Armel Duteil

2015


Prier en période d’examens

Avant les examens

Les examens approchent, le stress monte. Comment faire de mes examens une aventure à vivre avec le Seigneur ? Examens, concours, entretiens professionnels... Que nous-mêmes ou un de nos proches soit concerné, c’est une véritable épreuve – dans tous les sens –à passer ! Préparé-e intellectuellement ou professionnellement, le suis-je aussi spirituellement ? Voici quelques pistes pour prier en périodes d’examen

1ère piste: je fais une relecture de mon parcours d’études ou de travail sous le regard du Seigneur. Je fais mémoire du déroulement de l’année, des difficultés rencontrées, des personnes qui m’ont aidé-e: professeurs, amis, collègues.
Je demande au Seigneur de repérer sa présence dans tout ce que j’ai vécu jusqu’ici : le goût qu’il m’a donné dans mes études, mon travail; le désir d’aller plus loin et de continuer; le soutien qu’il m’a manifesté à travers telle personne, tellensituation. En le remerciant pour sa présence à mes côtés tout au long de ces derniers mois/semaines, je demande au Seigneur la grâce de passer l’examen «avec lui», dans la confiance.

￿2ème piste: je prie avec un récit biblique Il ne manque pas de récits bibliques qui m’indiquent que le Seigneur est présent à mes côtés en tout temps. Voici Quelques propositions de méditation, à choisir suivant ce qui nous aidera le plus :

  • « je suis avec vous tous les jours »: telle est la promesse du Christ ressuscité à ses disciples. Je peux prier avec ce passage de Mat 28,16-20

  • je reconnais le Seigneur présent au milieu de mes tempêtes intérieures, en priant le récit de la tempête apaisée, dans Marc 4,35-41

  • Je laisse le Seigneur me visiter et me donner sa force lorsqu’il m’envoie en mission, comme il l’a fait avec Gédéon dans Juges 6.

Prier en périodes d’examen : Où ? Chez soi, ou dans une église

Quand ? Quand on veut

Durée ? 15 minutes ou plus...

3ème piste : je prie avec le chapelet, mon souffle, un rythme...

Ce type de prière aide à entrer dans la profondeur du silence, au cœur duquel s’effectue la remise de soi à Dieu, dans la confiance..

Pendant les examens

Je fais mémoire de la présence du Seigneur à mes côtés et je lui confie les autres candidats, les examinateurs, membres du jury et correcteurs, afin que nous donnions tous le meilleur de nous-mêmes, sous son regard.

Après les examens

Je remets au Seigneur ce que j’ai vécu. Je peux prier avec le psaume 22 : le Seigneur est mon berger, c’est lui qui me conduit.


Rencontres des couples

Prochaine rencontre le vendredi 5 juin, à 20 h, à Buntu Pikine

Comme cela avait été prévu, nous avons tenu notre rencontre des nouveaux mariés le vendredi 10-4-15, avec une quinzaine de personnes représentant 5 paroisses. C’est un début, mais il faudrait l’élargir évidemment. Dans un premier temps, nous avons fait le point des rencontres de préparation au mariage auxquelles ils avaient participé, de manière à les améliorer. Tous ont relevé l’importance de ces rencontres, la richesse de leurs contenus, l’ambiance très amicale qui a permis aux gens de se connaître, et les travaux de carrefours par paroisse qui ont permis aux couples de tirer des conclusions personnelles. Ils ont demandé qu’on ajoute une formation et une réflexion sur la régulation des naissances.

Dans le débat qui a suivi, on a noté un certain nombre de choses :

  • le manque de soutien et de suivi après le mariage,

  • le manque de foi et d’engagement chrétien d’un certain nombre de personnes. Comment y remédier ?

  • Le poids de la tradition : si ton enfant est malade et que la famille te demande d’aller chez un charlatan ou un marabout, dès que tu refuses, tu as beaucoup de problèmes.

  • Après le mariage religieux, surtout pour les jeunes, il est important de prendre un temps pour se consacrer à l’autre, et mettre en place une base solide pour le foyer.

  • Il faudrait réfléchir aux différences entre le mariage musulman et le mariage chrétien, car trop souvent, nous nous marions comme des musulmans.

  • Il est important aussi de réfléchir à une meilleure communication dans le couple.

Pour la suite, ils ont proposé des rencontres deux fois par mois,

Mais sans se limiter aux nouveaux mariés, en l’ouvrant à tous les couples qui sont intéressés. Cela permettrait d’avoir des couples âgés, ayant une expérience et qui pourront ainsi soutenir les jeunes dans le début de leur mariage.

Commencer ces rencontres par doyenné pour lancer quelque chose, et dès qu’il y aura un groupe suffisant d’une paroisse, qu’on mette en place une équipe de foyers au niveau paroissial.

On prendra à chaque fois un thème, que l’on annoncera à l’avance. Comme thème on pourra voir par exemple les questions de l’argent, du travail à l’extérieur et à la maison et sa répartition entre mari et femme, des sorties et des loisirs etc. Et aussi pour les jeunes couples, comment accueillir le premier enfant, car cela est une étape importante et qui amène une transformation dans le couple.

On ne demandera pas d’intervenants : il ne s’agit pas de faire des conférences mais de parler ensemble, de partager ses problèmes, de voir comment on vit déjà, et de chercher ensemble des solutions.

Voici donc les quelques idées qui sont ressorties. Il faudra d’abord y réfléchir en doyenné pour voir comment continuer pour la suite.


Les années précédentes la Caritas était surtout centrée sur la distribution de dons matériels, et on attendait de recevoir des dons, de la Caritas diocésaine ou de l’étranger. Cette année, une prise en charge importante a été faite, par les chrétiens de la paroisse eux-mêmes. Pas seulement par une fête avec repas pour gagner de l’argent (xawaré), mais surtout par les dons personnels de certains, et par les quêtes du dimanche et des vendredis de carême. Cela va nous permettre d’aider davantage de personnes.

Nous pouvons noter aussi une ouverture de la Caritas. Jusqu’à maintenant elle restait enfermée dans la paroisse. Cette année, on a eu des ouvertures du côté de l’association ICONE à Guediawaye, pour la marche pédestre et le don du sang, avec une école de handicapés, avec les enfants de la rue, avec l’association SOPPI JIKKOO qui lutte contre les méfaits de la drogue, avec ATD /Quart Monde etc. Mais on doit noter que, malheureusement, cela s’est limité à des contacts, il n’y a pas eu d’action ni de suivi. Il faudra donc faire un effort très important par rapport à cela l’année prochaine. Ainsi depuis deux ans que nous sommes en relation avec Soppi jikkoo, nous n’avons même pas été capables d’organiser une seule séance de sensibilisation sur le problème de la drogue.

A côté de la Caritas, je voudrais noter l’engagement des femmes avec le lancement de leur association Pencum Mariama projet de développement (couture, restauration, etc.), le travail suivi avec l’association EQUITAS, en particulier pour la lutte contre les violences faites aux femmes et pour obtenir des actes de naissance aux enfants qui n’en avaient pas, et également pour la formation des femmes et des jeunes filles sur leurs droits. Les femmes nous montrent un chemin d’engagement intéressant. Il faudra avoir le courage de les suivre.

Il y a un grand besoin de formation. Jusqu’à maintenant, beaucoup de gens n’ont pas compris ce qu’est la Caritas. Ils pensent qu’il s’agit uniquement de distribution d’argent et de vivres. Nous n’avons pas eu de formation cette année. Il faudra le prévoir pour l’année prochaine.

Malgré la nomination de délégués auprès des mairies et des essais d’ouverture de la paroisse, la Caritas ne travaille pratiquement pas avec les commissions des différentes mairies, ni d’ailleurs les communautés chrétiennes (CEB), les amicales de jeunes ou les femmes. Nous ne travaillons pas non plus avec les ONG. Pourtant comme le dit un proverbe : « une seule main ne peut pas applaudir », il est important que nous commencions à travailler avec les autres organisations humanitaires.

