Centres aeres

Centres aérés

Présentation du projet
Cadre logique des centre aérés

1. Présentation sommaire du projet

Titre : Création de 8 « Centres Aérés » dans les villes de Conakry et de Dubreka pour l’animation d’activités éducatives durant les grandes vacances scolaires 2010.

Localisation du projet : Conakry (République de Guinée).

Secteurs d’intervention : Education, promotion des droits des enfants.

Responsable du projet : P.Armel Duteil, responsable de la commission diocésaine de Pastorale Sociale

Durée du projet : 9 mois

Bénéficiaires : bénéficiaires directs 800 enfants de la ville de Conakry et Dubreka ; 80 jeunes volontaires ; bénéficiaires indirects 700 familles.

Données financières :

Montant sollicité : 136.710.000 GNF, (1€ =7.700 GNF)
Budget total : 166.710.000
Apport Comité pilotage: 26.000.000
Apport des bénéficiaires : 4.000.000

2. Partenaires locaux

2.1- L’Eglise catholique en Guinée

Elle est arrivée en 1875 (Spiritains) à la demande d’un souverain local. En 1939, le 1^er prêtre guinéen était ordonné.

Elle est aujourd’hui organisée en 3 diocèses : Mgr Vincent Coulibaly à Conakry(2000), Mgr Emmanuel Félémou à Kankan(2008) et Mgr Raphaël Guilavogui à Nzérékoré(2008), et occupe une place particulière dans les domaines de l’éducation et de la santé. Avec le clergé diocésain, sont présents :

Spiritains : 1875 à Boffa ; paroisses, écoles et ateliers
Sœurs de Saint-Joseph de Cluny : 19xx à Ckry ; écoles, en particulier à Conakry
Sœurs de ND de Guinée : écoles, dispensaire
FIDESCO ; 1986 à Matoto dispensaire
Salésiens Don Bosco ; 1986 ; formation professionnelle, Centre des Jeunes, paroisses.
Frères du Sacré Cœur (du Sénégal) : 1988 à Dixinn ; collège et lycée Sainte-Marie
Frères apostoliques de Saint Jean : 1990 à Coyah (60 km de Conakry) ; écoles
Sœurs apostoliques de Saint Jean :1992 à Coyah ; école à Coyah
Bénédictines (de Maumont-Charente) : 1996 à Friguiagbé (Kindia - 150km de Conakry): actions de développement
Bénédictins (de Ker Moussa-Sénégal) : 1999 à Séguéya (près de Kindia): élevage, agriculture en particulier ananas pour l’exportation

http://www.spiritains.org/ :Site des Spiritains (fondateur P. Libermann - 1703)

http://armel.duteil.free.fr: Site du Père Armel DUTEIL (archevêché de Conakry)

http://justice.paix.guinee.free.fr: site de la commission justice et paix

2.2.- Présenation de l'OCPH

L'OCPH (Organisation Catholique pour la Promotion Humaine) ou Caritas Guinée a été reconnue comme ONG apolitique et à but non lucratif par le gouvernement guinéen le 10 mars 1993. La Conférence Episcopale de Guinée lui confie la mise en œuvre des projets d'éducation et de développement, sous la supervision de la Commission Episcopale de Pastorale Sociale. Elle intervient dans les 4 domaines du développement et de la promotion humaine, de la santé, de l'éducation et des urgences. Cette action pour les centres aérés entre dans le cadre de l'éducation. L'OCPH fait partie du réseau des Caritas Internationales présentes dans de très nombreux pays d'Afrique et du monde. Son adresse: Archevêché- Mission Catholique. B.P. 2.016 - Conakry . Guinée Conakry

2.3.- Comité de pilotage et de suivi

La commission de pastorale sociale de l’archidiocèse de Conakry met en place un comité de pilotage et de suivi pour le projet de Centres Aérés 2009. Ce comité est composé de trois membres :

P. Armel Duteil, président de la commission diocésaine de Pastorale Sociale, responsable du projet « Centres Aérés ».
Mr. Emile Savoeda, enseignant, responsable du projet SOS Mineurs-Foyer de l’Esperance.
P. Xec Marqués, responsable du Centre de Jeunes DONBOSCOYAH et du programme d’alphabétisation et réinsertion scolaire des enfants en situation d’exclusion à Nongo (quartier de Conakry).

