaire d’avoir 2 commissions séparées : justice et paix et pastorale sociale, car les buts sont différents, de même que les personnes à toucher, même si nous avons la même méthode de travail. Mais il est aussi très important de travailler ensemble pour se compléter. Et aussi de travailler avec les autres groupes, qui agissent dans le même sens. Par exemple, la Légion de Marie ou Sant Egidio. Comme on l’a fait par exemple à la prison à Coyah.

  • Pour la pastorale sociale, on ne peut pas se contenter de distribuer des habits ou de la nourriture. Il faut vraiment aider les pauvres et autres personnes qui souffrent ou en difficultés, à se prendre en mains, prendre leurs responsabilités et à agir par eux-mêmes, avec notre soutien. Cela suppose que l’on mette en place avec eux des petits projets de développement pour les aider à vivre, comme cela se fait à St Etienne de Simbaya ou St Rita de Sangoya par exemple. Pour cela, nous allons continuer la formation sur les projets : comment les mettre en place, comment les faire marcher…

  • Pour mener nos actions, il nous faut des moyens financiers. Nous avons rappelé certains moyens dont nous avions déjà parlé, comme les quêtes spéciales ou quêtes de Carême, la vente d’objets, de gâteaux ou de journaux, des petits projets pour gagner de l’argent, l’aide du conseil paroissial ou de bienfaiteurs, etc…Mais cela doit commencer par nos propres cotisations.

  • La formation est absolument nécessaire : D’abord la formation biblique. Et aussi la formation à la doctrine sociale de l’Eglise (le dernier samedi du mois, au collège Ste Marie de Dixinn). Nous avons dit que nos rencontres diocésaines sont aussi des temps de formation. Il est donc important d’en lire et étudier les compte-rendu dans nos commissions paroissiales. Et aussi tous les nombreux documents qui nous ont été distribués.

  • Ces compte-rendu sont déposés dans les boites des paroisses au secrétariat de l’Archevêché. Les demander à chaque fois au curé, ou les récupérer nous-mêmes. Ensuite il faut bien les classer ensemble dans un dossier, les distribuer aux membres de la commission, en veillant à ce qu’ils les rendent rapidement. On en fera à chaque fois le résumé aux prêtres, au Conseil Paroissial et aux responsables de CCB et mouvements

  • Pendant ces vacances, nous allons chercher à présenter nos 2 commissions aux sessions bibliques et dans les camps et rencontres des différents mouvements. Il faut tout de suite en contacter les responsables pour mettre cette présentation dans le programme. Dans la mesure du possible, les formateurs continueront les visites des paroisses.

  • L’année prochaine, des badges seront remises au curé, pour que les membres puissent les porter quand ils sont en mission. Mais on peut toujours présenter aux autorités le dépliant de justice et paix ou demander au curé un ordre de mission. Plus important que les badges, ce sont les relations personnelles et les contacts amicaux.

Centre aérés :

Nous avons pris un long temps pour expliquer à nouveau ce qu’est cette nouvelle activité très importante pour l’éducation des enfants, la lutte contre la délinquance et contre la pauvreté, l’éducation aux droits de l’homme…Nous avons vu ce qui a été fait et comment les paroisses peuvent participer à cette action.

Vacances :

Il est important de continuer nos actions pendant les vacances et d’expliquer l’importance de la justice, la paix et la pastorale sociale partout où nous irons.

Bonnes vacances à tous et à bientôt


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