Au sein même de la Caritas, les délégués des CEB sont encore trop peu nombreux. Cela veut dire que certaines communautés ne participent pas au travail. Mais surtout les membres de la Caritas se limitent aux délégués des CEB. Il n’y a donc aucun représentant, ni du CPJ (Conseil Pastoral des Jeunes), ni des chorales, ni des mouvements (scouts, CV-AV), ni des lecteurs, ni des enfants de chœurs, ni d’aucun des très nombreux groupes qui existent sur la paroisse, ni du GRAP (Groupe de Réflexion). Il y a là un manque très grave, car il est bien évident que les problèmes humanitaires et les besoins de développement se trouvent aussi dans tous ces groupes.

Cette année nous avons proposé que chaque CEB lance au moins un petit projet. Là aussi, rien n’a été fait à ce niveau.

Enfin une grosse question reste, c’est celle de l’utilisation de l’argent. Et de l’équilibre à trouver entre les projets de développement, l’aide à apporter aux gens et les situations d’urgence. Il y a beaucoup d’incompréhension à ce niveau, et aussi une grande difficulté de relation avec le Comité du doyenné de la Caritas, dans la mesure où ce comité se réunit uniquement pour l’organisation de fêtes et d’activités lucratives, sans que l’on n’ait aucun compte rendu et que l’on ne sache pas à quoi est utilisé l’argent gagné. Mais surtout sans suivi ni évaluation des actions menées dans chaque paroisse.


Note de réflexion sur le travail de la Caritas – Année pastorale 2014/2015

Les années précédentes la Caritas était surtout centrée sur la distribution de dons matériels, et on attendait de recevoir des dons, de la Caritas diocésaine ou de l’étranger. Cette année, une prise en charge importante a été faite, par les chrétiens de la paroisse eux-mêmes. Pas seulement par une fête avec repas pour gagner de l’argent (xawaré), mais surtout par les dons personnels de certains, et par les quêtes du dimanche et des vendredis de carême. Cela va nous permettre d’aider davantage de personnes.

Nous pouvons noter aussi une ouverture de la Caritas. Jusqu’à maintenant elle restait enfermée dans la paroisse. Cette année, on a eu des ouvertures du côté de l’association ICONE à Guediawaye, pour la marche pédestre et le don du sang, avec une école de handicapés, avec les enfants de la rue, avec l’association SOPPI JIKKOO qui lutte contre les méfaits de la drogue, avec ATD /Quart Monde etc. Mais on doit noter que, malheureusement, cela s’est limité à des contacts, il n’y a pas eu d’action ni de suivi. Il faudra donc faire un effort très important par rapport à cela l’année prochaine. Ainsi depuis deux ans que nous sommes en relation avec Soppi jikkoo, nous n’avons même pas été capables d’organiser une seule séance de sensibilisation sur le problème de la drogue.

A côté de la Caritas, je voudrais noter l’engagement des femmes avec le lancement de leur association Pencum Mariama projet de développement (couture, restauration, etc.), le travail suivi avec l’association EQUITAS, en particulier pour la lutte contre les violences faites aux femmes et pour obtenir des actes de naissance aux enfants qui n’en avaient pas, et également pour la formation des femmes et des jeunes filles sur leurs droits. Les femmes nous montrent un chemin d’engagement intéressant. Il faudra avoir le courage de les suivre.

Il y a un grand besoin de formation. Jusqu’à maintenant, beaucoup de gens n’ont pas compris ce qu’est la Caritas. Ils pensent qu’il s’agit uniquement de distribution d’argent et de vivres. Nous n’avons pas eu de formation cette année. Il faudra le prévoir pour l’année prochaine.

Malgré la nomination de délégués auprès des mairies et des essais d’ouverture de la paroisse, la Caritas ne travaille pratiquement pas avec les commissions des différentes mairies, ni d’ailleurs les communautés chrétiennes (CEB), les amicales de jeunes ou les femmes. Nous ne travaillons pas non plus avec les ONG. Pourtant comme le dit un proverbe : « une seule main ne peut pas applaudir », il est important que nous commencions à travailler avec les autres organisations humanitaires.

Au sein même de la Caritas, les délégués des CEB sont encore trop peu nombreux. Cela veut dire que certaines communautés ne participent pas au travail. Mais surtout les membres de la Caritas se limitent aux délégués des CEB. Il n’y a donc aucun représentant, ni du CPJ (Conseil Pastoral des Jeunes), ni des chorales, ni des mouvements (scouts, CV-AV), ni des lecteurs, ni des enfants de chœurs, ni d’aucun des très nombreux groupes qui existent sur la paroisse, ni du GRAP (Groupe de Réflexion). Il y a là un manque très grave, car il est bien évident que les problèmes humanitaires et les besoins de développement se trouvent aussi dans tous ces groupes.

Cette année nous avons proposé que chaque CEB lance au moins un petit projet. Là aussi, rien n’a été fait à ce niveau.

Enfin une grosse question reste, c’est celle de l’utilisation de l’argent. Et de l’équilibre à trouver entre les projets de développement, l’aide à apporter aux gens et les situations d’urgence. Il y a beaucoup d’incompréhension à ce niveau, et aussi une grande difficulté de relation avec le Comité du doyenné de la Caritas, dans la mesure où ce comité se réunit uniquement pour l’organisation de fêtes et d’activités lucratives, sans que l’on n’ait aucun compte rendu et que l’on ne sache pas à quoi est utilisé l’argent gagné. Mais surtout sans suivi ni évaluation des actions menées dans chaque paroisse.


Evaluation du 3ème plan d'action pastorale (P.A.P.)

Pour l'année 2014-2015 : Paroisse Notre Dame du Cap-Vert de Pikine

Réflexions générales

Pour cette rencontre d’évaluation, nous avons d’abord lu l’Evangile de Luc 4, 13-21 : Jésus explique sa mission. C’est la base de notre Plan Pastoral. Jésus dit : «L’Esprit de Dieu repose sur Moi (c’est la sanctification). Il m’a envoyé annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres (c’est l’évangélisation et le service). Il lit ces paroles d’Isaïe à la synagogue, devant tous : c’est la communion. « C’est aujourd’hui que ces paroles s’accomplissent ».

Nous sommes dans une rencontre d’évaluation. Nous avons vu aussi ce que Jésus dit aux disciples de Jean Baptiste, qui lui demandent : est-ce que tu es le Messie qui doit venir ? (Luc 7, 20) Jésus répond : « Allez dire à Jean ce que vous avez vu et entendu. Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont rendus purs, les sourds entendent, les morts retrouvent la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi à cause de Moi ».

Rappel de l’importance du P.A.P.

Ce Plan Pastoral est commun à tous les diocèses de l’Afrique de l’Ouest francophone, anglophone et lusophone. C’est-à-dire qu’il est très important. Nous devons donc tous le mettre en pratique, au niveau personnel et au niveau de tous nos groupes. Chaque groupe doit essayer de vivre les quatre objectifs. La chorale ne peut pas se contenter de chanter, sans s’engager dans l’évangélisation et Justice et Paix. Les enfants de chœur ne peuvent pas servir à l’autel, sans penser au service des pauvres, à la charité et aux droits humains.

La compréhension de ces objectifs s’est approfondie avec le temps. Pour le premier objectif, la communion, il s’agit de la communion avec tous, et non pas seulement entre chrétiens.

Le deuxième objectif, liturgie, est devenu sanctification, pour bien comprendre qu’il ne suffit pas de prier et de célébrer. Il faut que notre liturgie, notre catéchèse, nos sacrements nous rendent saints. Et que nous cherchions à rendre saints également les gens qui nous entourent, y compris ceux des autres religions. Car Jésus est venu sauver tout le monde. Et c’est à la foule, toute entière, qu’Il disait : « Soyez saints, comme votre Père du ciel est Saint ».

Le troisième objectif, évangélisation, comprend aussi le témoignage, pas seulement par les paroles, mais le témoignage de vie (l’exemple), le dialogue et l’accueil des autres religions.

Enfin le service ne se limite pas à la charité au niveau personnelle ou l’aumône. Il veille au développement de tout l’homme et à l’accueil des pauvres. La justice va avec la lutte pour les droits humains et le respect de la création, comme vient de nous le rappeler le Pape. La paix va avec la réconciliation.