3. Localisation

3.1. Localisation précise du projet

Les quartiers populaires de Conakry, la grande banlieue et la ville voisine de Dubreka avec ses différents quartiers (à 56 km du centre).

3.2. Contexte socio-économique et politique

Conakry est un bras de terre d’environ 40 km qui pénètre l’océan atlantique. La ville garde son centre administratif à Kaloum, à l’extrême pointe de la péninsule ce qui entraîne un flux et reflux constant de population le matin vers Kaloum, l’après-midi vers la banlieue, avec des embouteillages constants et une grande insécurité, en particulier pour les enfants.

D’après le recensement de l’année 2000, Conakry comptait 1.411.723 habitants (17 % de la population nationale). La projection pour 2010 est d’environ 2.000.000 d’habitants. Le taux de naissances est de 6 %). La population de moins de 15 ans représente 50 % du total. D’après le recensement de l’année 2000, la population est distribuée comme suit :

0 à 1 an : 50.550
1 à 4 ans : 176.920
5 à 14 : 328.567

Soit par commune :

Kaloum : 37.774 ;
Dixinn : 74.963 ;
Matam : 79.881 ;
Ratoma : 113.368 ;
Matoto : 298.051.

La GUINEE se classe parmi les PMA (pays les moins avancés),

Classement	- 160è sur 177 à l’indice de développement humain (IDH) du PNUD, - dans les 10 premiers pour la corruption.
Situation	300 km de façade atlantique entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. 250.000 km2 (moitié de la France), organisé en 7 régions et 33 préfectures.
Climat	Tropical humide, favorisant le paludisme (malaria)
Population	9,6 millions hab. (ONU 2008) dont plus de 1,5 millions concentrés à Conakry, à la fois
Conakry	Capitale politique, administrative, Cœur économique : seul port et aéroport international, mais aussi poumon asphyxié par la pollution et les embouteillages (assainissement, routes..)
Régime	République laïque, où l’armée est un acteur incontournable
PIB par hab.	400 dollars (BM 2007) soit 320 euros env (0,9 euro = 6.000 FG par jour) 50% des personnes sont sous le seuil de pauvreté (300 $ /an) 10% des enfants connaissent la malnutrition.
Espérance de vie	54 ans, et 50% de la population a moins de 18 ans
Education	50% seulement des enfants commencent le primaire - 1/3 ne termine pas – 1/3 est capable de parler français la langue officielle
Ethnies	Peul (40%), Malinké (30%), Soussou (20%).
Religions	islam 85%, catholique 6% soit environ 600.000 hab.
Emploi	le chômage des jeunes diplômés est énorme (pas de chiffres officiels)
Ressources	Pays fondamentalement agricole : 7 Guinéens sur 10 sont agriculteurs, mais qui dispose de ressources minières très importantes (bauxite, or, diamant, fer,…). L’eau et l’électricité manquent (1/2 guinéen n’a pas accès à l’eau potable- le bois reste la 1^ère source d’énergie) Les coupures d’eau et d’électricité sont très fréquentes, et préjudiciables à l’activité économique.