Des points positifs

On peut dire, en gros, que les choses avancent bien au niveau de la paroisse. Quelques signes : la mise en place de la retraite paroissiale, de la Journée de prière pour les malades, des fêtes de Noël, etc. Le Conseil paroissial travaille également efficacement : la kermesse a été mieux organisée et a été une fête de famille, la fête patronale de la paroisse a été bien préparée avec une neuvaine.

Nous voyons dans la paroisse des personnes qui s’engagent fortement dans la catéchèse, les mouvements, les CEB, les commissions.

Et puis il y a toutes les actions que chacun mène personnellement dans sa famille, au travail et aux quartiers que nous ne connaissons pas, mais Dieu les connaît.

Nous voulons noter spécialement les actions menées par les femmes. Non seulement des réunions, mais la mise en place de leur projet Pencum Mariama, avec les activités de restauration, de teinture et de couture. Et aussi leur travail avec l’ONG EQUITAS, pour la lutte contre les violences faites aux femmes, pour obtenir des actes de naissance aux jeunes filles qui n’en ont pas, et aussi pour la formation, en particulier la formation aux droits humains et aux droits de la femme.

Pour les xaware, nous notons une meilleure utilisation de l’argent obtenu, pour ne plus les dépenser seulement dans des repas et dans des fêtes. Comme nous l’avons dit, avant d’autoriser un xaware, il faut préciser à quoi l’argent gagné sera utilisé.

Mais il reste encore de gros manques

1.Le premier problème, c’est que chaque groupe pense d’abord à ses activités. On n’a pas le sens de la paroisse. C’est pour cela que les gens participent à leurs activités propres, mais beaucoup moins aux activités paroissiales. Par exemple, le xaware d’un mouvement ou d’une CEB va rassembler plus de personnes, et amener plus d’argent, que le xaware paroissial lui-même. Il faut donc que les gens prennent conscience de l’importance de la paroisse. Nos tee-shirts disent « Ma paroisse, ma fierté ». Que ne soit pas un slogan creux, et non vécu.

Ce sont tous les chrétiens qui devraient participer à la vie des CEB. Mais beaucoup de gens n’y participent pas, spécialement les jeunes des mouvements, et surtout ceux des chorales et des groupes. Et également les catéchumènes, même ceux qui se préparent à la confirmation. Ils cherchent seulement à recevoir les sacrements. Et quand ils les ont reçus, ils disparaissent dans la nature. Parce que pendant le temps du catéchuménat, on ne les a pas aidés à participer à la vie des CEB. Le même problème se pose, pour un certain nombre de membres des groupes charismatiques.

Les mercredis pendant la retraite paroissiale, il n’y avait pratiquement pas de jeunes aux conférences, alors qu’ils étaient sur place : soit juste avant pour les réunions des mouvements CV-AV et scouts, soit juste après pour les répétitions des chorales.

A la récollection des élèves, qui est très importante pour mettre en place des aumôneries dans les collèges et les lycées, aucun choriste, aucun scout, aucun CV-AV, aucun lecteur, aucun servant de messe n’est venu. Alors qu’ils sont eux aussi des élèves. Même les élèves du catéchisme de persévérance, qui avaient prévu une récollection ce jour-là, ont refusé de venir, parce que la récollection ne s’adressait pas qu’à eux seuls. Il faudra donc intensifier nos efforts pour la participation de tous aux activités paroissiales, que ce soient les récollections, les réunions de CEB, ou les autres activités.

Et aussi pour envoyer des représentants aux rencontres de la Caritas, de Justice et Paix et de la Commission de la Famille, qui s’adressent à tous, et ne sont pas un groupe comme les autres, pour les volontaires ou gens intéressés seulement. C’est la mise en pratique du 4° Objectif, qui s’adresse à tous. Mais on n’y voit que des délégués des CEB, aucun délégué des mouvements et des autres structures.

Le problème est encore plus grave, au niveau de ces groupes très nombreux, qui portent des noms de saint, mais que l’on ne voit dans aucune activité, sauf le jour de leur fête patronale (celle de leur groupe), où ils font une messe, une conférence et bien sûr un repas. Et ensuite ils disparaissent jusqu’à l’année suivante. Quitte à faire un jumelage, avec des groupes d’autres paroisses. Ce qui est l’occasion de nouvelles fêtes. Au lieu de faire des jumelages avec ces groupes informels et sans activité, il vaudrait mieux qu’ils participent aux activités paroissiales.

2. Il y a un manque de communication dans la paroisse. Cela peut expliquer en partie le manque de participation. On ne reçoit jamais les comptes rendus du conseil paroissial. Beaucoup de gens travaillent, mais on ne sait pas ce qu’ils font. Par exemple, des personnes très actives de la paroisse travaillent avec les enfants de la rue, d’autres avec ATD/ Quart Monde pour les familles les plus nécessiteuse. Mais cela ne remonte pas au niveau de la paroisse. Cela reste des actions individuelles. De même, les différentes CEB et autres structures ne partagent pas leurs activités avec les autres.

3. Pour le conseil paroissial, on discute d’un certain nombre de choses intéressantes. Mais ensuite on n’en parle plus jusqu’à la réunion suivante, où on se contente de relire le compte rendu de la réunion précédente. Les réunions ne sont donc pas souvent suivies d’actions. Il n’y a pas d’évaluation des actions menées, sauf des activités directement paroissiales : cérémonies liturgiques, kermesse…. Et là, on se contente souvent de voir comment cela a marché, et combien cela a rapporté. Mais on voit beaucoup moins, en quoi cela a fait grandir la communion et la sanctification. Et en quoi cela a été un témoignage et un service de tous. Pas seulement de la paroisse mais aussi de la société. Alors que notre devise affichée dans l’église est bien : « Bâtissons notre société sur Jésus Christ ».

Notre rencontre a proposé que l’on distribue le plus rapidement possible les comptes rendus des conseils paroissiaux, aux responsables des CEB et autres structures, pour la mise en pratique. Et qu’à la réunion suivante, on prenne un temps pour voir ce qui a été effectivement fait, avant de parler d’autre chose. Il y a aussi un déséquilibre très fort dans le conseil paroissial : très peu de jeunes, et chez les adultes très peu de femmes. La grosse majorité ce sont des hommes. Il y aurait certainement quelque chose à voir à ce niveau-là.

On a noté cependant cette année comme un progrès, que l’on donne une place plus importante à la Caritas et à Justice et Paix, même si l’on passe encore beaucoup de temps à l’organisation des rencontres, fêtes patronales, kermesse, etc. L’une ou l’autre personne a été invitée à intervenir, par exemple sur ATD/ Quart Monde et le travail fait contre les violences faites aux femmes. Cette chose (témoignage) est certainement à développer. On pourrait même demander qu’à chaque rencontre, un groupe ou une structure se présente avec ses objectifs et ses activités, pour se faire connaître aux autres. Ainsi, au bout de deux ou trois ans, on aura pu faire connaissance avec les différents groupes de la paroisse, et savoir ce qu’ils font.

4. Un autre problème, c’est qu’après le pèlerinage de Popenguine, beaucoup de personnes se mettent en vacances, et il devient à peu près impossible d’organiser des formations, des réflexions ou des rencontres de commissions et des actions. Il y a là un état d’esprit à changer absolument. Et de même, ne pas attendre l’engagement des responsables le jour du Christ-Roi, pour recommencer les activités.

5. Au sujet des commissions, bien que nous soyons dans l’année du Synode de la Famille, nous n’avons pas réussi à mettre en place une commission de la famille. Et l’effort de carême proposé, que des chrétiens vivant ensemble acceptent de célébrer religieusement leur mariage, n’a pas abouti jusqu’à maintenant.

6. Enfin nous rappelons à nouveau que chaque groupe, structure, mouvement, commission et CEB doit agir au niveau des quatre objectifs, qui résument la vie chrétienne et l’engagement de l’Eglise. Et pas seulement selon ses activités propres et spécifiques. Avant d’être scout ou CV AV, on est d’abord chrétien. Et déjà avant d’être chrétien, on est citoyen. Ce qui pose toute la question de notre engagement dans la société, qui est certainement le point le plus faible de la paroisse.

Premier objectif, la communion

Elle s’est manifestée en particulier au moment des fêtes patronales de la paroisse et des CEB ; pendant le carême, visite des gens chez eux ; à la veillée de Noël pour les catéchistes, et au cours d’autres activités. Nous avons vécu aussi la communion avec les chrétiens des autres églises, au moment de la Semaine de l’Unité.

Mais nous devons noter que cette communion se limite trop souvent aux fêtes, xawaré etc., mais beaucoup moins dans la vie de tous les jours, dans les quartiers et au travail. Et que nous nous limitons trop à la communion entre nous chrétiens, sans chercher à vivre une vraie communion avec tous. Il manque même souvent de communion dans nos familles, et les disputes ne sont pas rares : des parents qui ne se parlent pas, des disputes au moment des enterrements au sujet des héritages, etc.

Nous avons posé aussi la question des jumelages. Quel est l’intérêt de ces jumelages ? Est-ce que cela nous aide vraiment à mieux prier, et à mieux travailler ? N’est-ce pas encore une fois, une occasion de repas et de fêtes, qui ne changent pas notre vie ? Et qui ne servent pas à la construction du Royaume de Dieu.

Deuxième objectif : La sanctification

En positif, nous avons noté en particulier le pèlerinage du doyenné. Et aussi le pèlerinage des enfants, des malades, et d’autres pèlerinages de groupes plus spécifiques. Les liturgies de la parole le dimanche, pour les enfants, sont également un facteur de sanctification. Nous avons relevé, l’engagement des catéchistes et des responsables de mouvements, à la fête du Christ Roi.

Pour la catéchèse, nous avons noté une meilleure implication des parents, des parrains et des responsables de CEB. Mais un recul au niveau des catéchistes, qui étaient le noyau des fraternités spiritaines, un élément important de sanctification, qui ne se réunissent plus. La catéchèse préparatoire aux sacrements se fait maintenant à la paroisse, et non plus à l’école. Malgré tout, elle est encore trop scolaire. On parle encore de classe, de diplôme, de devoirs avec des notes. Comme si la catéchèse était un enseignement, et non pas une initiation à la vie chrétienne. Il faudrait aussi que l’on apprenne aux catéchumènes, à prier personnellement, et pas seulement à réciter des prières à par cœur. Que l’on soit plus attentif à leur vie, et à leur engagement dans l’un ou l’autre mouvement de l’Eglise. Les catéchumènes ne participent pas aux réunions de CEB. Alors, après la réception des sacrements, ils disparaissent. Le choix des catéchumènes pour les sacrements ne devrait pas se faire par des catéchistes seuls, à partir des connaissances. Mais dans la CEB, à partir de la vie concrète des catéchumènes: vie à la maison, dans le quartier, à l’école ou au travail ; vie de prière, de charité et témoignage. Ce choix se faisant avec les parents et les conjoints, les parrains et les marraines, et les responsables de la CEB de leur quartier. Pour trop de catéchumènes, et même de chrétiens, la catéchèse c’est pour « gagner » des sacrements. Et non pas pour apprendre à connaître, à aimer et à vivre avec Jésus Christ.

Pour les chorales, nous avons noté un changement dans le choix des chants, pour permettre une meilleure participation de la foule. Même s’il reste beaucoup de choses à faire à ce niveau. Le rôle de la chorale, ce n’est pas de transformer la messe en concert, mais de faire prier l’assemblée. Il faut donc choisir les chants en conséquence pour cela. Il faudrait aussi que les maîtres de chœur veillent à la sanctification des choristes : que l’on lise au moins l’Evangile du dimanche suivant, au cours des répétitions. Veiller aussi à la qualité de la prière, au début et à la fin des répétitions. Les choristes rendent à l’Eglise un service qui est important. Mais ils doivent aussi mettre en pratique, personnellement et en tant que chorale, le témoignage et le service. Et déjà veiller à la communion entre eux. Il ne suffit pas d’être choriste pour être un bon chrétien, ni pour remplir ses engagements de citoyen. Pour cela, le minimum ce serait que chaque chorale envoie au moins un délégué dans la Caritas, et dans la commission Justice et Paix. Car les choristes eux aussi, doivent être charitables et vivre la justice. Et qu’ils participent aux activités paroissiales qui s’adressent à tous. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu aboutir à cela. Cela est vrai également pour les groupes de prières charismatique, les mouvements (scouts, CV AV), les lecteurs, servants de messe et encore plus, les différents groupes de la paroisse.

Pour la sanctification, nous avons essayé de lancer des cours de Bible. Mais il n’y a eu aucune réponse.

De même, les schémas de prière pour la sanctification des cérémonies traditionnelles et l’inculturation de la foi chrétienne (célébration au moment des naissances, de la circoncision, du mariage traditionnel, de la levée de deuil, etc.) sont encore trop peu appliqués dans les CEB. Pourtant, chacune a reçu des schémas de prière pour ces différentes circonstances, de même que pour les veillées mortuaires, les enterrements et déjà les prières pour les malades, les soutiens des personnes âgées etc. Un livret est maintenant disponible à la paroisse.

Là aussi, nous n’avons pas pris conscience que nous sommes responsables de la sanctification de tous, pas seulement des chrétiens. Cela est vrai, en particulier en cette période de ramadan, où nos frères et sœurs musulmans cherchent à se convertir. Nous avons donc là une occasion, non seulement de parler ensemble de la vie du croyant mais de nous engager ensemble pour avancer vers Dieu.

La participation à la procession du Saint Sacrement à Pikine a été très faible. Au lieu de multiplier des tas de sorties, processions, pèlerinages dans chaque groupe particulier, il vaudrait mieux intensifier la participation aux activités de sanctification, mises en place par la paroisse.

Troisième objectif : L'évangélisation

Un certain nombre de chrétiens, personnellement, cherchent à conseiller ceux qui les entourent. Mais il y a très peu d’activités communautaires d’évangélisation.

On comprend encore trop l’évangélisation comme un enseignement ou des conseils à donner. On parle de prières d’évangélisation. Mais pour ces prières, on reste entre chrétiens. L’évangélisation suppose un passage à l’action. On organise beaucoup de nuits de prière, mais beaucoup moins de formation à la vie chrétienne.

Les mouvements d’action catholique, comme les CV AV, sont des mouvements d’évangélisation, responsables d’évangéliser le monde des enfants. Mais dans les activités du mouvement, on ne sent pas tellement ce souci d’évangélisation, par le témoignage et le partage de la vie de tous. Il n’y a ni JEC, ni JOC, ni Equipes Enseignantes dans notre paroisse.

Nous n’avons pas réussi à mettre en place des aumôneries dans les collèges, qui sont pourtant très nombreux sur la paroisse. C’est inquiétant pour l’avenir. Seules les aumôneries de lycées fonctionnent à peu près. Mais là encore, elles se limitent souvent à des partages d’évangile, sans se demander quels doivent être leurs engagements dans la vie scolaire et l’évangélisation, pour rendre l’école meilleure, et l’enseignement plus formateur. Là aussi nous n’avons pas pris suffisamment conscience de notre responsabilité d’évangéliser tous les élèves, et pas seulement les chrétiens. Jésus a admiré la foi des païens (hier nous avons médité) l’évangile du centurion romain.

Notre responsabilité, c’est d’aider tous les hommes, et pas seulement les chrétiens, à vivre les valeurs de l’évangile. Pour agir à la manière de Jésus Christ, dans leur propre religion. Nous avons cependant noté l’une ou l’autre chose à ce niveau : d’abord, l’accueil des élèves musulmans à la paroisse pour les études. C’est un facteur certain d’évangélisation, qui permet, non seulement l’amitié, mais aussi des réflexions communes. De même, la CEB Saint François de Sales a organisé sa fête patronale à la mairie : c’est un effort de témoignage important.

Il est nécessaire, que nous augmentions les occasions de dialogue, avec les non chrétiens. Non pas discuter de religion, mais agir ensemble, dans l’amitié, et en nous soutenant les uns les autres (le dialogue de vie)

Il nous reste à nous demander aussi, qu’est-ce que nous pouvons recevoir de nos frères et de nos sœurs musulmans ? Comme Jésus qui a admiré la foi des païens.