Aux chiffres très bas donnés sur l'éducation, s'ajoute un manque de qualité de l'enseignement: les classes sont surchargées (jusqu'à 100 élèves), les enseignants sont mal formés et mal payés; si bien que beaucoup d'enfants terminent le cycle primaire sans être capables de lire et ivant eux-mêrmesd'écrire gratuitement et sans avoir reçu une véritable éducation. A cause de cela, ils peuvent difficilement trouver du travail, qui est d'ailleurs très rare. Ils se retrouvent plongés dans l'oisiveté avec toutes ses conséquences, ou occupés à des petits métiers ou autres activités économiques de survie, comme le racolage des clients à la gare routière ou la vente à la sauvette dans les marchés ou dans les rues. Cela leur permet au moins d'avoir quelque chose à manger, car pour beaucoup d'entre eux, leurs parents n'ont pas les moyens de les prendre en charge, vivants eux-mêmes dans une grande pauvreté. Ces enfants sont alors à la merci de bandes qui facilement les entraînent dans le vol, la violence, la drogue et la délinquance. D'où l'importance de ces centres aérés que nous voulons organiser, comme moyens d'éducation et de prévention.

3.3. Justification du choix du milieu d'action

a) La grande ville et sa banlieue n’offre pas durant la longue période des grandes vacances des espaces et des milieux éducatifs pour les enfants. Durant presque trois mois, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Ils sont rares les parents qui peuvent s’offrir une période de congés durant ces mois et moins encore payer un voyage au village ou une colonie de vacances à leurs enfants. Beaucoup d’enfants sont associés aux activités économiques de leurs mères ou « embauchés » par des petits commerçants qui trouvent en eux une main d’œuvre moins chère et docile. Ceux qui échappent à ces corvées n’ont que les rues de la ville et de la banlieue pour leur épanouissement.

b) Les communautés chrétiennes disposent durant cette période de jeunes disponibles pour s’engager dans des activités de volontariat. Dans les quartiers, il ya des écoles publiques et privées prêtes à prêter leurs locaux à des organisations bien cadrées. Mais ces jeunes ont besoin d’un soutien financier, au moins la prise en charge des frais d’alimentation et de déplacement journalier. D'autant plus que beaucoup de leurs camarades étudiants iront travailler pendant ce temps-là pour gagner l'argent nécessaire à leurs études pendant l'année scolaire

c) Les activités socio-éducatives en milieu urbain durant cette période créent un espace de rencontre entre adultes et enfants, également entre les membres des différentes communautés religieuses et culturelles qui composent le tissu social de la ville.

4. Destinaites (enfants, critères de sélection, implication des bénéficiaires)

Le projet cible les enfants et jeunes entre 10 et 16 ans des quartiers populaires de la banlieue. Durant le mois de juillet 2010, des communiqués seront faits dans les mosquées, églises et centres sociaux des quartiers en question. Les jeunes animateurs feront du porte à porte en vue de sensibiliser les enfants plus vulnérables et qui d’eux-mêmes ne se sentiraient pas concernés, ou n'oseraient pas venir. Chaque CA accueille le nombre d’enfants en fonction du nombre des volontaires éducateurs, une moyenne de 10 enfants par éducateur. Le projet cible en priorité les enfants les plus vulnérables et des familles pauvres.

Les parents seront convoqués deux fois durant le mois des activités, sollicités au moment des inscriptions et invités à la fin des centres aérés, pour voir comment continuer avec eux le travail d'éducation entrepris. Une contribution de 1.500 GNF par semaine leur est demandée. Des demandes de contributions en espèces ou en nature sont menées auprès des opérateurs économiques et des commerçants des quartiers concernés. Les paroisses accueillant les CA organisent, au moins, une quête lors d’un dimanche du mois de juin ou juillet.

Une évaluation finale est faite auprès des enfants, des parents et des autorités locales en vue de consolider le programme d’action et de prévoir la consolidation de l’offre éducative pendant toutes les grandes vacances et même toute l'année scolaire suivante.

5. Problématique et justification

5.1. Problématique identifiée

La période des grandes vacances constitue une situation à risque pour les enfants et jeunes des quartiers de Conakry et de Dubreka. Nous avons identifié deux manques :

Le manque d’espaces et des infrastructures pour les loisirs,
le manque d’équipes capables de rassembler et d’encadrer les enfants d’une manière éducative.

Nous avons aussi constaté que durant la période des grandes vacances un bon nombre d’enfants sont obligés à se prendre en charge pour la nourriture journalière. Aussi des jeunes et des enfants organisent des sessions de jeux de HASARD ce qui peut conduire les enfants à des activités illicites et les introduit à des relations à l’encontre des valeurs éducatives et sociales. Les salles qui proposent des FILMS vidéo travaillent au long de la journée. Les films sont souvent très violents et non aptes aux mineurs mais aucun critère d’exclusion n’est pratiqué.

Cette situation fragilise les valeurs et connaissances acquises par les enfants durant la période scolaire. A terme, un certain nombre d’enfants à la fin des vacances choisissent d'abandonner l'école ou trouvent de grandes difficultés à reprendre le chemin de l’école.

5.2. Réalité sociale de la zone d’intervention

Les quartiers où nous allons intervenir en priorité sont des quartiers populaires, éloignés de la ville, avec un gros taux de chômage, ce qui signifie des familles indigentes ou nécessiteuses, des enfants vivant dans la pauvreté et un grand climat de violence. C'est pour toutes ces raisons que ces jeunes se révoltent souvent, construisent des barricades, cassent des maisons et brûlent des stations service, dès qu'il y a une manifestation politique ou autre. La seule réponse qui est la plupart du temps apportée à leur problème, c'est la répression, ce qui n'est évidemment pas une solution. C'est dire que les enfants de ces quartiers ont besoin d'une éducation adaptée et pour certains d'être accompagnés tout au long de l'année. C'est pour cela que nous travaillons en lien avec l'association SOS MINEURS qui a une bonne expérience dans ce domaine et des formateurs compétents et expérimentés. Certains seront d'ailleurs présents dans ces centres aérés comme éducateurs. Et les autres éducateurs choisis seront des jeunes vivant dans ces quartiers mais ayant réussi à s'en sortir, c'est à dire connaissant bien les problèmes des enfants et capables de les aider à les résoudre, surtout après les formations appropriés que nous leur apporterons. Ils seront ainsi des exemples entraînants pour les enfants.

5.3. Nécessité d’intervention

L’indifférence ou le fatalisme face à la situation des enfants en période des grandes vacances constitue une grave irresponsabilité sociale. Le temps libre dont disposent des jeunes universitaires ou en fin d’études est un ressource humaine et sociale précieuse qui ne demande qu’à être mise en valeur par une formation adéquate et en mettant à leur disposition les moyens nécessaires pour constituer des équipes d’action éducative. Les enfants sont motivés et disponibles à toute proposition qui leur permet de s’épanouir tout en leur offrant des valeurs éducatives et en renforçant leurs acquis scolaires.

6. Soutenabilité du projet

6.1. Soutenabilité technique et financière

a) A court terme, l’Etat guinéen qui a du mal à assurer le financement de la scolarisation de seulement une partie des enfants du pays ne pourra pas s’engager dans la prise en charge de programmes d’action éducative durant les grandes vacances scolaires.

b) Par contre la société civile et les organisations humanitaires comme le réseau constitué par l’OCPH et les paroisses catholiques de l’archidiocèse de Conakry pourraient mobiliser les ressources humaines et financières pour offrir durant la période des grandes vacances scolaires en programme d’action éducative avec l’aide des bailleurs de fonds extérieures.

c) La commission diocésaine de pastorale sociale mène un travail de sensibilisation pour que les communautés chrétiennes inscrivent une ligne budgétaire pour les activités de promotion et d’action éducative dans leur budget ordinaire annuel.

d) L’impact social des actions qui seront menés peut être capitalisé pour que des ressources, au niveau des mairies de quartier soient allouées au programme annuel des CA et pour mobiliser des sponsors locaux tout en respectant la philosophie d’action du programme de promotion du volontariat social et éducatif.

c) La synergie entre des acteurs sociaux et éducatifs de Conakry, dans un premier temps le projet SOS Mineurs, l'OCPH et DON BOSCO, assure des capacités de formation et de suivi des équipes qui seront mises en place. On peut raisonnablement espérer que des jeunes trouvent dans cette action éducative et sociale un secteur d’engagement volontaire et même un avenir professionnel.