Quatrième objectif : Le service

1°) Charité et développement : Lors des distributions de vivres, nous avons apprécié que certaines personnes aient dit, qu’elles ne sont pas nécessiteuses. Et que l’on donne donc ce qui était prévu pour elles, à d’autres personnes qui en ont plus besoin.

Les efforts de carême en argent et en dons (huile, habits, sucre, savon et riz) ont été très importants. Ils ont rapporté 700.000 Frs. Alors que la Journée Caritas n’a rapporté que 75 000 frs. C’est un signe de la participation de tous, qui est très bonne.

Certaines CEB, au lieu de distribuer le sucre à tout le monde, elles ont préféré le donner à des femmes nécessiteuses pour faire des beignets, et ainsi leur permettre de gagner leur vie.

Les habits récoltés ont été envoyés en secteur rural, en particulier dans des villages qui ont été détruits par le feu. Nous avons noté aussi des petits projets, comme des ventes de tissus.

Il y a eu cette année un plus grand engagement de la Caritas, et une meilleure compréhension de son rôle, Des membres ont participé à des actions en faveur des nécessiteux, des handicapés, des enfants de la rue. La Caritas a organisé un don du sang, pendant le temps du Ramadan, où les donners sont rares.

-Mais il nous reste encore beaucoup à faire à ce niveau. On a mieux organisé la distribution des dons reçus des mairies au moment du carême. Mais nous attendons encore trop de recevoir des dons pour les distribuer, au lieu d’agir par nous-mêmes. Et souvent, les gens ne s’engagent pas, lorsque ce n’est pas leur propre intérêt. Ainsi, nous avons eu beaucoup de difficultés pour faire distribuer dans les CEB, les dons qui avaient été faits pendant le carême. Et peut-être aussi, parce qu’on avait demandé que l’on aide dans chaque CEB, deux chrétiens et aussi deux musulmans.

On avait demandé à chaque CEB de proposer un projet, que la Caritas paroissiale essaierait de soutenir. Mais aucune CEB n’a présenté de projet de développement. Il n’y a pas non plus de formation par la Caritas, pour mieux faire comprendre, comment vivre la charité, et participer au développement. Le bureau a beaucoup de peine à se rassembler. Il n’est pas soutenu dans ses activités, par la Caritas du doyenné. Et dans les réunions de la Caritas, il n’y a que la moitié des délégués des CEB, et aucun participant des autres groupes, mouvements ou structures, comme nous l’avons dit.

Malgré de nombreux efforts, nous n’avons pas pu mettre en place une cellule de CMU (Couverture Médicale Universelle).

Il faudrait comprendre que la charité ne se limite pas à l’aumône. Il s’agit de s’organiser, pour attaquer en profondeur les causes de la pauvreté, et travailler à un véritable développement. Le gouvernement fait déjà un certain nombre de choses dans ce sens, avec l’Acte 3 de la Décentralisation, la mise en place de la Couverture Médicale Universelle (CMU), la commission sociale au niveau de chaque mairie, les formations gratuites par exemple, proposées en informatique ou pour passer un permis de conduire, les soutiens aux étudiants, l’ouverture des maisons de la femme dans chaque municipalité pour des formations et des projets de développement, GIE et AGR etc. .Mais malheureusement, les chrétiens ne participent à presque aucune de ces activités. Nous attendons seulement des dons, et ensuite nous nous plaignons d’être négligés. Alors que c’est nous-mêmes, qui ne participons pas aux efforts qui sont menés.

Il faudrait faire comprendre que, même si on n’a pas d’argent, on peut quand même aimer et aider les gens : les accueillir, les saluer, leur parler, les encourager, etc. La charité ce n’est pas seulement une question d’argent. Jésus envoie ses disciples annoncer l’Evangile, sans argent.

Il faudrait aussi apprendre à écouter les pauvres. Pour les soutenir, dans ce qu’ils ont décidé eux-mêmes de faire. Au lieu de venir vers eux, en les humiliant. Et en leur proposant des projets que nous avons choisis nous-mêmes, au lieu de les aider à prendre leur propre vie en mains. Trouver du travail à quelqu’un, c’est plus important, que de lui donner de l’huile et de riz.

La journée Caritas se limite encore trop à un xaware. Ce n’est pas une journée de célébration de la charité, que nous avons vécue, tout au long de l’année. Et encore moins un temps de réflexion, sur ce que doit être la vraie charité chrétienne envers tous, à la suite de Jésus Christ.

Au niveau des CEB, nous avons donné un programme mensuel :

1ère réunion : partage d’Evangile.

2ème réunion : la vie de la paroisse

3ème réunion : l’engagement dans le quartier (Caritas, Justice paix, CPJ, association des femmes, etc.).

4ème réunion : formation et célébration

Mais d’abord, il y a trop de personnes qui ne participent pas aux réunions des CEB. Et dans ces réunions, on se contente souvent de partage d’Evangile, sans mettre en pratique la Parole de Dieu. Ni suivre les orientations que nous avons pourtant déterminées ensemble, et pour lesquelles nous avons assurés les formations nécessaires. Il y a là certainement un manque de volonté très nette. ,

2°) Justice, Engagement dans la société et droits humains : Nous avons la chance d’avoir une commission justice et paix qui travaille, et qui s’est engagée dans les quartiers (voir le compte rendu de la commission pour cette rencontre). Par exemple, pour l’éducation à la paix, des interventions auprès des mairies au moment des inondations, ou des grèves des employés municipaux, la participation aux actions dans les quartiers, la prise en charge d’enfants abandonnés à la paroisse, les audiences foraines pour obtenir des actes de naissance, les rencontres pour obtenir des cartes d’identité, des interventions à la radio etc. (voir les différents comptes rendus des réunions justice et paix, et aussi de Caritas, qui ont été envoyés régulièrement à tous les paroissiens ayant donné leur adresse mail).

Un groupe de réflexion avec les veuves s’est mis en place. Sur leurs problèmes matériels, mais aussi sur les interdits qu’elles doivent supporter, et les choses à transformer.

Nous avons maintenant des représentants de la paroisse, dans chacune des mairies. Ils y travaillent efficacement. Certaines CEB ont commencé à travailler avec des associations non chrétiennes, comme la CEB de la Cité Police Sainte Marguerite Marie, avec l’association « And Defar sunu gox ». Et aussi la participation à des Set Setal.

-Malheureusement, toutes ces activités et engagements sont encore le fait d’une minorité. Les amicales des jeunes ne se sont pas inscrites, dans la commission de la jeunesse des différentes mairies. De même, le groupe des femmes des chaque CEB ne s’est pas inscrit à la commission municipale des femmes. Elles ne participent donc pas aux activités, et ne profitent pas des actions menées. Nos délégués auprès des mairies ont énormément de problèmes, pour faire participer les chrétiens à la vie de la mairie, alors que les municipalités le désirent fortement.

Le mouvement scout a affirmé sa volonté de travailler dans des activités sociales. C’est un mouvement à forte dimension éducative. Ce serait aussi un moyen de travailler avec les musulmans. Mais ces déclarations théoriques ne sont pas actualisées dans la pratique. Trop souvent, on se limite à faire des services d’ordre et des rassemblements. Il y a très peu de musulmans, dans nos unités scoutes.

A Icotaf, nous avons une boutique des droits, pour la défense et l’aide aux femmes victimes de violences. Mais les chrétiens n’y participent pas. Depuis deux ans, nous sommes en contact avec l’association Sopi Jikoo qui lutte contre la drogue, et aide les drogués à ‘en sortir, en soutenant également leurs familles. Mais jusqu’à maintenant, malgré les formations reçues, nous n’avons pas été capables d’assurer une seule rencontre de sensibilisation.

3°) Paix et Réconciliation : Au moment de la marche pèlerinage et de la préparation de la kermesse, nous avons beaucoup parlé de la lutte contre la violence dans les quartiers. Mais les CEB ne se sont pas engagées dans ce sens. Pourtant, nous en avons parlé plusieurs fois au Conseil Paroissial.

Dans les CEB, et aussi dans les mouvements, chorales et autres groupes, nous ne prenons pas suffisamment en charge ce devoir de réconciliation, malgré la demande de Jésus-Christ (Matthieu 18, 20). Pourtant nous avons des sages dans chaque CEB, et des parrains et conseillers dans les différentes structures. Que font-ils ? Cela serait important de leur signaler les manques d’entente, les disputes, les bagarres, les incompréhensions, qu’il y a dans nos groupes et quartiers. Et qu’ils cherchent vraiment à régler ces problèmes, sans faire honte aux gens, dans la discrétion et l’efficacité.

Cependant, suite à la conscientisation qui a été faite, un certain nombre de familles accepte maintenant de régler leurs problèmes à l’intérieur de la CEB. Au lieu d’aller au commissariat de police ou à la gendarmerie, et encore moins au Tribunal. Cela nous semble très important. Lire 1° Cor 6,1-7.

L’année prochaine nous allons vivre l’année de la miséricorde. Ce devrait être un point fort de notre engagement paroissial.

En conclusion, nous pouvons dire que nous avons une paroisse vivante, et une paroisse qui avance. Mais jusqu’à maintenant, c’est une paroisse encore trop centrée sur elle-même, et sur une liturgie qui n’aboutit pas à une transformation de la vie ; sur des repas, des fêtes, des sorties, des concerts, des xaware, des yendoo et des ngel, mais avec trop peu d’engagements dans les quartiers et dans la société en général. Alors que notre thème d’action, affiché dans l’Eglise, est bien « Construisons notre société sur Jésus Christ ». Bien que notre paroisse soit animée depuis le début par des congrégations missionnaires, spiritains, SMSS, Ursulines, elle n’est pas encore assez missionnaire, ni évangélisatrice des non chrétiens. Il y a d’abord tout un effort de réflexion et de formation à mener, pour définir les objectifs, les faire comprendre et quand ils seront compris, pour passer à l’action.

Bon courage à tous !


Réactions au conseil paroissial du 25/11/2015

La fête patronale

Cette fête a été très bien réussie à la joie de tous. Mais il faut nous rappeler que toutes les activités doivent être menées selon le 3ème Plan d’Action Pastorale avec ses quatre objectifs. : Communion, Sanctification, Témoignage et Service. La fête a très bien développé la communion entre nous, de même que la liturgie et la sanctification avec les neuvaines préparatoires. Mais est-ce qu’elle a été suffisamment un témoignage de notre foi, pour l’évangélisation de la ville de Pikine ? Et un service de ses habitants (charité, droits de l’homme, justice, paix et réconciliation). Il faudra être plus attentifs à ces derniers objectifs l’année prochaine, en se rappelant que ces objectifs ne doivent pas être vécus seulement entre nous les chrétiens, mais aussi avec tous ceux qui nous entourent.

Par ailleurs, il est important que nous vivions cette semaine de préparation à la fête patronale, en union avec ce qui se passe dans l’Eglise et dans la société. Par exemple, cette année c’était la semaine missionnaire (comme chaque année) et le Synode sur la Famille. Nous étions dans la lumière de la Lettre de François sur le respect de la création. Et au niveau du monde, c’était la Journée Internationale de la Jeune Fille, suivie de la Journée Mondiale de l’Alimentation et de la Journée Mondiale de la Lutte contre la Misère, dans laquelle sont impliqués des chrétiens à travers ATD / Quart Monde dans notre paroisse.

Enfin il serait important que la commission des medias puisse agir tout au long de l’année, et pas seulement au moment de la kermesse et de la fête patronale.

Justice et paix

Nous allons travailler la lettre du pape François sur le respect de la création : Loué sois-tu. Pour cela, nous proposons qu’à la fin de chacune des messes du dimanche, il y ait une explication courte de l’un des paragraphes de cette lettre.

Nous devons prendre notre place dans l’Année de la Miséricorde, dans la mesure où il ne s’agit pas seulement de prières, mais bien d’œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle. Notre rôle est d’aider les chrétiens, et tous les hommes, à passer à l’action dans ce sens. (Voir l’autre document).

Nous vivons en ce moment la période de rentrée scolaire avec tous ses dangers et problèmes. Il est important en particulier de mobiliser les parents, pour que leurs associations prennent leurs responsabilités, spécialement en cas de grève.

Les CEB

Nous avons constaté que beaucoup de chrétiens ne participent pas à leurs réunions de quartier. Nous commençons une nouvelle année pastorale, il faut donc relancer les choses.

De plus, trop souvent on se contente de paroles d’évangile, sans se donner d’abord les nouvelles du quartier. Et sans jamais réfléchir à nos engagements de chrétien dans la paroisse, et de citoyen dans le quartier, selon le programme qui a été donné. Même les partages d’évangile sont souvent des discussions : on ne suit pas le programme qui a été proposé.

Il faudrait remettre les listes des catéchumènes à chaque CEB, et que ceux-ci participent aux réunions, en particulier les confirmands, pour les habituer à un engagement et à une vie communautaire. Sinon après la confirmation, ils disparaissent. Même si on a des cotisations à verser à la paroisse, fête patronale, kermesse etc., cela ne doit pas nous empêcher d’aider les pauvres.

Il faudrait travailler davantage avec les délégués des mairies.

Pour réfléchir à tout cela, nous avons prévu une journée de formation et de réflexion sur les CEB le dimanche 29 novembre.

Le dispensaire des sœurs de Thiaroye fête son 40ème anniversaire en évitant les grandes fêtes et les dépenses inutiles et en cherchant comment aider davantage les pauvres.

Il y a une utilisation abusive de l’eau bénite dans notre paroisse qu’il va falloir revoir. On a prévu une réunion des délégués auprès des mairies.

La préparation au mariage a commencé.


Récollection des élèves sur la vie à l’école

Nous avons commencé par voir ce qui se passe dans nos écoles. En résumé :

Ce qui va bien dans nos écoles : l’amitié entre les élèves, le travail bien fait, les nouvelles choses que l’on apprend, les bonnes relations avec les professeurs, l’éducation reçue, les groupes de travail, la récollection qui nous aide à mieux travailler et à mieux vivre comme élève. Le respect de l’environnement

Ce qui ne va pas : les vols, la tricherie, les mensonges, le bavardage et l’indiscipline, les bagarres entre élèves. Les bons élèves humilient les autres, la saleté dans les écoles avec le manque d’eau et le manque d’hygiène. L’état des toilettes et des salles de classe. Certains élèves ne respectent pas le règlement, certaines filles s’habillent mal et provoquent les garçons. Mais il y a aussi les garçons qui portent des pantalons abaissés et qui cherchent les filles, le copinage entre filles et garçons.

Certains professeurs sont trop sévères, et certains élèves ne respectent pas les professeurs. On constate qu’il y a un manque de matériel, par exemple : laboratoire (microscope etc.) document, instruments etc. Le retard des élèves et aussi des professeurs. Les absences non justifiées ou volontaires Le manque d’espace pour les épreuves physiques. Les grèves. L’accumulation des leçons en fin d’année. Le manque de respect du règlement intérieur. Le manque de travail. .

Qu’est-ce que Jésus nous dit sur l’école ?

Nous nous rappelons ce que Jésus a fait quand Il était enfant. Il priait, Il obéissait à ses parents, mais aussi Il travaillait. Notre travail à nous élèves, ce sont les études. Dieu veut que nous réussissions à nos examens. Pas seulement pour nous-mêmes, pour avoir une bonne place ou de l’argent. Mais pour pouvoir aider notre famille, et aussi notre pays. Nos parents souffrent. Ils font beaucoup d’efforts, pour nous permettre de faire des études. C’est important, de notre côté, d’étudier le mieux possible. Saint Paul disait : « Celui qui ne travaille pas, qu’il ne mange pas non plus »

« Jésus grandissait en taille et en âge, mais aussi en sagesse. Il grandissait dans son corps, mais aussi dans son esprit et dans son cœur (Luc 2,40+52). Nous avons expliqué aussi comment grandir dans notre corps (la sexualité), dans notre esprit (les études), dans notre cœur (aimer les autres) et dans notre âme (vivre la vraie foi).