Cadre logique des centre aérés

a) Objectif général

Promouvoir l’usage éducatif du temps libre, en particulier des grandes vacances, en faveur des enfants et jeunes plus vulnérables.

b) Objectif spécifique (OS)

Former 8 équipes de volontaires pour l’animation d’activités éducatives, d’alphabétisation, de formation (ateliers) et de renfort scolaire dans la période des grandes vacances scolaires.
Suivre et soutenir le programme d’action de 8 « Centres Aérés ».
Assurer la pérennisation des équipes de volontaires éducateurs et de leur capacité d’action tout au long de l'année
Assurer un repas journalier durant la période des activités aux enfants plus vulnérables.
Repérer les enfants en difficultés aux commissions de pastorales, pour leur soutien avec leurs familles
Signaler les enfants en danger moral à l'association SOS MINEURS pour leur suivi par des éducateurs spécialisés

Indicateurs quantitatifs objectivement vérifiables

Source de vérification

Valeur actuelle

Valeur attendue

8 Centres Aérés sont opérationnels pour la période août-septembre 2010

8 Equipes de 10 volontaires éducateurs sont constituées et opérationnelles

800 enfants et jeunes participent aux activités des « Centres Aérés ».

- Localisation physique des « Centres Aérés ».

- Engagement des Conseil Paroissiaux accueillant les centres.

- Liste des équipes constituées.

- Liste des bénéficiaires,

-Photos.CD

-Témoignages des parents et des autorités locales civiles et religieuses.

- 4 centres on fait une expérience durant le mois d’août 2009.

- 50 jeunes volontaires ont reçu une formation et exécuté un programme d’animation des « Centres Aérés » en août 2009.

- 320 enfants ont bénéficié des « Centres Aérés » 2009.

- 4 nouveaux centres sont fonctionnels.

- 80 nouveaux volontaires ont été formés.

- 800 enfants ont fait l’expérience des Centres Aérés.

c) Résultat attendu

Résultat attendu : Cinq week-ends de formation sont organisés.
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
5 week-ends de formation ont été organisés	- Programme de formation. - Liste des formateurs. - Listes émargement jeunes volontaires.	- 130 jeunes sont disponibles pour l’animation des « Centres Aérés » mais ils ne sont pas outillés.	- 130 jeunes volontaires sont outillés pour l’animation d’un programme d’action éducative pour les grandes vacances.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : des événements externes empêchent la tenue de quelque session.		Mesure de prévention : le programme des sessions est proposé à la fin du mois de décembre et le contact téléphonique permet de reprogrammer la session.
Pérennisation du résultat : les jeunes se sentent outillés mais désirent poursuivre la formation. Les jeunes sont présentés par des conseils paroissiaux qui assurent la solidité de l’engagement du jeune.

Résultat attendu : Une session de programmation du plan d’action éducative est organisée durant un WE
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
La session se tient au mois de juillet après les sessions des examens scolaires.	- Liste de présence. - Programme éducatif. -Chronogramme des activités.	- Les équipes constituées ne disposent pas d’un programme d’action éducative.	- 8 programmes d’action pour 4 semaines d’activités éducatives sont disponibles.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : des jeunes ayant suivi la formation sont absents de la session de programmation.		Mesure de prévention : les jeunes sont motivés au sérieux de l’engagement.
Permanence du résultat : les jeunes volontaires éducateurs peuvent rédiger d’eux-mêmes une programmation éducative