Jésus est allé en pèlerinage à Jérusalem, avec ses parents (Luc 2, 41-50). Nous avons insisté sur sa réponse à Marie et Joseph : « est-ce que vous ne savez pas que je dois être dans la maison de mon Père ? ». Jésus n’avait que 12 ans, il était plus jeune que nous, lorsqu’il a dit cela. Pour nous aussi, jeunes élèves, c’est important de prier, mais aussi de faire le travail de Dieu notre Père à l’école, mais aussi à la maison et dans le quartier. Pour faire connaître Jésus et son Evangile, à ceux qui nous entourent. Et pour faire grandir le Royaume de Dieu, là où nous vivons. Jésus est notre Roi, Il nous appelle à faire grandir son Royaume dans l’école. Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ? C’est quand il y a l’amour, la justice, la paix, la vérité, le pardon et la réconciliation, comme le dit la Préface du Christ Roi. C’est cela notre travail. Comme nous le disons dans le Notre Père « Que Ton Règne vienne. Que Ta Volonté soit faite, sur la terre comme au ciel », à l’école comme à la maison et dans le quartier. Que faire ? Nous avons aussi insisté sur l’importance de la paix dans nos classes et donc de réconcilier les autres en relisant ce que Jésus nous disait (Matthieu 18,15-18) : « Si ton frère a péché, va le trouver seul à seul. S’il ne t’écoute pas, prends avec toi 2 ou 3 personnes pour le conseiller etc. »

Jésus a accueilli et béni les enfants (Mat 19,13-15). Nous aussi Il nous aime et Il nous accueille.

Jésus nous dit : « Quand deux ou trois sont réunis au milieu d’eux, Je suis au milieu d’eux » (Mat 18,19). C’est vrai pour notre vie en famille, mais aussi à l’école. Dans le Coran, Dieu dit de la même façon : « Il n’y a pas de rencontres à deux, sans que Dieu soit le 3ème. Ni de rencontres à 4, sans que Dieu soit le 5ème ».

Jésus nous dit : « Vous êtes le sel de la terre ». Nous cherchons à rendre notre école meilleure, comme le sel rend meilleur nos aliments. Jésus nous dit : « Vous êtes la Lumière du monde » (Mat 5,12-15). Nous conseillons nos camarades, quelle que soit leur ethnie ou leur religion, et nous les aidons dans leurs difficultés. Jésus nous dit : « Vous êtes la levure dans la pâte ». Nous vivons notre vie d’élève ensemble avec nos camarades, sans nous mettre à l’écart et sans faire de favoritisme. Et en prenant nos responsabilités.

Nous aidons nos camarades qui ont des problèmes, comme Jésus nous le dira à la fin du monde : « J’avais faim, tu m’as donné à manger, j’étais étranger tu m’as accueilli, j’étais triste tu m’as consolé, j’étais malade tu m’as visité. Tout ce que tu as fait au plus petit de ceux-ci qui sont mes frères, c’est à moi que tu l’as fait » (Mat 25,31-46).

Jésus a dit : « Malheur à celui qui entraîne un enfant dans le péché ». Cela est vrai d’abord pour nous-mêmes : nous montrons le bon exemple à nos camarades, nous ne les entraînons pas dans des mauvaises choses.

Le plus important pour nous, c’est le commandement de Jésus Christ : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Mais nous partageons avec nos amis musulmans les dix commandements de Dieu, qui sont aussi importants : Adorer Dieu et donc le prier dans notre cœur, même s’il n’y a pas de prières communes à l’école. Le prier sur la route en allant à l’école, Lui offrir ce que nous vivons, Lui dire merci, Le prier pour nos camarades. C’est cela, adorer Dieu seul.

Ensuite, respecter le jour du Seigneur. Nous allons à l’école les jours de la semaine. Le dimanche nous venons prier à la messe. Pour nous retrouver en famille chrétienne, et pour offrir le sacrifice de Jésus qui nous sauve.

Ne pas voler ; il y a beaucoup de vol dans nos écoles, mais aussi ne pas tricher.

Ne pas tuer, mais déjà ne pas frapper, ne pas insulter et respecter nos camarades.

Ne pas mentir, mais surtout vivre dans la vérité : être vrais devant Dieu et les hommes.

Ne pas faire d’adultère. Même dans nos écoles, il y a des adultères, des élèves qui se retrouvent enceintes. Et souvent elles sont enceintées par leurs camarades garçons. Notre corps change, c’est une bonne chose. Mais notre corps est la maison de Dieu, le temple du Saint Esprit (1° Cor 6,14-20). Nous devons donc respecter notre corps, et respecter les autres.

Une autre chose dans nos écoles, c’est le copinage. Même au niveau de l’école primaire, des élèves veulent avoir leur copain et leur copine. Or il y a des étapes dans la vie. Comme dit un proverbe : « si tu manges trop vite, tu vas te brûler la bouche ». C’est important de vivre d’abord la camaraderie et ensuite l’amitié, avant de chercher à avoir un copain ou une copine. Sinon tu risques de perdre ta chance, en t’attachant trop vite à quelqu’un. Et quand tu vas grandir, tu changeras tes idées, mais tu ne seras plus libre, vous ne pourrez plus vous séparer. Ou sinon, tu feras souffrir celui ou celle que tu abandonnes. L’amour, c’est quand on est adulte, cela demande un engagement et le mariage. Pour le moment, vivons le mieux possible la camaraderie et l’amitié, pour nous connaître entre garçons et filles. C’est comme cela que nous pourrons ensuite choisir, celui ou celle avec qui nous voulons construire notre vie. Etre co-pain, c’est partager le pain, et ce qu’on a, mais pas faire des relations sexuelles !

A la messe, nous avons longuement médité les conseils de Saint Paul (Col 3, 12 -18) et réécouté (Luc 2, 41-50).

Que faire ? Nous avons parlé d’un certain nombre de choses. Par exemple, que faire quand un professeur est trop sévère, comment organiser des groupes de travail, comment nous conduire entre garçons et filles, comment aider les élèves qui ont de la peine à suivre les cours, comment aider les élèves de familles pauvres, etc.

  • Redynamiser le gouvernement scolaire car il se concentre trop sur les journées culturelles et pas assez sur les problèmes de l‘école. Le gouvernement scolaire doit interpeller l’administration sur l’irrégularité des professeurs.

  • Organiser des débats entre élèves et professeurs pour les sensibiliser à respecter le règlement intérieur.

  • L’obligation du port des blouses ou des tenues (revoir les tenues).

  • Avoir une bonne coordination entre les élèves et leur responsable de classe et entre le responsable de classe et le professeur principal et l’administration pour faire la négociation, afin d’éviter les grèves.

A nous de mettre cela en pratique maintenant !


Conclusions du conseil paroissial du 6 décembre 2015

Ceci n’est pas un compte rendu, mais un rappel des actions que nous avons décidé de mener.

1°) Par rapport au procès-verbal du 25 octobre 2015

Il y a eu très peu d’élèves à suivre la récollection organisée pour eux. Il faut donc que les parents et les CEB s’engagent davantage dans ce domaine pour en faire comprendre l’importance à leurs enfants, et faire comprendre à tous que les activités paroissiales communes doivent passer avant les activités spéciales d’un groupe ou d’un mouvement. Par exemple : les CV/AV, les choristes, les lecteurs et les servants sont aussi des élèves il est donc important qu’ils participent à ces récollections.

  • Il nous faut aussi sensibiliser et motiver les étudiants, les jeunes en formation et les élèves des grandes écoles, pour qu’ils participent à la récollection du 13 décembre qui s’adresse à tous. C’est notre responsabilité à nous tous.

  • Au sujet de la Caritas, il faut que nos CEB poussent les chrétiens à s’inscrire dans les CMU (Couverture Médicale Universelle) des mairies, puisque nous n’avons pas été capables d’organiser une cellule au niveau de notre paroisse. La sensibilisation a été faite dans les mairies. La Caritas compte visiter la prison de Rufisque le samedi 19, de manière à participer à la messe et à la prière qui se tiendront ce jour-là.

  • Justice et Paix : Nous allons repérer dans les CEB les veuves pour qu’elles participent aux rencontres que nous organisons. Mais il faut leur faire comprendre que ces rencontres ne sont pas faites seulement pour distribuer de l’argent ou de la nourriture. Mais d’abord pour réfléchir à la façon dont elles vivent, à leurs souffrances, et aux interdits traditionnels, pour vivre d’une façon plus humaine. Et continuer à exercer leurs responsabilités aussi bien au travail, dans la société que dans l’Eglise.

  • Dans les CEB, nous avons distribué des feuilles pour avoir les noms des enseignants et leurs coordonnés, et les listes des élèves chrétiens des écoles, en vue de lancer des aumôneries. Nous n’avons pas reçu ces feuilles en réponse. Il est donc important de faire le travail car nous sommes déjà en décembre. Et de ramener ces feuilles de renseignements à la paroisse. Nous n’avons pas commencé à sensibiliser ni à faire réfléchir les enseignants au problème des grèves, pour le bon déroulement de l’année scolaire. Cela est absolument essentiel. Il faut que nous fassions ce travail.

  • Demander à la commission de la catéchèse la liste des enfants par quartier ; pour leur prise en charge par les CEB. Insister sur la participation de ceux qui attendent la confirmation, à la vie de la CEB.

2) Compte rendu de la journée de formation des CEB sur le 3ème Plan d’Action Pastorale

Un certain nombre de choses ont déjà été faites, pour agir au niveau des quatre objectifs, en particulier le témoignage et le service, qui sont nos points les plus faibles. Et aussi pour mieux organiser nos rencontres de CEB, pour qu’elles se mettent vraiment au service de ce Plan d’Action. Nous remercions tous ceux qui ont agi. Il est absolument essentiel de mettre en pratique la formation reçue et d’avoir plus de rigueur. Si on décide que la réunion va de 20 h 30 à 21 h 30, on commence réellement à 20 h 30. Et à 21 h 30 on arrête, même si on n’a pas terminé. On continuera la semaine suivante.

Nous allons mettre en place donc un carnet personnel de participation à la vie de la CEB, qui ne soit pas simplement une fiche d’identification et de recensement, mais qui aide les gens à s’engager davantage dans la vie de la CEB, que ce soit dans les réunions ou les autres activités. Il nous faut travailler à l’intérieur de l’Eglise, mais aussi être ouverts à notre société. Jésus nous envoie vers tous nos frères.

Il nous faudrait faire notre Plan Pastoral, également au niveau du Conseil paroissial, des CEB, de la CPJ, des différentes structures et mouvements. En attendant que cela soit fait, chaque groupe et structure va choisir 5 actions comme nous l’avons décidé, une pour la communion, une pour la sanctification, une pour le témoignage, une pour la charité et le développement (Caritas), une pour le respect et la défense des personnes et des droits (justice, paix et respect de l’environnement).

Nous avons décidé de nettoyer la paroisse le vendredi 23 pour les fêtes de Noël. Tous sont invités à participer à cette action, pas seulement les jeunes.

Il faut réfléchir à une formation et une évaluation du 3ème PAP au niveau de la CPJ et des jeunes en général, avec les différents groupes et structures, chorales, servants de messe, lecteurs, mouvements etc.

Voici les choses essentielles que nous avons rappelées au niveau du PAP :

  • Il s’agit d’agir véritablement, pas seulement des paroles.

  • Les quatre objectifs sont pour tous, pas seulement pour les chrétiens. Nous devons mettre la communion avec tous dans nos quartiers, aider les gens des autres religions à se sanctifier dans leur propre foi, porter témoignage dans le quartier, les loisirs, le travail et toute la société et devant tous, et nous mettre au service de tous, les aider et défendre leurs droits. La Caritas n’est pas faite seulement pour les chrétiens et la commission justice et paix non plus. Nous sommes au service des plus faibles.

  • Ces quatre objectifs doivent être vécus dans toutes les activités, y compris les fêtes patronales, les anniversaires etc. Il faut qu’il y ait absolument la dimension témoignage et service de tous.

  • Le service est le point le plus faible de notre Plan Pastoral, et il s’agit d’agir à tous les niveaux. Pas seulement dans les CEB et la paroisse, mais auprès et avec les mairies, avec les délégués de quartier et les badièni gox, avec les ONG qui interviennent dans nos quartiers, avec les associations de jeunes, de femmes etc. La CEB n’est pas seulement un démembrement de la paroisse, c’est d’abord une communauté de quartier, qui cherche à faire vivre son quartier.

3°) Nous avons rappelé des actions à mener pour l’Année de la Miséricorde

Prières dans les familles, et passage d’une CEB à une autre. Mais surtout que chacun soit miséricordieux envers les autres, comme Dieu notre Père. Et donc faire des actions de miséricorde comme nous le demande le Pape François : pas seulement au niveau personnel, mais aussi au niveau de la communauté. Pas seulement au niveau matériel, mais aussi le soutien psychologique, moral et spirituel, avec tous les gens découragés, humiliés, et écrasés par les difficultés de la vie. Chaque CEB doit s’acheter un cahier, dans lequel chacun pourra noter ses prières, mais aussi les actions de miséricorde qu’il a faites. Et au moment de donner l’icône à la communauté suivante, on écrira dans ce cahier les actions menées par la CEB, pour qu’on puisse en avoir des traces. Et les offrir dans une grande procession à la grand’messe de l’Année de la Miséricorde en avril.

  • Nous avons pris des décisions au niveau de Noël. A chacun de le mettre en pratique, pour les confessions, les célébrations de Noël, et la fête du Noël des enfants. Cette fête est ouverte à tous. Il est important d’apporter notre aide, pour pouvoir offrir des petits cadeaux aux enfants.

  • Pour la fête de la Sainte Famille, il sera donné l’occasion de donner la parole aux couples et aux parents, mais il s’agit aussi de relancer la commission de la famille. Et pour commencer, de choisir au moins une famille dans chaque CEB pour participer d’abord au pèlerinage du 13 décembre, et ensuite à cette commission de la famille. Avoir le souci des familles nécessiteuses, et que les parents veillent à l’éducation de leurs enfants. On ne peut pas se décharger de cette responsabilité, sur les catéchistes ou sur les enseignants. Il est important d’éduquer nos enfants, de les conseiller, et de les pousser à s’engager dans leur Eglise et dans leurs écoles. Il nous faut réfléchir au soutien à apporter aux jeunes filles enceintes, aux tenues vestimentaires, et à la mise en pratique du Synode de la Famille

  • Pour la messe d’action de grâce du 31 décembre, nous en avons défini le programme. Chacun amènera quelque chose à manger et à boire pour un goûter partagé tous ensemble, de même que des choses nécessaires pour l’église : balais, produits de nettoyage etc.

4°) Divers

Nous sommes revenus sur l’importance des vocations. Aucun enfant n’a participé à la rencontre d’aujourd’hui. Il faut à tout prix en parler, dans nos CEB et dans nos familles.

  • Nous préparer spirituellement à la Journée Mondiale de la Paix que nous célèbrerons le 3 janvier. Là aussi, personne n’est venu à la rencontre du comité Justice et Paix, le samedi 5. Il est absolument nécessaire de choisir un délégué Justice et Paix, et de relancer la commission. Prochaine réunion le samedi 19 décembre à 10 h à la paroisse

  • Pour les 50 ans de sacerdoce du Père Armel et la visite de l’Archevêque, nous avons décidé de faire les choses le plus simple possible, comme témoignage pour pousser à diminuer les dépenses aux baptêmes, première communions, confirmations, mariages, enterrements, fêtes patronales, etc. Il faut nous engager sérieusement dans ce sens.

  • Pour la préparation au mariage, cherchons tout de suite les couples qui pourraient y participer, cinq vendredis de suite, à partir du vendredi 8 janvier. Ces rencontres sont à la fois très importantes et très intéressantes. Il faut nous y consacrer au maximum.

  • Nous avons relevé à nouveau le retard des gens pour les rencontres : le conseil commence à 9 heures exactes. Bon courage et bon travail à vous tous. Bonne marche vers les fêtes de Noël