Résultat attendu : 8 sites sont identifiés et engagés pour l’accueil des CA
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
Des directeurs d’écoles publiques et privées, des curés de paroisses et des chefs de quartier s’engagent à mettre des locaux et des équipements à la disposition des équipes des CA	- Lettres d’engagement. - Photos.	4 sites ont été fonctionnels durant les grandes vacances 2009.	4 sites sont identifiés et disponibles pour l’exécution du programme de CA
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : exigences de compensations économiques de la part des responsables des locaux identifiés.		Mesure de prévention : sensibilisation des autorités civiles et religieuses des quartiers ciblés.
Permanence du résultat : l’expérience réalisée permet d’établir des conventions avec les institutions qui se sont montrés plus disponibles. Les équipes d’animateurs se sentent motivés pour introduire des projets en vue de pérenniser l’activité des CA.

Résultat attendu : 8 équipes de volontaires éducateurs sont constituées et outillées et organisées
Indicateurs	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
80 jeunes sont organisés en 8 équipes éducatives et capables de piloter le programme d’action des CA.	Liste et composition des équipes.	Les jeunes volontaires ne sont pas organisés.	Les jeunes volontaires sont capables de travailler en équipe.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : tensions au sein des équipes, manque de leadership.		Mesure de prévention : sensibiliser les responsables des paroisses et des communautés qui présentent les volontaires à l’accompagnement et suivi.
Permanence du résultat : les équipes constituées se consolident et sont capables de prendre des nouveaux engagements dans le domaine de l’éducation après les centres aérés tout au long de l'année

Résultat attendu : 8 programmes d’action éducative de 4 semaines sont conçus
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
La programmation éducative élaborée par les équipes répond aux attentes des jeunes et aux objectifs du projet.	Programmations éducatives et chronogramme des activités.	Expérience des CA de 2009 et son évaluation.	8 programmes éducatifs qui tiennent compte de l’expérience réalisée et intègrent des nouvelles valeurs.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : programmations trop ambitieuses et coûteuses.		Mesure de prévention : session de programmation en vue de conduire les équipes à une programmation réaliste et à la mesure des moyens disponibles.
Permanence du résultat : l’expérience acquise dans l’exécution de la programmation renforce les capacités de programmation éducative des équipes et sert de base pour des nouvelles expériences. (capitalisation)

Résultat attendu : 800 enfants bénéficient d’un programme d’action éducative durant les grandes vacances 2010.
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
800 enfants ont participé aux activités des CA 2010.	Listes d’inscription. Statistiques de participation. Avis écrits des parents et autorités locales. Rapport d'évaluation finale.	Les enfants passent les grandes vacances livrés à eux-mêmes et sans en tirer un profit éducatif.	800 enfants ont pu mettre en valeur le temps libre des grandes vacances d’une manière éducative.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : des conditions climatologiques qui retiennent les enfants à la maison.		Mesure de prévention : prévoir des activités et des espaces disponibles en cas de grande pluie et la prolongation de la période prévue en vue d’assurer au moins 20 jours d’action.
Permanence du résultat : les enfants et les parents sont satisfaits de l’expérience vécue et plaident pour leur continuité. Ils sont sensibilisés à une meilleure prise en charge des coûts de l’activité. Ils continuent par eux-mêmes l'action éducative commencée pendant les centres aérés

Résultat attendu : 8 équipes de volontaires éducateurs sont constituées et outillées et organisées
Indicateur	Source de vérification	Valeur actuelle	Valeur attendue
80 jeunes sont organisés en 8 équipes éducatives et capables de piloter le programme d’action des CA.	Liste et composition des équipes.	Les jeunes volontaires ne sont pas organisés.	Les jeunes volontaires sont capables de travailler en équipe.
Risques qui pourraient affecter l’obtention du résultat attendu : tensions au sein des équipes, manque de leadership.		Mesure de prévention : sensibiliser les responsables des paroisses et des communautés qui présentent les volontaires à l’accompagnement et suivi.
Permanence du résultat : les équipes constitués se consolident et sont capables de prendre des nouveaux engagements dans le domaine de l’éducation dans leurs temps libres tout au long de l'année.